François de Malherbe a écrit:
benkb a écrit:
François de Malherbe a écrit:
M.O.P a écrit:
Quelqu'un a vu Dunkerque (pas au ouksé...) ?
La critique a l'air assez unanime dans le bon sens.
Point de vue britannique, photographie superbe !
J'aurais trop à dire pour le reste.
Nolan ne sait pas filmer correctement une scène d'action.
En partant de ce constat, je n'attend pas trop d'un film de guerre de sa part.
J'y allais déjà un petit peu de mauvais gré avec l'assertion grotesque suivante : "
L'événement qui a changé la face du monde".
Ca ce n'est qu'un slogan publicitaire, admettons qu'il ne fasse pas partie du film ; le ton de la production est donné par la morale de l'histoire telle qu'elle est explicitée à la fin : l'incapacité "de l'ancien monde" anglo-français face au monstre qui n'est jamais nommé ou montré (comme cela il est certainement interchangeable) ne peut que se confier à la supériorité immanente du "grand frère" du "nouveau monde" (sic).
Etant un film de fiction basé sur des événements historiques, ce n'est pas un document d'histoire et il a évidemment un parti pris; que celui ci nous plaise ou non ce n'est pas réellement un soucis tant le parti pris est clair. Il prend certainement de grosses libertés sur le déroulement effectif de la bataille, mais au moins autant pour des raisons de dramatisation que pour des raisons idéologiques. C'est essentiellement un film d'atmosphère, et ne connaissant pas ce qu'ont vécu les acteurs de la bataille, je veux bien croire que les impressions et les sentiments d'abandon, d'impuissance, d'inutilité, et de danger face à l'ennemi et face à la mer soient parfaitement bien reconstitués, sur la plage, sur les bateaux, dans les avions..
Le problème vient de ce montage absolument grotesque, une gabegie sans nom qui mélange allégrement les anecdotes, pourquoi pas, mais d'une façon totalement incohérente: les heures du jour, l'état de la mer et du ciel, les actions elles même, tout est sens dessus dessous, c'est un foutoir complet. Le tout rythmé par une bande son lourdingue, deux heures sans discontinuer de tic tacs horlogers pour bien faire comprendre que y a urgence. C'est bien pour des raisons cinématographiques que le résultat ressemble à une grosse bouse fermentée.