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Je plussoie Diogène pour "Le Caire Confidentiel".

Pour le côté "Français " de Dunkerque, il y a Week end à Zuydcoote avec Bebel (adapté d'un des meilleurs bouquins de Robert Merle).

Ca ce n'est qu'un slogan publicitaire, admettons qu'il ne fasse pas partie du film ; le ton de la production est donné par la morale de l'histoire telle qu'elle est explicitée à la fin : l'incapacité "de l'ancien monde" anglo-français face au monstre qui n'est jamais nommé ou montré (comme cela il est certainement interchangeable) ne peut que se confier à la supériorité immanente du "grand frère" du "nouveau monde" (sic).

Etant un film de fiction basé sur des événements historiques, ce n'est pas un document d'histoire et il a évidemment un parti pris; que celui ci nous plaise ou non ce n'est pas réellement un soucis tant le parti pris est clair. Il prend certainement de grosses libertés sur le déroulement effectif de la bataille, mais au moins autant pour des raisons de dramatisation que pour des raisons idéologiques. C'est essentiellement un film d'atmosphère, et ne connaissant pas ce qu'ont vécu les acteurs de la bataille, je veux bien croire que les impressions et les sentiments d'abandon, d'impuissance, d'inutilité, et de danger face à l'ennemi et face à la mer soient parfaitement bien reconstitués, sur la plage, sur les bateaux, dans les avions..

Le problème vient de ce montage absolument grotesque, une gabegie sans nom qui mélange allégrement les anecdotes, pourquoi pas, mais d'une façon totalement incohérente: les heures du jour, l'état de la mer et du ciel, les actions elles même, tout est sens dessus dessous, c'est un foutoir complet. Le tout rythmé par une bande son lourdingue, deux heures sans discontinuer de tic tacs horlogers pour bien faire comprendre que y a urgence. C'est bien pour des raisons cinématographiques que le résultat ressemble à une grosse bouse fermentée.

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Si jamais ce message devait être copié/collé un jour sur un autre forum, je déclare que j'ai été victime d'une usurpation d'identité et que c'est pas moi

Bon, ça ne donne pas très envie tout ça, alors comme j'ai entendu que "Le lauréat" allait ressortir (la semaine prochaine ?) je ne peux que vous conseiller d'y courir, même si vous l'avez déjà vu à la télé. Je l'ai vu plusieurs fois (ciné et télé) et j'ai beau le connaître par coeur il me procure toujours autant de plaisir et d'émotion.

Vu cet après-midi le très joli "Eté 93".

Transfiguration est un premier film prometteur qui inscrit le genre "vampire" dans le sillage de Morse ou A Girl Walks Home Alone At Night. Morse est d'ailleurs cité dans le film qui revendique son hyper-réalisme (le personnage principal ne cesse d'évaluer des films en fonction de leur degré de réalisme, ce à quoi aspire "Transfiguration" qui dépeint par ailleurs remarquablement l'autre New York).
Bref, voilà un objet à mi chemin de Fresh et Morse et pas si loin de Grave, recommandable et recommandé.

Baby Driver : réalisateur attitré de Pegg & Frost, Edgar Wright est le genre de gars que t'as envie d'apprécier d'emblée. On a dit de son dernier film que le montage était nerveux, la bande son fabuleuse, que le tout supportait la comparaison avec du Tarantino... Baby Driver est inconséquent, ne dit rien, ne sert à rien...

La planète des singes : suprématie : je n'ai jamais été un inconditionnel de la franchise. Je n'avais d'ailleurs vu aucun film récent, pas même celui de Tim Burton. Encouragé par des critiques unanimes et enthousiastes (notamment dans le Masque et la Plume), je suis allé voir cela hier soir (VO - 3D, dont le réalisateur ne s'embarrasse pas). C'est magistral. Le gars sait filmer, il y a un propos et, plus qu'un clin d' oeil appuyé à Apocalypse now, La planète des singes : suprématie est une relecture de Conrad.

Mais pourquoi vas-tu voir ces trucs-là quand il y a de bons films au Café des Images ? Le grand méchant renard, c'était super, même sans être obligé de prendre un enfant en otage pour pouvoir y aller. Djam ne doit pas être mal.

c'est pas incompatible. Et, à nouveau, la planète des singes est excellent et devrait figurer dans mon top 10 annuel.
Programme du jour : Une vie violente.

Parler de ce "truc là" à propos du reboot de la Planète des Singes c'est très bête. Ce sont de faux blockbusters, c'est une franchise d'auteur à gros budget.

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Berrichonne, ma cochonne, on te tamponne !

Oui, je ne visais pas spécialement "La planète des singes" mais ces "gros films" qui ne sont évidemment pas tous à jeter non plus. Mais j'avais l'impression que Dio communiquait surtout sur ces films alors que je l'ai souvent croisé pour des films plus confidentiels mais souvent plus intéressants.
Avec Une vie violente, il retourne plus dans ce créneau. La bande-annonce m'a fait plus flipper que celles des grosses productions avec effets spéciaux et sons assourdissants. A tel point que j'hésite à aller le voir. J'attends l'avis de Dio avec grand intérêt.

Mon programme à venir
- Une vie violente
- le Privé (reprise)
- Que Dios nos Perdone
- Belle de Jour (cycle Bunuel en cours au Lux)

Plat, ennuyeux, stéréotypé ...
Non STB ne vous parle pas du jeu du nullos mais bel et bien des 220 minutes de "la planète des singes".
Je n'avais déjà pas trop aimé le deuxième volet mais ce dernier film est encore plus nul...
En fait ce n'est qu'une succession de scènes mélo bon à faire pleurer peut-être des enfants de 7 ans et encore...
Et que c'est long ...
Honnêtement n'allez pas voir ce film c'est une calamité sans nom

Oui et puis les singes ça ne fait pas la guerre.

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http://hion.skyblog.com

Non, ça fait l'amour. Surtout les bonobos qui niquent comme des malades.