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Répondre en citant le message  MessagePosté: 19 Juin 2015 19:14 
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Je sais pas si c'est parce que des fois je refuse des cookies, des fois non, que j'ai du demander à firefox de dire aux sites de ne pas me pister, en tout cas je suis loin d'être parano, mais le fait est que dans les suggestions publicitaires, malgré adblock, sous la forme d'articles recommandés pour vous, on sent l’algorithme un peu en panique.
Alors que je surfais sur différents sites d'informations généralistes, je tombe à la fin d'un article de l'express.fr à propos la polémique de l'année concernant le bac de français, sur des suggestions donc. Les voici :

Image

Je serais donc une femme voire un travesti qui recherche l'authenticité, mais qui quand même fait attention et est inquiet pour ses projets immobiliers.

Alors qu'en fait je suis un homme, je n'ai pas besoin de découvrir la véritable recette de la quiche Lorraine car je la connais déjà, je me siffle assez de bières et de pâtes pour servir de powerpoint à une convention antigluten et enfin comme la propriété c'est le vol je n'ai rien à secouer des problèmes immobiliers de Drucker.

Bref si j'étais client de la société taboola qui vend ces suggestions, je leur demanderais des comptes.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 30 Juin 2015 19:47 
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Au sujet d'Uber et de l'uberisation de l'économie toussa toussa, une interview de Benoît Thieulin qui est président du conseil national du numérique.

Du lénifiant comme:
Citation:
"Dans le pair-à-pair, les gens se rendent des services, explique Benoît Thieulin. Mais ce qu’a déclenché la Silicon Valley c’est une industrialisation de l’économie collaborative. Uber et AirBnB rendent bien des services. Mais il faut s’interroger sur le possible effet pervers de cette industrialisation qui peut être un phénomène de dérégulation générale."


De l'intelligent comme:
Citation:
"Ne nous laissons pas pour autant abuser par les chimères d’un récit originel opposant systématiquement les valeurs positives des débuts d’Internet à leur dévoiement contemporain : ce qui est en jeu est moins une lutte de valeurs que la redéfinition de leur portée politique émancipatrice. Les nouveaux sachant de la Silicon Valley, qui construisent la société de demain sans toujours rendre des comptes à celle d’aujourd’hui, ont en effet moins abandonné les valeurs fondatrices qu’ils ne les ont vidées de leur sens politique."


Il y a aussi: Que feront les taxis quand Uber se passera de chauffeurs ?

Également et pour finir une interview de Michael Bauwens parue dans Le Monde le 25/06/2015: « Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage »

Le Monde a écrit:
Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Ancien chef d’entreprise, Michel Bauwens étudie depuis une dizaine d’années l’économie collaborative et ses réseaux qui s’organisent pour créer des outils partagés et mutualiser les savoirs et le travail. Auteur de « Sauver le monde, vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer » (Les Liens qui libèrent), il est l’un des théoriciens des « communs », un modèle économique et politique d’avenir selon lui, et une réponse à la crise écologique et de civilisation liée à la raréfaction des ressources. A condition que l’Etat joue pleinement son rôle de régulateur.

Comment analysez-vous la crise que provoque en France l’installation de plateformes telles qu’Uber ?

Il faut faire attention au vocabulaire qu’on emploie. L’« économie de partage » que j’appelle « pair-à-pair », où les individus s’auto-organisent pour créer un bien commun, a un potentiel émancipatoire important. Mais Uber ne relève pas de cette « économie collaborative » ou « de partage ». Il s’agit plutôt d’une mise sur le marché de ressources qui, jusque-là, n’étaient pas utilisées. La différence entre une production pair-à-pair et Uber, c’est le morcellement du travail, la mise en concurrence entre les travailleurs pour obtenir un service, sans qu’ils aient accès à ce service, ce « bien commun », en l’occurrence l’algorithme contrôlé par la firme. Cela entraîne des déséquilibres, et avec eux la précarité. Quand Uber s’installe à Paris, les profits vont à ses actionnaires de la Silicon Valley. Ces entreprises sont compétitives car elles concurrencent les hôteliers et les taxis en parasitant l’infrastructure déjà existante. Elles n’ont pas à investir dans la construction d’automobiles ou d’hôtels. Cela leur donne un énorme avantage car elles captent une plus-value du fait de cette efficacité. Il y a là un vrai danger, en raison de la façon dont ce phénomène est encadré.

