Landry a écrit:
Drôle de sensation de mon côté aussi. La lecture des quelques pages précédentes me rassure car mon ressenti a aussi été foncièrement différent de celui de 98.
Tout d'abord, j'ai pris... 20 ans. On ne vit pas ça de la même façon à 23 ou 43, ne serait-ce que par la distance d'âge avec les joueurs permettant moins d'identification, c'est clair.
Ensuite c'est la seconde étoile. Même si ça fait énormément de bien, ça n'est pas équivalent à un dépucelage, c'est évident.
Ensuite, la première fut vécue à Dublin, avec défilé improvisé des Français où l'on s'est retrouvé, sortant de partout et nulle part à + de 2000 dans O'Connell Street, moi en tête de cortège avec un drapeau énorme "emprunté" sur le départ du Tour de France à Dundrum (hi, hi, je l'ai toujours). Couverture du Irish Independent qui déclare que ce défilé sous couleurs étrangères, c'est du jamais vu depuis le départ des Anglais... Alors que cette fois-ci on l'a regardé en famille à 3 avec mon petit qui à un an. Donc des sentiments énormes mais très, très différents.
Différent aussi parce que l'époque est différente, comme ça a été dit, aussi. Les 3 dernières années horribles ont drôlement calmé l'enthousiasme innocent de mes jeunes années.
Je suis dans une joie mûrie, j'imagine. Un peu de tout ça et d'autres choses encore, un plaisir un peu anesthésié mais pourtant là. Pavlovien alors ? Je ne saurais dire, je n'espère pas.
+1 tout pareil ,l'âge anesthésie nos émotions?