C'est vrai. On ne devrait pas vivre pour un travail rémunéré qui prend 1/3 de notre vie.
Il y a le problème des bullshit job. Surtout pour les cadres et classes moyennes supérieures.
Plus toutes ces personnes qui doivent se taper 2h minimum de trajet par jours pour leur taff.
Mais le sentiment de déclassement est encore fort quand tu n'as pas d'emploi. Ce n'est pas près de changer vue les commentaires des politiques et des médias.
Et la valeur travail reste important dans les classe moyennes et ouvrières peu qualifiées.
Avant, il y avait encore beaucoup d'emploi pour les personnes peu qualifiés et c'est de moins en moins le cas.
L’entonnoir se réduit. En pas qualifié, en CDI, c'est le désert. Il n'y a plus grand chose à part quelques emplois dans l'industrie pour schématiser.
En faiblement qualifié (niveau V) :
- le bâtiment (en crise depuis 3/4 ans) qui n'embauche (dans les rares cas où les entreprises le peuvent) que des personnes avec 10 ans d'expérience et qualifiées (niv V). De rare CDI car aucune visibilité sur les carnets de commandes.
- l'industrie des métaux (chaudronnier par exemple) - des embauches en CDI à la marge
- le service à la personne/médico-social (travail difficile, beaucoup de turn over)
- l’hôtellerie/restauration sur les zones touristique (travail mal payé avec des horaires/des conditions de merde)
- la logistique - beaucoup d'intérim - de moins en moins de personnes dans les entrepôts.
L'avenir qu'on propose à ces personnes, c'est un déclassement social, un avenir très incertain, de la précarité.
Mais qu'adviendra-t-il quand avec la robotisation des tonnes d'emploi (et pas forcément que d'ouvriers) seront remplacés par des machines? (voir le reportage d'Arte la dessus qui fout bien les boules vue, comment cette révolution est abordée actuellement :
http://www.arte.tv/guide/fr/055859-000-A/nos-collegues-les-robots)