Je me permets de copier le tout ici parce que c'est assez intéressant :
Citation:
Vincent Planté à la croisée des chemins
SM Caen. Comme tout le monde, le portier accuse le contrecoup de la relégation. Il pourrait être amené à rebondir ailleurs, comme Sorbon ou Lemaître.
Cap au Nord ? Bien avant que la relégation caennaise ne soit consommée, la rumeur expédiait déjà Vincent Planté vers Lille. Maintenant que le couperet est tombé, dans un bruit sourd, elle n'en finit pas d'enfler.
L'intéressé, malgré tout, campe sur ses positions. « Non, il n'y a rien de signé avec Lille, soutenait-il samedi soir, en tournant le dos au stade d'Ornano. Non, il n'y a même aucun contact. » Au Nord, pourtant, le nom de Planté revient comme un boomerang dans l'entourage du club, où on parlerait même d'un accord verbal antérieur.
Le Losc vient certes de confirmer Ludovic Butelle, mais il cherche à pallier le départ de Grégory Malicki. L'idée de base consisterait à reconduire un tandem de gardiens placés sur la même ligne de départ au lancement de la saison. Planté fait partie de la short-list établie par les dirigeants lillois, avec notamment le Monégasque Ruffier.
Le gardien caennais possède un double avantage. Primo, il sort d'une saison réussie, ainsi qu'en témoigne sa place de n°3 au classement des étoiles de notre confrère France-Football. Secundo, c'est un Ch'timi, né à Marquette-les-Lille et dont la carrière a pris tournure à Wasquehal.
À 28 ans, Planté pourrait légitimement avoir envie de changer d'air. La solution lilloise l'autoriserait à demeurer en L1. S'il dément la piste lilloise, il n'exclut pas un départ : « Il faut déjà qu'on discute avec les dirigeants de Caen. Il est aussi possible que je reste. On verra. »
L'interrogation Lemaître
Après 6 saisons de bons et loyaux services, le recordman du nombre de matches pros joués par un gardien au Stade Malherbe (167 en championnat) veut d'abord amortir le choc de la descente : « Contre Bordeaux, on a fait ce qu'il fallait, ce n'est pas samedi que notre relégation s'est jouée. »
Son départ, mais aussi celui de Nicolas Seube, marquerait la « fin d'un cycle » dans le groupe des cadres. « On s'entendait bien, j'espère qu'on ne se perdra pas de vue. » Une phrase lourde de sens sur les migrations possibles à Malherbe, dont Reynald Lemaître pourrait faire partie, après 10 ans au club. « J'ai encore deux ans de contrat, on va discuter », évacuait l'intéressé samedi soir.
Ses performances dans son nouveau rôle de latéral gauche, où il a quand même disputé 35 matches, ont attiré quelques regards, en France et même en Angleterre. Mais samedi, Lemaître nageait encore loin des questions d'avenir.
En plein cauchemar : « On avait pourtant un meilleur effectif que l'an passé, mais les erreurs individuelles se sont empilées, on n'a pas su se sortir du trou de 15 matches sans victoire. Quand on ne parvient plus à produire du jeu, il faut compenser par de l'impact, des gros gabarits, mais ici, on n'en a pas, alors c'est plus dur... » Comme beaucoup, il parle d'« énorme gâchis. On s'est réveillés beaucoup trop tard. » Et le train a filé.
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Ca sentirait quand même moins la loose si on arrivait à garder ces quelques joueurs en plus de Proment.