On parle beaucoup d’« économie de partage » ou d’« économie collaborative » mais, dans les faits, on s’aperçoit que les échanges sont monopolisés par des plateformes qui concentrent les données. N’y a-t-il pas contradiction ?


Pour bien comprendre le phénomène, il faut se pencher sur l’Histoire des « biens communs » qui ont toujours existé. Au Moyen Age, les paysans cultivaient des terres communes. Chacun contribuait à les entretenir et il existait des règles pour user des fruits et ne pas épuiser la terre. Ce qui change aujourd’hui, c’est qu’avec les moyens technologiques, on peut créer de grands communs de la connaissance, des logiciels, du design, à une échelle planétaire et qui permettent à toute l’humanité d’y contribuer et d’y puiser. C’est un tournant dans l’Histoire car c’est la première fois qu’une agrégation d’individus peut constituer de tels réseaux et contourner des institutions puissantes. Or ce phénomène est pour le moment dominé par l’économie politique du capitalisme. Chez Uber ou Airbnb, rien n’est partagé !

Justement, peut-on réguler et comment ?

Il faut accompagner cette évolution, réguler pour protéger les consommateurs et les travailleurs dont les positions sont affaiblies face à ces nouveaux monopoles. Mais réguler, cela ne veut pas dire protéger les taxis professionnels. On le voit, ces nouveaux services sont utiles et si une société les interdit, elle ne va pas être crédible. Une bonne régulation doit protéger les utilisateurs et les travailleurs contre une puissance potentiellement monopolistique sans pour autant protéger l’ancien modèle contre l’innovation. De nouvelles solutions sont à imaginer.

Lesquelles par exemple ?

A Séoul, en Corée du Sud, la municipalité de gauche a choisi d’interdire Uber, non pas pour protéger les taxis mais pour développer des applications locales, parce qu’il n’y a aucune raison qu’une société américaine gère les trajets d’une ville asiatique. Cela peut se faire avec une coopérative d’usagers ou une coopérative municipale qui permet de stimuler l’économie locale, et où la valeur reste équitablement répartie. Il faut développer l’imaginaire social et juridique ! Il existe des groupes de juristes en France comme Share Lex qui travaillent à transformer les lois en faveur de l’économie du partage, à créer une jurisprudence du commun. Les chartes sociales telles que celle de Wikipedia, l’encyclopédie collaborative par exemple, sont déjà de bons exemples de chartes du commun.

Au cœur de cette évolution, la question des données est centrale. A qui appartiennent-elles selon vous ?

Il s’agit de passer d’un capital extractif, qui capte la valeur des communs sans rien reverser, à un capital génératif où ceux qui contribuent à ce commun créent leur propre économie éthique.

Aujourd’hui les échanges sont dominés par de grandes firmes privées qui captent les données. Or, c’est à chacun de décider de ce qu’il veut partager. On pourrait imaginer que les usagers s’unissent pour créer des coopératives de données, des plateformes non plus capitalistiques comme aujourd’hui, mais collectivistes, où chacun serait propriétaire ou copropriétaire de ses données et du revenu qu’elles génèrent. Une plateforme vide n’a aucune valeur. Ce sont les utilisateurs qui co-créent sa valeur et pourtant trop souvent 100 % de cette valeur d’échange est captée par les propriétaires de l’outil. Il s’agit de passer d’un capital extractif, qui capte la valeur des communs sans rien reverser, à un capital génératif où ceux qui contribuent à ce commun créent leur propre économie éthique.

Chacun peut maintenant échanger, créer par lui-même. Va-t-on vers une société d’entrepreneurs ?

On vit dans une société où le salariat diminue et où l’activité indépendante est en croissance. De plus en plus de personnes quittent le salariat par choix, par désir d’autonomie et de sens, et de plus en plus de salariés sont aussi chassés de l’entreprise. Les deux phénomènes sont concomitants. Le problème, c’est que les investisseurs déroulent le tapis rouge seulement à ceux qui créent une start-up. Pour ceux qui veulent agir dans le cadre d’une économie solidaire et juste, il n’existe pas d’incubateur, d’accélérateur pour les aider. Il y a là un déséquilibre. Le monde de l’économie coopérative, sociale et solidaire, est en retard par rapport à la compréhension de ce potentiel et de ces nouvelles modalités.

Qui peut investir dans un projet qui ne lui rapporte pas personnellement ?

