benkb a écrit:
La différence d'avec les années auxerre, c'est que les titres sont désormais intouchables, il n'y a qu'à espérer que les hautes instances regulent un peu ce bazar avec des salary caps ou autres pour pouvoir rêver d'une année faste qui rapporte un peu plus qu'une 7e place.
Personne ici ne s'attend à ce que Malherbe joue le top 3 un jour, et effectivement le podium va devenir de plus en plus inaccessible. Mais même à l'époque, en 25 ans d'années fastes, Auxerre n'a terminé qu'une fois parmi les deux premiers.
Mon propos (en réponse à nico2caen), c'est de dire que si Malherbe devait attirer un jour un riche investisseur, il y aurait fort à craindre que ce soit en fait un branquignol, qui nous fasse couler fissa en Ligue 2. Et que le plus sûr moyen pour Malherbe d'atteindre les sommets qui lui correspondent (à savoir le top 10, qui n'a été atteint que 3 fois dans l'histoire du club), c'est une politique sportive qui ressemble finalement pas mal à celle qui est suivie depuis l'arrivée du trio Garande-Caveglia-Gravelaine.
Il y a fort à penser que, si les hommes du Conquérant dont Hastings s'approprie impunément les armes avaient été pourvu d'autant d'ambition, tout ce petit monde normand serait resté sagement à la maison. Se faire par ailleurs la Voix de son Maître et trembler dans sa culotte quand par bonheur le club de son cœur est à deux doigts de jouer l'Europe, ne donne que peu d'autorité pour les leçons de maintien. Je maintiens d'ailleurs que la realpolitik des maîtres d'Hastings est une politique de survie et n'a d'intérêt que sur le court terme. Je maintiens que le projet 2020 qui donne une priorité aux équipements sur la valorisation de l'effectif n'est pas un choix judicieux et qu'il sert surtout à satisfaire des egos particuliers. Je continue de penser que l'emploi des jeunes talents locaux n'est pas favorisé de juste manière. Je persisterai à éviter D'Ornano pour y voir des pros sans gloire mais pourtant, comme Hastings, normands et conquérants, aptes à vider le stade.