interdiction de déplacement des Stéphanois à Nantes ce week-end, l'ANS et la LFP ont esté en justiceMalheureusement, cela n'a pas abouti
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Les recours de l'ANS et de l'association Lutte pour un Football Populaire viennent d'être rejetées par le juge des référés du tribunal administratif de Nantes après une journée d'instruction intense.
Nous aurons communication des ordonnances de référé demain matin et donc des motifs de rejet.
Mais force est de constater qu'en prenant ces arrêtés au tout dernier moment, les pouvoirs publics mettent les clubs, les supporters et les juges devant le fait accompli. Il est très compliqué pour un juge de suspendre un arrêté, bien qu'illégal, à 36 heures de la rencontre. L'organisation d'un déplacement est compliqué à organiser en quelques heures.
Cette pratique de la publication au dernier moment de ces arrêtés est très déloyale alors que le Ministère de l'Intérieur a expliqué à l'ANS, le 29 décembre dernier, qu'ils étaient décidés 4 à 8 semaines avant la rencontre.
C'est aussi un manque de respect déplacé pour les droits des supporters qui apprennent au dernier moment l'annulation de leur déplacement alors qu'ils ont déjà engagé des frais de transport et parfois de logement.
Dans un Etat de droit, ce genre d'arrêté doit intervenir après dialogue et au moins deux semaines avant la rencontre.
Dans un pays de respect, ce genre d'arrêté doit intervenir avant que les supporters n'aient engagé tous les efforts et frais financiers pour organiser les déplacements.
Dans un pays de liberté, le devoir des pouvoirs publics n'est pas d'interdire les déplacements mais de faire le nécessaire pour en assurer la bonne tenue dans le respect de l'ordre public.
L'ANS réaffirme sa volonté de promouvoir le dialogue préalablement à ces arrêtés.
A chaque fois qu'elle les estimera abusifs, elle saisira les tribunaux pour défendre les droits des supporters, qui sont des citoyens à part entière.