L’absence de brevet pose en effet un problème pour les investisseurs qui hésitent à investir s’il n’y a pas monopole, donc profits. Par exemple, une voiture comme Wikispeed, construite par une communauté sur un modèle OpenSource, et qui consomme 5 fois moins d’essence au kilomètre qu’une voiture industrielle, a du mal à trouver des investisseurs car le modèle n’est pas breveté puisqu’il s’agit d’un design ouvert. Mais parallèlement on voit apparaître des initiatives nouvelles, comme Gotéo en Espagne, une plateforme de financement participatif orientée vers le commun. Elle finance les projets à condition qu’ils produisent un bien commun et ancrent la communauté dans le processus de financement. Ce modèle, développé dans un esprit collaboratif, me semble intéressant du point de vue social et écologique, même s’il reste minoritaire aujourd’hui.

En quoi la culture du bien commun peut-elle être bénéfique du point de vue écologique ?

Toute la production capitaliste est fondée sur le principe de l’obsolescence programmée. L’avantage de la production pair-à-pair, c’est qu’elle ne s’inscrit pas dans cette dynamique de rareté. Concevoir un produit ou un service en communauté, pour l’utilité sociale, signifie automatiquement qu’il n’y a pas de privatisation. Les 26 voitures OpenSource qui existent aujourd’hui sont toutes conçues pour être durables. Lorsque autour du bien commun se développe une économie éthique qui permet de vivre de ces contributions, on entre dans un autre type de société.

De quoi vit-on dans une économie du pair-à-pair ?

Autour des biens communs se développent des services à valeur ajoutée qui créent une économie. Prenez l’exemple de Linux, un logiciel libre disponible et partageable par tous. Les trois quarts des développeurs de Linux sont payés. Quand un développeur travaille sur Linux, il peut l’utiliser comme il l’entend, et en échange, il contribue à améliorer le commun partagé. Personne ne lui est redevable puisqu’il s’agit d’un échange. Une étude américaine estime qu’un sixième du PIB est déjà partagé, ce qui représente 17 millions de travailleurs.

Vous évoquez dans votre livre une société « post-capitaliste », mais pour le moment, les outils collaboratifs servent plutôt le capitalisme.

Au regard de l’Histoire, quand un nouveau mode de civilisation émerge, il sert d’abord l’ancien système. Mais on voit bien aujourd’hui la contradiction entre le capitalisme et la raréfaction des ressources. A terme, je ne crois pas en un système de croissance infinie dans un monde qui lui est fini, où il faut régénérer les ressources. Dans une société en déclin, les individus inventent d’autres modèles. La production pair-à-pair apporte une réponse à cette fausse abondance matérielle. Elle renverse les valeurs. En ce sens, c’est une réponse à notre crise de civilisation.

Quel peut être le rôle des Etats face à ces évolutions ?

L’Etat a un rôle central à jouer dans l’organisation des biens communs. Il a le choix entre plusieurs voies possibles : freiner leur développement, comme en Espagne où le gouvernement se positionne contre la production d’énergie solaire par les particuliers par le biais de taxes, ou impose des lois contraignantes au financement participatif pour protéger les banques. Il s’agit d’une volonté politique de frein, voire de répression. Une autre façon de faire, c’est le pair-à-pair de droite comme aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne, où l’Etat se désengage sous prétexte que « puisque vous pouvez le faire vous-même, on ne va plus s’en occuper ». Cette politique est aussi dangereuse car il faut des infrastructures pour la collaboration.

Quelle est la troisième voie ?

La troisième voie est à mon sens celle de Bologne où la ville, à travers The Bologna Regulation for the Care and Regeneration of Urban Commons, mène une politique facilitatrice, elle crée les infrastructures pour permettre aux gens d’exercer leur autonomie, met en place une régulation municipale pour le soin des biens communs : la loi autorise les habitants à proposer des changements pour leur quartier et s’engage à les aider à réaliser ces projets, avec un processus d’évaluation à la clé. Plutôt que d’être dans une transmission de haut en bas en considérant les citoyens comme des consommateurs, une ville ou un Etat peut devenir un partenaire et faciliter l’autonomie sociale et individuelle. C’est une source de progrès social. Plusieurs projets vont en ce sens en Italie.

Et en France, de telles initiatives ont-elles les conditions de se développer ?

