Karamoh n'est pas sans me rappeler ces peintres du XIXe siècle qui n'ont rien à voir avec ce dont on parle mais qui sont il est vrai bien pratique pour cacher derrière une louche de confiture fabriquée en usine mon absence de capacité à pondre un avis personnel alors qu'on ne m'avait rien demandé.
Or donc, à partir de ces deux phrases, en postulant que deux choses qui n'ont rien à voir du tout sont en fait comparables, sans rien regarder de tout ce qui est contexte, époque, histoire personnelle et toutes ces conneries qui ne servent à rien, on peut affirmer que GLOBALEMENT, Karamoh est grossier, enfantin, et que sa maîtrise technique peine à cacher un fond vide de sens.
Je préfère largement du Lenny Nangis ou du Sigamary Diarra, dont les carrières flamboyantes sont de toute évidence un hommage à Kjartan Slettemark. Ambition technique de moyenne section, gestion à l'impro, ils choisissent leurs clubs dans une véritable transe créative (ou créatrice j'en sais rien). Comme le Grand Maître était saisit de transe au moment de faire n'imp pendant ses performances devant un parterre de pigeons pétés de thune, ces joueurs signent n'importe où n'importe quand, et le résultat est toujours égal, c'est une brillante réussite à chaque fois!

Voila. Je vous laisse deux petites secondes pour encaisser ce gros paquet de Génie qui vous arrive en pleine tronche... Et dites vous bien jeunes gens que c'est encore mieux en vrai. Ha! Attention, vous regardez du mauvais côté, l'Oeuvre est à droite, le truc pompeux et parfait à gauche, c'est un arbre. Oui je trouve aussi qu'ils auraient pu l'enlever, ça fait un peu grossier à côté de l'Oeuvre.