Je vais répéter des éléments de l'article de Jérôme Latta, mais l'autre match d'hier soir, Iran-Portugal, constitue à l'inverse un désaveu de la VAR.
Avec les images de la VAR, comment peut-on ne pas expulser Cristiano Ronaldo ? Et comment peut-on siffler penalty pour l'Iran (main involontaire : le défenseur portugais est au duel aérien, il est impossible de prévoir que l'attaquant iranien va faire retomber la balle et qui plus est à cet endroit) ?
Ce sont des erreurs d'arbitrage qui restent en travers de la gorge de l'équipe flouée mais que l'on peut (plus ou moins facilement) pardonner à un arbitre qui est pris dans le feu de l'action. Avec la VAR, elles deviennent impardonnables.
Citation:
En théorie, l’appel aux images est partagé entre l’arbitre central et les arbitres vidéo, et la décision finale appartient au premier. La compétition a cependant vu les seconds prendre la main sur les premiers et pratiquer un arbitrage vidéo « en continu ». [...] Personne ne sachant vraiment qui demande la vidéo, selon quels critères précis, les modalités de l’appel deviennent opaques et suscitent de l’incompréhension… surtout quand cet appel n’a pas lieu.
Hier soir, dans l'émission "L'Equipe du Soir", Olivier Ménard a repris une information du journal comme quoi, en réalité, seuls les arbitres vidéo peuvent intervenir et demander à l'arbitre central de regarder les images. L'arbitre central, lui, ne peut jamais faire appel aux arbitres vidéo.