Il en existe un grand nombre, la plupart promus par la Société civile. Des éco-agriculteurs ont ainsi créé une plateforme de création d’outils agricoles en OpenSource au sein de l’association « Atelier paysan » et aident aujourd’hui des paysans dans plusieurs pays à créer leur propre atelier de machines agricoles. C’est un modèle très intéressant qui pourrait être appliqué plus largement. Dans la plupart des grandes villes, de jeunes entrepreneurs sociaux se fédèrent pour mutualiser leur activité, créer leurs mutuelles, au sein de tiers lieux comme la Coroutine ou Mutualab à Lille, dans une dynamique naissante de culture collaborative. Le beau projet « Encommun.org » s’est donné pour objectif de créer une cartographie de tous les biens communs physiques et immatériels comme les flux et la mobilité. Cette culture peut apporter une réponse à l’individualisme et à la fragmentation propres à la postmodernité, en reliant les individus. C’est en ce sens que ce modèle est une réponse à la crise de civilisation et écologique que traverse l’Occident. D’ailleurs, c’est en Occident que cette culture se développe, parce que c’est ici qu’on en a le plus besoin.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 11 Juil 2015 10:40 
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J'ai finalement sauté le pas et me suis abonné à un fournisseur d'accès de Newsgroup/Usenet pour pouvoir procéder aux divers téléchargements qui alimentent ma consommation "culturelle".

Le fournisseur d'accès sur lequel j'ai arrêté mon choix est NewsDemon.
J'ai souscrit au forfait sans engagement dit Super Unlimited à un poil moins de 10€/mois.
Pour ce prix il n'y a pas de plafond de téléchargement, que ce soit en vitesse de transfert ou en quantité de données, jusqu'à 50 connections simultanées sur leurs serveurs sont autorisées, le transfert peut être chiffré en 256bit et on peut avoir accès à des données stockées sur les serveurs jusqu'à 2521 jours dans le passé.

En plus d'un fournisseur d'accès à Usenet il est nécessaire pour pouvoir trouver du contenu sur les serveurs de Newsgroup d'utiliser un moteur de recherche spécialisé dans le domaine.
J'ai jeté mon dévolu sur la solution NZBGeek dont l'usage est également payant (j'ai lâché 6$ pour 6 mois d'utilisation dans un premier temps). Il existe des moteurs de recherche de Newsgroup gratuits pour ceux qui le souhaitent.

Et pour finir, il faut un client de téléchargement spécialisé dans les Newsgroup.
J'utilise SABnzbd qui a le bon gout d'être gratuit, open source et décliné pour toutes sortes d'environnements, y compris mon Nas Qnap TS451 sur lequel il est installé.

Histoire de faire les choses à fond j'utilise aussi une solution d'automatisation des téléchargements qui ordonne la médiathèque de séries TV grace à un scan de disque dur et un enrobage de métadonnées.
Ça a pour vertu de rendre le vulgaire dossier ou on fout les fichiers .mp4 nommés de façon imbitable pour le profane dans une interface claire, ergonomique et mise en scène avec force iconographie et autres résumé d'intrigues.

Le tout n'a aucunement à rougir devant des Netflix et autres Canalplay niveau facilité d'usage et qualité de présentation.
Et surtout ça rend la chasse aux nouveaux épisodes ou aux anciennes saisons aussi simple qu'une recherche sur IMDB, couplé à l'abonnement newsgroup/usenet, c'est le genre de truc qui fait tout de suite une grosse différence.

Il existe plusieurs solutions qui s'acquittent de la mission que je viens de décrire, j'en ai testé 2, elles sont gratuites et fonctionnent sur mon Nas.

Il y a Sickrage qui est moins ergonomique et sexy façon netflix mais néanmoins très efficace et il a qui plus est le bon gout de gérer les sous-titres .srt en parallèle de l'épisode de série TV.

Et enfin Sonarr, mon favori pour le moment.

Ces solutions fonctionnent donc avec le téléchargement via Newsgroup/Usenet mais aussi aussi avec le téléchargement via Bittorent.

Si vous ne disposez pas d'un Nas vous pouvez bien sûr expérimenter et utiliser tout ça sur votre ordinateur perso ça marchera tout aussi bien.

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France culture s'est fendu d'un dossier sur l'intelligence artificielle: Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle

Ça me permet de reposter le lien du très long article de Tim Urban en anglais au sujet de l'intelligence artificielle: The AI Revolution: The Road to Superintelligence.

Lecture très conseillée pour ceux qui sont en mesure de la faire.

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Le documentaire de Mattis Meichler.

