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90% de chances qu'Andy reste.

Concernant le maillot, Gravelaine a bien insisté sur le fait que le club n'avait quasiment pas eu son mot à dire quant au design.
C'est l'une des raisons du divorce avec Nike.
Avec le nouvel équipementier, le club sera libre de choisir ce qu'il souhaite.
On peut donc espérer le retour des rayures telles qu'on les a connues.

Rayures horizontales?

Il est bien cet article? Quelqu'un peut aller le voler?

http://www.lequipe.fr/Football/Article/A-la-rencontre-des-mythes-locaux/670224

C'est presque pareil :

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Par contre, je pensais que les articles dit premium, on les retrouvait dans quotidien papier, ben en fait non.

Il est bien cet article? Quelqu'un peut aller le voler?

http://www.lequipe.fr/Football/Article/A-la-rencontre-des-mythes-locaux/670224

Ils ne font pas rêver l'Europe du foot, ni même la France, et ne comptent aucune sélection. Mais ils sont devenus des icônes locales en conquérant le coeur de supporters qui n'ont pas l'habitude de connaître la joie des titres gagnés.
BRUNO GROUGI (BREST)
Ternes onzièmes de L2, les Brestois ne vivent pas exactement la période la plus enthousiasmante de leur histoire, mais un joueur est épargné par les sifflets. Arrivé en 2009, Bruno Grougi ne suscite que la sympathie et ce n'est pas seulement parce qu'il est le plus ancien des joueurs finistériens. Vénéré pour la précision de ses coups de pied arrêtés à la grande époque de la L1 (2010-2013), le milieu est aussi apprécié pour sa gentillesse et sa personnalité, qui en ont fait le symbole du club. «C’est clair que je sens un amour, je ne peux pas le cacher, finit-il par avouer. Ça met aussi une petite pression, tu n’as pas envie de décevoir les gens, tu ne donnes à fond pour qu’ils continuent à apprécier ce que tu fais.» Grougi n'a pourtant marqué qu'une fois cette saison mais il n’en paye pas le prix. «Les gens doivent m’apprécier parce que je suis resté fidèle malgré les difficultés. Je ressens la même attention qu’à l’époque où ça allait très bien. Pour les gens, c’est pareil, que ce soit la L1 ou la L2. Ils s’identifient un peu à moi, souffle l’icône aux éternelles tresses. Parfois, c’est un peu gênant. La semaine dernière, on était avec toute l’équipe à Plabennec (un club de CFA) dans le cadre d’un partenariat et les gamins scandaient mon nom au lieu d’encourager le Stade Brestois. Par rapport aux collègues, j’étais gêné, j’avais envie de dire aux enfants que ce n’était pas moi le club. »


Grougi n’aime pas forcément la lumière, mais d’autres se chargent de la projeter sur lui. Il est ainsi l’objet d’une chanson d’un groupe brestois, intitulée « Saint Bruno Grougi ». «Ça c’est fou, au début je pensais à une blague, j’ai écouté le single, puis on a échangé, ils sont devenus des amis maintenant, sourit-il. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’on me fasse une chanson. Mes gamins aimaient bien la mettre à la maison, alors je l’ai très souvent entendue, mais je ne l’écoute pas tout le temps en boucle je vous rassure !»
En fin de contrat à Brest, Grougi n’envisage pas de poursuivre sa carrière ailleurs et les futurs dirigeants, conscients de son statut, vont lui proposer une prolongation : «J’ai trouvé à Brest ce que je cherchais. Quand il y a eu la descente en L2, j’ai eu des sollicitations, j’ai réfléchi, mais le bien-être passe au-dessus du côté financier ou bling-bling. C’est un amour réciproque, j’apprécie beaucoup les supporters, je vais toujours vers eux après les matches. On m’interpelle dans la rue mais ça se passe toujours bien, j’aime aussi cet échange.» En sept saisons à Brest, il n’a ainsi songé à un départ qu’une seule fois, quand Caen le convoitait. Mais il s’agit là de son autre club de cœur, celui où il a été formé.

JOSÉ SAEZ (VALENCIENNES)
Il suffit d’écouter le discours de José Saez, prononcé sur le terrain au moment de son départ à Caen en janvier 2014, pour comprendre ce qu’il représentait à Valenciennes. Le milieu défensif, en larmes, confie au micro tout son amour du club et de ses supporters, et ils le lui rendent bien en entonnant la chanson qu’ils ont inventée pour lui rendre hommage : «I love you José» (sur l’air de «I love you baby» de Diana Ross). Dix années passées à porter les couleurs du VAFC ont fait de Saez un symbole du club. «Je pense que je n’ai pas triché», souffle-t-il modestement dans cet instant d'émotion, et c’est une litote : pas vraiment réputé pour ses qualités techniques, le milieu hargneux a surtout incarné un état d’esprit volontaire et combatif. Il collait parfaitement aux valeurs de Valenciennes, qui a vécu avec lui une belle époque, dont les supporters, aujourd’hui relégués en L2, sont nostalgiques. S’il ne portera plus le maillot nordiste, le joueur, actuellement au chômage, reviendra à la maison : il est prévu qu’il devienne un jour recruteur du club.


