Simply the Best a écrit:
Jon Machin a écrit:
Simply the Best a écrit:
Avec des enseignants ayant une si belle capacité de réflexion, c'est vraiment étonnant que les élèves soient aussi mauvais.
comment il t'a mouché ?
alors le collabo de la 1ere heure , qu'est ce que tu as dire avec ton clape merde ?
ah ! mais on ne doit pas te parler comme ça, à la clinique du vieux gland !!!
> Qui est mouché gros balourd?
Apostropher les gens en les accusant de nazisme je croyais que cela ne se faisait plus depuis des années sauf de la part de quelques déficients mentaux de l'extrême gauche.
Et en plus de la part d'un prof représentant soi-disant le savoir et surtout la retenue, c'est assez affligeant.
Les victimes des camps de concentration apprécieront...
Bon, alors, je vais changer de ton.
Il s'appellait Samuel. Il avait une maison du côté de Bénouville. Il y est mort il y a quelques années, très vieux, très malade. Il aurait pu mourir bien avant, lorsqu'à 17 ans il s'est retrouvé sur le quai de triage à Auschwitz. Mais non. Revenu de l'enfer, il a tenu à témoigner, surtout auprès des jeunes. C'est comme ça que je l'ai rencontré. Pendant plusieurs années, il est venu face à mes élèves pour leur raconter le mal absolu et leur passer le flambeau de la résistance face à ce mal. Et puis il est devenu mon ami. J'ai visité Auschwitz en sa compagnie. J'en ai chialé à ne plus pouvoir m'arrêter. Pas lui. J'ai aussi rencontré Annette, qui était la seule survivante de sa famille embarquée au Vel d'Hiv', en 1942. Elle aussi, chaque année, tenait à venir dans les classes. Parce que c'était "son devoir", disait-elle.
Pourquoi raconter ça ? Pas pour me faire mousser, je ne suis pas le seul prof à connaître ou à avoir connu des survivants de la Shoah. Juste pour vous signaler, sombre crétin, que ces deux survivants dont je peux parler seraient en droit de vous demander pourquoi vous utilisez leur histoire pour tenter misérablement de justifier votre réthorique nauséabonde et surannée. Ils ne vous ont rien demandé. Quand ils veulent bien qu'on utilise leur histoire et leur mémoire, c'est vers nous, les enseignants, qu'ils se tournent et pas du côté des réacs de votre genre.
Vous doutez de mon savoir ? Fort heureusement, je n'en ai pas besoin de beaucoup pour vite comprendre à qui j'ai affaire. Vous doutez de ma retenue ? Face à des énergumènes de votre genre, je n'en ai pas et n'en aurais jamais.
Pour terminer, je ne suis ni d'extrème-gauche, ni même déficient mental. C'est beaucoup plus compliqué que ça. Trop compliqué pour vous, de toute évidence. Au moins aussi compliqué que le mercato.
N'attendez plus aucune réponse de ma part à vos possibles réactions.