Citation:
Une immersion dans la vie du Parti Pirate, de 2013 à 2015. Ou comment un petit parti composé de non-professionnels de la politique tente de se faire entendre sur la scène démocratique, avec la volonté de redonner la parole aux citoyens.[...] Financé de manière participative, le documentaire Pirates en campagne raconte le Parti pirate de l’intérieur, mais aussi les nouvelles formes d’engagement politique permises par le développement du Web.

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Si vous êtes à la recherche d'une solution mail vraiment sécurisée et pratique à la fois il existe Mailden.
Évidemment faut payer parce que ce service n'est pas comme les fournisseurs de mail gratuits et ne se sert pas de vos mails pour élaborer des profils à revendre aux publicitaires.

Citation:
Google :

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Un texte écrit par Laurent Chemla en septembre dernier, il opérait un retour sur le vote de la loi relative au renseignement 2 petits mois après sa promulgation.

Son texte s'intitule La fracture temporelle et il synthétise plutôt bien mon opinion sur notre société à l'issue de cette année pitoyable.

Laurent Chemla a écrit:
Ce n'est pas un scoop: j'ai participé, à ma mesure, à la lutte contre la loi scélérate sur le renseignement. Ce n'est pas une surprise: j'ai été plus que déçu par la décision rendue par le Conseil Constitutionnel à son sujet. Mais ce n'est pas l'objet du présent billet. Avec le recul, il semble évident que nous (les opposants à cette loi) n'avons pas su nous faire comprendre du grand public. Le texte était complexe, ses enjeux très techniques ou très philosophiques, et nous avons choisi de les expliquer: c'était sans doute une erreur.


Pendant que les tenants du texte préféraient jouer sur le registre émotionnel ("Si vous ne votez pas ce texte, vous serez responsables du prochain attentat") ou démagogique ("si vous êtes contre nous, vous êtes avec les terroristes"), nous nous sommes fatigués à décortiquer le danger des "boites noires" et des algorithmes informatiques, à en appeler à Foucault et au panoptique, et à rappeler l'importance de la vie privée pour la liberté de penser.

Sur ces bases, le combat de l'adhésion populaire était perdu d'avance: face au populisme, le pari de l'intellligence est souvent perdant.

Une unanimité jamais vue

Pour autant, un point reste remarquable: jamais, en 20 ans de lutte pour les libertés je n'avais vu pareille unanimité de la mal nommée "société civile" contre un texte. Jamais. Du SNJ au Syndicat de la Magistrature, de l'ONU au Conseil de l'Europe, de la Quadrature du Net à la LDH, en passant par le juge Trevidic et le Défenseur des Droits Jacques Toubon: tous se sont opposés, avec peu ou prou les mêmes réserves, à ce texte. Il serait d'ailleurs bien plus court de faire la liste des organismes ou associations qui l'ont défendu: il n'y en a pas.

Et de cette levée de boucliers qui fut (et c'est aussi une nouveauté) bien reprise dans les médias, le gouvernement n'a rien vu, rien entendu. Devant les deux assemblées, elle a été ignorée d'un revers de main, quand elle n'a pas été dénigrée ou caricaturée.

On nous a tour à tour accusé d'avoir fait peser une "odieuse pression" sur les députés (car il est bien connu qu'il est honteux pour des citoyens d'essayer d'influencer le vote de leurs représentants), d'être des "exégètes amateurs" qui ne comprenaient rien au "juridisme" de la loi, ou encore de n'être que des "numéristes" (comme si comprendre les enjeux des nouvelles technologies ne pouvait que disqualifier ceux qui s'y essaient).

Quant aux rares parlementaires qui ont essayé de relayer ces inquiétudes, ils ont été raillés, dénigrés, ridiculisés par des ministres "droits dans leurs bottes" et totalement sourds aux arguments qui étaient développés. Aucun amendement, aucune remise en cause du texte présenté n'ont été admis. Et toujours au nom de la sacro-sainte lutte contre le terrorisme (qui n'était pourtant, faut-il encore le rappeler, pas l'enjeu principal de la loi).

Pour suivre les débats parlementaires de façon plus ou moins régulière, je n'avais jamais vu ça. Jamais vu autant de rejet de la part de tout ce que la société compte d'entités concernées face à autant d'immobilisme de la part du gouvernement. Quand on voit en parallèle la manière dont le même gouvernement a reculé sans la moindre hésitation face à la fronde des bonnets rouges, de la FNSEA ou d'autres lobbies moins connus à l'occasion des votes de textes qui, eux, ne touchaient pas aux libertés fondamentales, quand on voit avec quelle haine les ministres et la grande majorité des élus parlaient d'Internet pendant les débats, au point d'en faire une insulte, il me semble que c'est très symptomatique.

