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Mercato. Le SM Caen doit maintenant trouver une alchimie- Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Le marché hivernal des transferts, qui a refermé ses portes mercredi à minuit, n’a pas été simple pour le SM Caen. Un attaquant a fini par arriver, Enzo Crivelli, dont le profil se rapproche de celui d'Ivan Santini. Le premier test du duo aura lieu dimanche, au stade d'Ornano, lors de la réception de Nantes.
Trois départs, deux arrivées :
Via son directeur général Xavier Gravelaine, le Stade Malherbe a décidé d’attendre ce vendredi, à l’occasion de la présentation à la presse d’Enzo Crivelli, pour expliquer la logique de son marché hivernal.
Pour une fois, celui-ci s’est terminé dans le calme mercredi soir. Il a été seulement rythmé par le prêt de Jeff Louis, qui va tenter d’aller se refaire une santé en L2, chez les voisins de Quevilly-Rouen.
Trois départs au total, avec un autre prêt (le jeune Valentin Voisin à Avranches, N1) et la signature de Jonathan Delaplace pour 3 ans et demi à Lorient (L2).
Son sens du devoir aurait encore pu rendre des services, mais Caen n’a pas voulu le bloquer et considéré qu’il avait ce qu’il faut pour son entrejeu dans l’objectif maintien. « Je voulais quitter Caen car je n’avais plus de temps de jeu, je ne prenais plus de plaisir au quotidien, a-t-il déclaré. Il était temps de changer d’air. Je vais avoir 32 ans, j’avais besoin d’un nouveau défi. »
23 joueurs pros (sans compter les jeunes Armougom, Deminguet) + 3 gardiens composent encore l’effectif, et certains vont continuer à devoir vivre loin des feuilles de match de L1.
Stavitski est arrivé de Finlande le 2 janvier : plutôt intéressant d’entrée à Bordeaux, en position de 2e attaquant axial, puis absent une semaine à cause d’une intoxication alimentaire, l’ailier de 18 ans peut être une meilleure surprise que Repas. Mais rien n’est garanti, il va lui falloir du temps au sein d’un club toujours dans l’urgence du résultat.
Des interrogations à lever :
Enzo Crivelli, lui, sent beaucoup plus le souffle de l’attente. Sans autre joueur que Santini et Rodelin en capacité de marquer des buts jusqu’ici, Caen devait bouger.
En échec sur plusieurs dossiers, il s’est replié finalement sur l’attaquant de 22 ans, prêté avec option d’achat obligatoire en cas de maintien (autour de 3 millions d’euros, selon certains échos) par Angers, pour former une attaque de déménageurs que certains esprits taquins ont vite désigné comme la « CRS » (Crivelli-Rodelin-Santini).
L’interrogation légitime n’est pas sur la qualité intrinsèque de Crivelli, mais sur le choix du profil, assez proche de celui de Santini. Différent en tout cas du portrait-robot de l’attaquant désiré au départ (rapide, joueur de profondeur).
On l’a déjà dit (lire par ailleurs), les plans caennais ont été contrariés. Il fallait trancher, avec un joueur connaissant la L1 en priorité.
La complémentarité du duo Santini-Crivelli, le jeu et le système autour (probablement un 4-4-2 losange ou un 5-3-2, avec Rodelin en soutien), la façon dont ils seront mis en situation, vont être jugés sur le terrain.
Cela commencera dimanche contre Nantes à d’Ornano. Avec Crivelli en tout cas, Santini pourra être remplacé si besoin, ce qui n’était pas possible jusqu’ici. Sans parler de ce qui pourrait potentiellement se passer l’été prochain.
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