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Topic perdu dans les bas-fond, je lui donne une seconde jeunesse.

Le SMC fait une saison de L1 assez marginale, mais finallement classique pour elle.

On l'a dit sur un autre topic, le SMC fait un parcours à l'extérieur (5ème avec 16pts) bien plus payant qu'a domicile (19ème avec 13pts)

Mais le plus frappant reste que l'équipe a marquée 21 de ses 29 points face aux dix premiers actuels (6V, 3N, 4D) avec une moyenne de 1.6pts par match et donc seulement 8pts contre les dix dernier du championnat (1V, 5N, 6D) avec une moyenne de 0.66 pt par match. La seul victoire étant contre l'AJA.

La réputation de robin des bois de la L1 lui va donc bien et reste symbolisée par la seule victoire d'Arles-Avignon cette saison.

Bref le SMC contribu un peu a ce classement de L1 si serré. Si l'équipe pouvait enfin battre des concurents directs afin de leur éviter de prendre des points le maintien serait dans la poche.

Il manque qujourd'hui encore 4 victoires pour assurer ce maintien. Peut-être contre les 4 équipes de haut de tableaux que nous n'avons pas encore battue et que nous devons encore jouer : Lille, PSG, Montpellier et ce samedi contre l'ASSE qui a pile poil le profil qui nous va bien.

PS : ce serait quand même bien de ne pas perdre une deuxième fois contre Arles-Avignon.

Ah mais je n'ai jamais dit qu'il fallait s'en contenter ! Je fais juste un constat. A l'image de Nancy, pour le moment, on est bien plus à l'aise à l'exterieur et les resultats le prouvent.

Je répète et continue de croire que notre maintien, on le jouera à l'exterieur cette saison.

Cinq exemples à suivre

Cette réflexion concerne d'abord Valenciennes, hôte samedi. Mais cette faiblesse à domicile est-elle vraiment rédhibitoire dans la course au maintien ? Sur les 5 dernières saisons de L1, les 3 plus mauvaises équipes à la maison n'ont pas toutes été reléguées au printemps. A part en 2006, où le trio des condamnés Ajaccio - Strasbourg - Metz était aussi celui des cancres à domicile, au moins une équipe mal en point dans son antre a pu se sauver chaque année.

En 2007, le PSG, 18e à domicile avec 7 défaites et 5 nuls, avait compensé loin du Parc pour accrocher une 15e place finale. En 2008, au tour de Sochaux, dans le dur à Bonal (3 victoires, 9 nuls, 7 défaites) mais auteur de 7 succès et 5 nuls en voyage, 14e sur la ligne d'arrivée.

Idem pour Lorient et Le Mans en 2009 : les Merlus, 18e plus mauvaise équipe à domicile avec 7 défaites et 7 nuls, avaient grappillé 5 victoires et 8 nuls loin du Moustoir pour terminer le championnat en 10e position. Défait 9 fois à Léon-Bollée, Le Mans s'était aussi sauvé en accrochant la 16e place. En 2010, Nancy avait égaré 35 points sur 57 à Marcel-Picot, mais avait fini 12e grâce à 7 victoires et 5 nuls en déplacement !

Ces stats entretiennent l'espoir, mais Malherbe ne peut pas oublier que les équipes précitées demeurent des exceptions. Depuis 2005, sur 15 équipes condamnées en fin de saison, 10 figuraient aussi dans le trio des plus mauvais élèves de L1 à domicile.

Depuis que le championnat est définitivement repassé à 20 clubs, c'est-à-dire en 2002-2003, « seulement » 39 points en moyenne ont suffi pour sauver sa peau en L1. Mais les différences d'une saison à l'autre ont parfois été énormes.

En 2004-2005, Caen s'était arraché les cheveux en établissant le record de l'équipe reléguée avec le plus grand nombre de points (42). Et quand Malherbe, avec ses 32 unités actuelles, constate que 33 petits points auraient suffi la saison dernière pour demeurer parmi l'élite, il a de quoi se montrer circonspect.

Le championnat 2010-2011 ressemble à un gros embouteillage : les différences de niveau entre la plupart des équipes sont minimes et font cauchemarder les pronostiqueurs. En janvier, certains observateurs commençaient même à imaginer un maintien à 43, 44 voire même 45 points, vu les cadences affichées par la majorité.

Depuis, une forme de retour à la normale semble s'opérer. Sur les 6 dernières rencontres, Lens (19e) et Monaco (18e) ont engrangé respectivement 3 et 6 points : au rythme qui est le leur depuis le début de saison (1 point par match), impossible pour ces deux clubs de se maintenir. Si ce contexte perdure, la barre des 42 points généralement visée par les candidats au maintien sera largement suffisante.

Caen, 6 longueurs d'avance sur la zone rouge à 12 journées du terme, a profité en 2011 d'une sacrée embellie pour respirer un peu. C'est drôle à dire et ça va être compliqué à tenir, mais le SMC, avec ses 14 points sur 21 possibles, navigue depuis janvier au rythme d'un prétendant à la Ligue des Champions, seulement devancé par Rennes et Marseille sur la période !

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