Odeur de rance.

Mais symptomatique de quoi ?

J'ai voulu, avant de réagir à tout ça, prendre du recul. Un recul qui, peut-être, m'a permis de relier ce symptôme à d'autres, sans rapport avec la loi renseignement, mais qui tous me semblent relever du même mal: un néoconservatisme galopant, une pensée réactionnaire à ce point "décomplexée" qu'elle a largement dépassé son habitat de droite naturel et largement infusé, y compris au sein des grands partis dits "de gauche".

Quand Jean-Jacques Urvoas se réjouit (https://twitter.com/JJUrvoas/status/624324424393592832), sur Twitter, de la décision du Conseil Constitutionnel sur (sic) 'la loi "rens."', le lapsus est révélateur. Quoi de plus rance, en effet, que cette volonté réaffirmée d'un contrôle social, d'une surveillance de masse à même d'imposer un ordre moral venu d'en haut, autrefois garanti par l'église, et dont toute une partie, elle aussi bien rance, de la société souhaite le retour ?

Ce que je vois, bien au delà de cette loi et de la manière dont elle a été votée, c'est une rupture. Une fracture qui est loin de n'être que "numérique".

La fracture temporelle.

Quand une grande part de la société est à la recherche de nouveaux modes de consommation, plus respectueux de l'environnement, plus éthiques aussi, qu'elle développe la culture du partage (des ressources, de la musique, du savoir...) alors que l'état abandonne l'écotaxe, soutient l'agriculture intensive au détriment des petites exploitations (http://www.politis.fr/Un-gouvernement-a ... 32260.html), et lutte contre toutes les innovations qui risqueraient de mettre à mal des rentes qui remontent au siècle passé (taxe copie privée étendue au "cloud", redevance audiovisuelle étendue aux "box", loi Thevenoud imposant 15mn d'attente aux VTC, et tant d'autres...).

Quand une autre partie de la société - la plus démunie - cesse de réfléchir au futur faute de pouvoir s'y projeter et n'a d'autre espoir qu'un retour à un passé qu'elle croit meilleur, encouragée par tout ce que la classe politique compte de démagogues et de populistes, et entraînant avec elle quelques vieux autoproclamés intellectuels, dépassés par le monde moderne et qui n'ont pas de mots assez durs pour fustiger ce qu'ils n'ont pas les moyens de comprendre.

Tout se passe comme si nous avions d'une part une population tournée vers l'avenir, imaginant une démocratie modernisée, une économie collaborative, sociale et solidaire, s'adaptant aux nouveautés numériques (telle la petite poucette de Michel Serres) mais tout aussi capable d'imaginer un débat public sur le revenu universel, la dépénalisation des drogues douces ou l'accueil des réfugiés, et d'autre part une classe politique résolument tournée vers un passé archaïque, rêvant d'uniformes scolaires, de morale à l'école, d'interdiction du mariage pour tous, et d'un paternalisme assis sur le cumul des mandats, le copinage et la corruption.

Quand certains souhaitent la censure de la pornographie en ligne, ou le retour du "saint du jour" et de quoi remplacer l'église dans son rôle de maître-à-penser, d'autres pensent startup, démocratie liquide, liberté d'expression, post-capitalisme et protection de la vie privée.

Et, hélas, cette "fracture temporelle" emporte avec elle tout ce que la société compte d'exclus, de laissés pour compte et de vieilles haines rancies contre l'autre, quel qu'il soit, en les poussant à croire au bon vieux bouc émissaire (hier juif, aujourd'hui musulman) responsable de tous ses maux, à espérer qu'un retour à d'anciennes "valeurs" leur redonnera un pouvoir (qu'ils n'ont jamais eu) sur leur propre avenir, et à voter pour celui qui saura le mieux prendre la posture maréchalesque du sauveur suprême.

C'est je crois le sens qu'il faut donner à cette volonté manifeste de nos gouvernants, qu'ils soient d'un bord ou de l'autre, de "civiliser" (lire "contrôler, surveiller et censurer") Internet, en tant que symbole de toutes leurs peurs, de toute leur ignorance et de tous les espoirs d'une innovation sociale qu'ils rejettent aveuglément.

