Karibou a écrit:
Mais puisqu'un candidat écologiste perdrait invariablement au second tour sauf peut être si 5 centrales EDF entraient en fusion pourquoi se faire chier à se présenter aux présidentielles ?
Parce qu'ils considèrent que leurs idées sont suffisamment importantes pour être représentées au moment de choisir le type qui va diriger les orientations prises par le pays dans les 5 années suivantes?
Quand aux postes au gouvernement, on sait très bien que la Veme laisse le pouvoir majoritairement au président et/ou au premier ministre. Laisser le ministère de l'écologie à un type d'EELV ne produirait rien de différent, il n'aurait pas de marge de manœuvre suffisante. En plus, l'écologie politque s'étend à tous les champs de la vie en société, et pas seulement à ceux concernés par ce ministère.
Ce serait le meilleur moyen de discréditer leur propre parti. Mais je leur fais confiance, ils y viendront.
Arthur a écrit:
En même temps, la personnalité du candidat a clairement son importance, ne serait-ce qu'à raison de ce que le Président élu ne se contente pas d'appliquer le programme pour lequel il a été élu (et encore faudrait-il qu'il l'applique vraiment), mais qu'il est censé diriger un poil le pays pendant 5 ans et répondre aux difficultés qui ne manqueront pas d'apparaître ici ou là.
Oui. Tu ne nieras pas que le fait que Joly ait un accent allemand, que Royal plaise aux vieux, que hollande fasse un régime et que Aubry ait l'air actuellement fatiguée n'ont rien à voir là dedans.
Et si le programme est bien défini à l'avance, comme tu le disais, la personnalité du candidat perd en importance. Si en plus ce programme a été établi de manière collégiale, le choix du candidat importe relativement peu, à condition qu'il soit capable de respecter ce programme. Partir du principe que les programmes ne sont pas appliqués pour dire que la personnalisation est nécessaire, c'est dire que ça ne marche pas parce que ça ne marche pas.