Ghost of Benoit Caen a écrit:
Gilles Sergent, le président du conseil de surveillance du SM Caen, assure qu'aucune "motion de défiance" contre le président Jean-François Fortin n'a été évoqué ni mis à l'ordre du jour lors de la réunion qui s'est tenue lundi soir avec le directoire.« Une non-actualité ! », a tonné ce mardi soir Gilles Sergent, face aux rumeurs qui continuaient de bruisser sur une tentative supposée de « putsch » d’une partie des actionnaires, visant à évincer Jean-François Fortin de la présidence du SM Caen.
L’affaire aurait été susceptible de revenir sur le tapis lundi soir, lors d’une réunion du conseil d’administration.
« Il n’a jamais été mis à l’ordre du jour une quelconque motion de défiance envers Jean-François, et il n’en est pas question, a réagi le président du conseil de surveillance. Et Jean-François n’a pas un mandat qui se termine au 30 juin, à ce que je sache. »
« Aucune démission n'a été évoquée »
« L’important, c’est que des décisions soient prises le 19 mars », avait annoncé Fortin dans nos colonnes il y a une dizaine de jours, demandant la confirmation (ou non) de ses prérogatives par le conseil de surveillance, afin que les travaux de préparation de la saison prochaine (staff, prolongations de contrat, recrutement) puissent notamment avancer. Fortin affirmait vouloir continuer sa mission.
Gilles Sergent laisse donc entendre que le président, qui n’a pu être joint ce mardi, va pouvoir s’atteler à la tâche. « Toutes les décisions opérationnelles sont du ressort du directoire, pas du conseil de surveillance. Le président du directoire peut le réunir quand il le veut pour les questions liées au sportif. »
Sergent évoque des « échanges constructifs », concernant notamment « les investissements mobiliers, à hauteur de 10 millions d’euros. »
Reste encore à « statuer » sur les détails financiers du bâtiment réservé aux pros (7 millions d’euros de coût), programmé pour 2019 et dont le permis de construire a été autorisé.
Le président du conseil de surveillance a également tordu le cou aux rumeurs sur les éventuelles démissions qu’auraient envisagé de déposer les « putschistes » supposés, dans le cas où Fortin, et donc son directeur général Xavier Gravelaine, restaient en place.
« Il n’a pas été question de démission d’un côté ou de l’autre, termine Gilles Sergent. La gouvernance du club fonctionne bien, sur un mode original depuis 18 ans, avec 13 chefs d’entreprise normands qui s’impliquent bénévolement. Je ne vois pas l’intérêt de toute cette agitation. »