On pourrait appeler ça la querelle des anciens et des modernes 2.0, si ça n'était hélas un symptôme supplémentaire du pourrissement de la Vème république et notre démocratie.

Ne nous y trompons pas: "l'invasion des barbares", chère à Nicolas Colin, est en marche et ce ne sont pas les postures passéistes qui protégeront une société qui semble préférer le repli sur soi à l'ouverture aux autres. Sans une transformation radicale du discours politique, si nous ne savons pas mettre l'imagination au pouvoir plutôt qu'une nostalgie d'un passé qui n'a jamais existé, ce n'est pas seulement nos lois qui seront rances.

Ce sera notre société tout entière.

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Karibou a écrit:
Si vous êtes à la recherche d'une solution mail vraiment sécurisée et pratique à la fois il existe Mailden.
Évidemment faut payer parce que ce service n'est pas comme les fournisseurs de mail gratuits et ne se sert pas de vos mails pour élaborer des profils à revendre aux publicitaires.


Une autre solution comparable à Mailden, portée par le CERN et cette fois ci destinée à être gratuitement utilisable par tous c'est ProtonMail.

Le truc est en béta depuis quasiment 2 ans et s’apprête à se lancer pour de bon en janvier prochain.
J'ai d'ores et déjà réservé une adresse.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 28 Déc 2015 01:20 
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Inscription: 23 Oct 2005 19:18
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Zut je recherche un webmail de remplacement pour mon antique boite voila qui s'arrête le 12/01 et je vois que le service ne commence que le 26. Je crois que je vais utiliser ma boite live temporairement en attendant que celui-ci ouvre.

En même temps j'allais me résigner à prendre un compte gmail ou outlook donc je suis prêt à attendre 15 j pour éviter de montrer mes mails à google.

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Sans Pellegrino
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 28 Déc 2015 10:58 
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Merci pour la veille Karibou !

On comprend aisément la nécessité d'anonymiser les échanges mails pour des besoins de confidentialité. On devine le risque induit par l'absence de sécurisation des services mail standards. Mais au-delà du fantasme, du réflexe sécuritaire ou libertaire, quels sont très concrètement les risques encourus dans l'utilisation des données par les industriels ? Est-ce qu'il y a des exemples significatifs d'exploitation abusive des données qui pénalisent l'utilisateur. Les Français veulent savoir Karibou.

J'ajoute que l'interface de la solution suisse (ProtonMail) semble à première vue assez ergonomique. Ce qui ne gâche rien.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 28 Déc 2015 20:26 
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Vltra a écrit:
quels sont très concrètement les risques encourus dans l'utilisation des données par les industriels ? Est-ce qu'il y a des exemples significatifs d'exploitation abusive des données qui pénalisent l'utilisateur. Les Français veulent savoir Karibou.


J'avais publié l'extrait des conditions d'utilisation de Google mais c'était peut être trop long pour les français, je vais le réduire à sa plus simple expression:

Citation:
Lorsque vous importez, soumettez, stockez, envoyez ou recevez des contenus à ou à travers de nos Services, vous accordez à Google (et à toute personne travaillant avec Google) une licence, dans le monde entier, d'utilisation, d'hébergement, de stockage, de reproduction, de modification, de création d'œuvres dérivées (des traductions, des adaptations ou d'autres modifications destinées à améliorer le fonctionnement de vos contenus par le biais de nos Services), de communication, de publication, de représentation publique, d'affichage public ou de distribution publique desdits contenus.
(…) Cette autorisation demeure pour toute la durée légale de protection de votre contenu, même si vous cessez d'utiliser nos Services.


J'espère que les français se rendront compte que leur bons rapports avec Google (et dieu sait qu'ils peuvent être bon, leur récente appli photo fait des merveilles par exemple) s'établissent sur une vague promesse qui leur tenait lieu de slogan: "don't be evil".
Au delà de ça il n'y a aucune garantie, tant que c'est dans leur intérêt de bien se comporter on va dire que c'est probablement ce qu'ils feront dans la majeure partie des cas.

Les données servent d'ores et déjà à bâtir des profils marketing extrêmement affutés pour aborder n'importe quel profil sociologique et culturel avec une pertinence que même votre compagne de 20 ans ne pourra jamais espérer obtenir lorsqu'elle songe à vous offrir quelque chose ou à vous intéresser à propos de tel ou tel sujet.

