Ca chauffe :
Domenech a écrit:
«Monsieur Wenger commence sérieusement à me fatiguer, a-t-il dit. Il fatigue d'ailleurs beaucoup de monde. Il n'a pas la science infuse. Il n'y a pas que lui dans le football qui a le droit d'exister et de faire quelque chose. Quand il parle d'une blessure en mars pour un match du mois d'août, il oublie de dire qu'à chaque fois que Thierry henry joue un match de l'équipe de France, trois jours après, il a joué avec Arsenal. Et il n'a jamais été blessé avec les Bleus.»
Exaspéré, le sélectionneur confirme ses propos en revenant dans le détail sur les matches de Thierry Henry avec l'équipe de France suivis d'une rencontre avec Arsenal. «Monsieur Wenger avait besoin de Thierry Henry pour jouer contre Aston Villa après le match de la Bosnie alors qu'il était soi-disant fatigué. Après le match des Féroés, monsieur Wenger avait absolument besoin de lui contre Watford. Après l'Italie, il avait besoin de lui pour gagner contre Middlesbrough, après l'Argentine pour jouer contre Wigan et, après la Grèce, il l'a fait jouer 45 minutes contre Newcastle. Il était soi-disant blessé et il a joué trois jours plus tard contre Hambourg. Nous, contrairement à lui, nous ne nous permettons pas de donner des leçons aux gens.»
Enfin, Raymond Domenech rappelle les antécédents d'Arsène Wenger contre l'équipe de France. Là aussi, il n'y va pas par quatre chemins. «Nous ne sous sommes jamais permis de prendre un risque avec un joueur blessé. Je prends pour exemple William Gallas contre l'Ecosse. J'ai pris le risque de modifier la défense au dernier moment. Je suis donc fatigué de ces attaques. Wenger est un habitué. Il a critiqué Roger Lemerre avec l'épisode de l'Australie et même Michel Platini le jour de son élection. Ce n'est pas parce qu'on a des difficultés dans son club qu'il faut aller voir chez les autres où se situent la poutre et la paille... Je n'ai pas de leçons à recevoir. Cette situation pénalise Thierry Henry, l'équipe de France mais surtout lui. Qu'il n'y ait pas une vraie gestion intelligente de son club n'est pas de mon fait. Et je le répète depuis deux ans, il y a un vrai problème de calendrier.»