MICKAËL TACALFRED (REIMS)
Celui qui avait été nommé capitaine par Hubert Fournier en 2011 n’est plus un titulaire indiscutable à Reims, mais il en reste la figure majeure pour beaucoup. Seulement apparu à quinze reprises en L1 cette saison et en fin de contrat, Mickaël Tacalfred a 35 ans mais Daniel Wargnier, dit «Dany le rouge», aimerait le voir prolonger. «C’est un grand garçon, qui sait se faire aimer, un gars de vestiaire qui est sympathique, il a tout pour lui. Je ne sais pas s’il restera avec nous mais ça me ferait un grand plaisir, il a toujours rempli son contrat. Il est sensationnel, n’hésite pas à confier ce supporter emblématique du Stade de Reims. Il est très proche de nous. Je suis président du groupe officiel des supporters et c’est bien simple, quand on fait une galette des rois, il répond toujours présent. Il y a un lien d’amitié avec le public. Il est en fin de carrière mais pourrait rendre service à beaucoup de clubs car c’est un super gars de vestiaire. »

En 2012, Anthony Weber, qui formait jusqu’à la saison dernière une charnière très efficace avec lui, déclarait ainsi dans L’Equipe :« Si on doit demander quelque chose au coach, de baisser la charge de travail, par exemple, on envoie Tacal… » Dans le cœur du public et de ses coéquipiers, le défenseur est donc partout, et même sur les plateaux tv. Un supporter rémois lui a en effet rendu un hommage de haute-voltige dans l’épreuve des «quatre à la suite» de Questions pour un champion, en réussissant à glisser le nom de son idole comme réponse à une question littérature…


ALEXY BOSETTI (NICE)
Son parcours est un rêve de supporter, et il n’a pas beaucoup de mérite à être acclamé par eux, car il les connaît tous. Avant de devenir joueur de Nice, Alexy Bosetti en était un ultra. Et sur le terrain, il n’a pas oublié ce passé qui s’inscrit sur sa peau. Un tatouage du symbole de la Brigade Sud de Nice orne son bras droit et quand il s’est révélé au plus haut niveau en 2012, il a annoncé la couleur. « En France, je ne jouerai jamais ailleurs, confiait-il à L’Equipe, avant de résumer sa drôle d'image dans une formule. Pour le vestiaire, je suis le supporter-joueur. »

Blessé, il se rend ainsi à Monaco avec ses amis ultras pour voir le match depuis le parcage visiteurs, fait d’autres déplacements avec eux et n’hésite pas non plus à chambrer les kops adverses quand il s’échauffe au bord du terrain, à l’extérieur. Mais son statut n’est pas une garantie sportive : cantonné à un rôle secondaire, il est prêté en L2 à Tours au début de cette saison, mais ne s’y impose pas. A nouveau prêté cet hiver, il atterrit en Norvège, à Sarpsborg, loin de la maison niçoise. Beaucoup trop loin même, puisqu’il ne s’adapte pas et vient de résilier son contrat. Mais son avenir ne s’inscrit pas à Nice pour autant.


VINCENT BESSAT (NANTES)
Il est la meilleure preuve qu’il n’y a pas besoin d’empiler les buts comme Ibrahimovic pour devenir l’idole des tribunes. Arrivé en 2011 à Nantes, Vincent Bessat n’a marqué qu’une fois lors de ses deux saisons en L1 sous le maillot jaune. Mais l’ailier a fait oublier son manque d’impact offensif avec des vertus morales et un comportement exemplaire qui ont eu des conséquences étonnantes : le chant «et Vincent Bessat, et Vincent Bessat…» est devenu l’hymne le plus repris à la Beaujoire l’an dernier, alors que l’imminence de sa fin de contrat poussait les supporters à réclamer ardemment sa prolongation.

Ils n’ont pas été entendus, mais ils ne l’ont pas oublié. Samedi dernier, alors que Bessat revenait à Nantes avec Caen, il a été acclamé dès qu’il est entré sur la pelouse à l’échauffement, et son chant a été aussitôt repris. «Il y avait beaucoup d’émotion quand les gens m’ont acclamé, a-t-il confié ensuite. Je ne savais pas si les supporters allaient chanter ma chanson.» Ils l’ont fait, bien sûr, car il restera un symbole de la montée de 2013, et d’une génération qui ne jouait pas aussi bien que celles qui ont fait la gloire du FCN, mais qui a suscité l’adhésion d’un public rajeuni.


NICOLAS SEUBE (CAEN)
Dans les travées du stade Michel-d’Ornano, on l’appelle «Seube-ce-héros». Le surnom reflète l’attachement du public à ce milieu défensif, ancien latéral gauche, mais toujours Caennais quoi qu’il arrive. Le Toulousain de naissance a accompli toute sa carrière en Normandie, depuis son premier match disputé en 2001, en L2. Il est monté, descendu, est remonté pour redescendre, et a même fait le yo-yo une troisième fois, mais les aléas sportifs n’ont pas altéré ses liens avec son club, dont il a rejoint le centre de formation en 1998. «J’y suis forcément très attaché. On n’a pas souhaité me laisser partir lorsque j’ai eu ces possibilités, mais je ne le regrette vraiment pas. Je ne me voyais pas aller au bras de fer et je m’épanouis pleinement ici, confiait-il dans L’Equipe en 2013. Au départ, on ne se prépare pas forcément à durer aussi longtemps dans un club, mais avec le Stade Malherbe, on a toujours été présents l’un pour l’autre dans les moments difficiles.»

Au soutien l’année dernière du président Jean-François Fortin, dont il est très proche, lors de l’affaire des matches truqués du Nîmes Olympique, Seube a encore joué 32 matches cette saison en L1, à 36 ans. Il n’a remporté qu’un titre, celui de champion de L2 en 2010, mais pourrait bientôt glaner une récompense personnelle : il est l’un des favoris pour le ballon d’eau fraîche organisé par les Cahiers du football, distinction qui récompense notamment le comportement et la fidélité. C’est forcément l’une de ses qualités, puisqu’il n’a même pas d’agent...