Il s'agit d'aboutir à un paradigme ou une entreprise comme amazon pourra par exemple vous envoyer des marchandises avant même que vous sachiez que vous allez en prendre connaissance, les désirer et procéder à leur achat dans les 48 heures qui suivent l'envoi. Et ce avec un taux de retour aussi bas que le taux de scrupules de Marion Maréchal le Pen.

D'aucun applaudiront l'efficacité époustouflante d'un système ou la consommation ne fait plus débat et d'ailleurs je n'ai pas la faiblesse de croire que mes choix furent éclairés par le passé ou qu'ils sont moins dirigés aujourd'hui qu'ils ne le seraient dans ce fameux paradigme optimisé à fond les ballons.

Ils ne s'agit probablement que de s'accrocher aux derniers oripeaux de l'illusion d'être quelqu'un et de façonner sa vie, celle de ceux qui nous sont chers et plus loin la société que nous partageons tous.

Mais bordel je tiens à le faire.
Comprenez moi bien, j'adore amazon. J'ai déjà expliqué que je souhaitais que ce type d'entreprises explosent la notion même de commerce pour que toutes les échoppes diverses et variées dégagent enfin de l'espace public.

Mais ça c'est pour mieux le réinvestir avec quelque chose de précieux, d'inédit, de collaboratif et de désintéressé, je n'ai pas envie de devenir pour autant le hamster docile qu'il souhaitent façonner.

C'est en utilisant EN MASSE des outils qui garantissent notre INTIMITÉ que nous pouvons espérer rester DIGNES et transmettre quelque chose avec du potentiel aux petiots qu'on se fait chier à vêtir en PETIT BATEAU.

Merci de votre attention.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 29 Déc 2015 15:25 
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Inscription: 24 Fév 2009 18:24
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Localisation: Chez Monique
Okay karibou. Merci pour l'effort de synthèse.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 29 Déc 2015 17:59 
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Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 10049
Localisation: 15e de Huis' Treham
J'imagine une dispute avec Madame Karibou : "En fait, tu ne me connais pas si bien, Karibout'chou".

"Ouais bah j'suis pas Google, j'collecte pas tes données hein".


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 30 Déc 2015 13:27 
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Inscription: 23 Oct 2005 19:18
Messages: 4293
Localisation: Back in da place!
La question que je me pose c'est l'utilisation au quotidien d'une telle boite mail. Je n'ai pas trouvé l'info pour la partie mail reçu par tes correspondants qui n'auraient pas pris le temps de t'écrire en crypté.

Outre le fait que tu vas déjà faire chier tes potes à leur envoyer des mails chiffrés qu'ils vont devoir ouvrir en 2 temps (depuis la boite pour le lient puis dans un navigateur pour le lire, mais ça je suis prêt à l'assumer :mrgreen: ), tu vas forcément communiquer avec des gens externes (boulot, association ou achat sur le web). Si tu reçois les mails en clair d'amazon ou de voyages sncf, ça revient presque au même excepté le fait que proton s'engage à ne pas les utiliser (ce qui est déjà beaucoup) mais on ne pourra pas contraindre tout son carnet d'adresse à utiliser la clé de chiffrage.

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Sans Pellegrino
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 30 Déc 2015 19:54 
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Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Citation:
Securely communicate with other email providers

Even your communication with non-ProtonMail users can be secure

We support sending encrypted communication to non-ProtonMail users via symmetric encryption. When you send an encrypted message to a non-ProtonMail user, they receive a link which loads the encrypted message onto their browser, which they can decrypt using a passphrase that you have shared with them. You can also send unencrypted messages to Gmail, Yahoo, Outlook and others, just like regular email.


Au pire ce sera ça, le fait d'embarquer dans une solution prête à fonctionner en chiffrage total c'est déjà bien, la réalité des usages fera qu'on sera probablement amené à communiquer en clair bien souvent.

Mais je pense vraiment que proton s'il tient sa promesse pourrait aider à changer pas mal de choses.

En tout cas si j'ai quelqu'un de mon entourage avec qui j’échange parfois des mails je vais vite l'encourager à migrer sur un compte proton ou à s'en ouvrir un pour communiquer avec moi ne serait ce que pour s’éviter de galérer.

En ce qui me concerne je vais ouvrir trois comptes, un avec mon surnom pour ceux que je lis avec plaisir, un avec mon identité pour des échanges institutionnels et professionnels et un compte poubelle pour les marchands et autres saloperies.

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