Jimmy Durmaz a joué seulement 16 minutes à la Coupe du monde, mais dans ce court laps de temps, il est devenu un emblème de la Suède actuelle, à la fois comme un symbole de l'antiracisme et une équipe soudée.
Dans l'une des images les plus frappantes du tournoi Durmaz, sa barbe comme celle d'un prêtre orthodoxe et vêtu d'un survêtement d'équipe, lire une déclaration de son téléphone portable devant les médias pour appeler à la fin des attaques racistes envers lui et sa famille
Derrière le joueur de 29 ans se tenaient ses coéquipiers suédois, qui ont offert à l'ailier toulousain des applaudissements convaincants.
Son seul «péché» a été de commettre une faute dont l'Allemagne a marqué un dernier vainqueur dans la phase de groupes, mais qui n'a pas empêché la Suède d'atteindre les quarts de finale, où elle affrontera l'Angleterre samedi à Samara.
Des messages de haine raciale et même de menaces de mort ont été diffusés sur les réseaux sociaux, ciblant Durmaz, né en Suède de parents assyriens qui ont émigré de Turquie.
"Je suis suédois et je suis fier de jouer pour la Suède." Je ne laisserai jamais les racistes détruire cette fierté ", a déclaré Durmaz lors de son discours au camp de base de l'équipe à Gelendzhik.
Les insultes ont inondé son compte Instagram.
Il a été appelé un "blatte" (un mot péjoratif pour un étranger à la peau foncée), avec d'autres diapositives s'étendant du "démon arabe" au "terroriste" et aux "talibans".
Elias Durmaz, le jeune frère de Jimmy âgé de 18 ans, a également parlé de sa "tristesse" devant les caméras.
La ministre suédoise des Sports, Annika Strandhall, a porté un maillot de Durmaz au Parlement la semaine dernière dans un autre acte de solidarité.
Bien que Durmaz ait accepté que je puisse être «critiqué pour ma performance», j'ai dit que «la ligne était franchie» après que sa famille et ses enfants aient également été soumis à l'abus.
Durmaz n'est pas seulement une figure qui se dresse contre le racisme en Suède, il est également une incarnation parfaite de la force collective de l'équipe nationale, jusqu'à un quart de finale de la Coupe du monde pour la première fois depuis 1994, quand un côté avec des Martin Dahlin et Tomas Brolin ont terminé troisièmes.
Le malheureux come-back de Durmaz contre l'Allemagne est la seule fois qu'il est en vedette en Russie, même si sa faute qui a mené au but de Toni Kroos a finalement fait peu de différence puisque la Suède a terminé en tête du Groupe F.
Il n'a marqué que trois fois en 46 apparitions internationales, mais l'un de ces buts a été une victoire 2-1 sur la France en qualifications, alors que la Suède a éliminé l'Italie, quatre fois championne du monde, pour sceller leur place en Russie.
Pour l'instant, Durmaz a passé la plupart de son temps sur le banc, où sa barbe et ses tatouages religieux sont difficiles à manquer, avec Durmaz, un dévot de l'Église syriaque orthodoxe.
Le symbolisme ne finit pas là. Je suis passé par l'académie de Malmö, tout comme un certain Zlatan Ibrahimovic, également né en Suède de parents migrants.
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