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Ca me fait penser a des critiques de cinéma qui vont voir le film mais qui se souviennent a la fin qu'ils n'aiment pas l'héroic fantasy...

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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

Le point de vue du film est complètement hors sujet. Bilbo, c'est un conte d'apprentissage, on voit tout le délire des yeux du hobbit, on découvre la forêt quand les personnages traversent les buissons, Radagast, Saroumane, Gandalf, ce sont des fantasmes, parfaitement irréels, tout comme n'importe quelle menace de l'histoire!

Ce point de vue stratégique du conseil blanc, le filmage à l'avance de ce que la compagnie va rencontrer, l'explication du pourquoi et du comment avant que la menace ne crève l'écran, justement cette grosse énigme qu'est "le trésor du dragon sous la montagne"... tu ne le montres pas avant que ça arrive, pas dans une adaptation de Bilbo, jamais. Après j'ai rien à dire sur la direction artistique, ni sur Radagast, ni sur les chansons des nains tout ça c'est très cool.

SI!! 2 points négatifs!
1) Les CGIs sont plus dégueulasses que dans LOTR, les Urukai ça doit être des acteurs live bordel, là ça ressemble à rien.
2) Les couleurs délavées par la 3D. Je veux voir la suite en 2D.

Le film est très joli tout en étant plus "réaliste" que le Hobbit 1 (où les accessoires, le maquillage, la lumière et les effets spéciaux donnaient parfois l'impression que les personnages étaient en latex). Mais c'est vrai que le Hobbit 2 est moins grandiose que les 4 films précédents. Et ça m'emmerde de faire ce constat ! Je précise que je ne connais pas l'œuvre de Tolkien, donc je compare seulement avec les autres films de Jackson.
Jusqu'ici, j'avais été comblé du point de vue émotionnel : des frissons, du rire, de la peur, beaucoup de larmes de joie et de tristesse. Bref, les yeux humides à la fin de chaque visionnage, toujours cette sensation d'avoir une vie de merde par rapport aux aventures de nos héros.
Ben là, rien du tout ou pas grand-chose... Alors que ça démarre tambour battant et que ça multiplie les lieux d'action. Pas de scènes mémorables que je pourrais revoir des dizaines et des dizaines de fois, contrairement aux 4 films précédents. Même constat pour la musique, rien de transcendant, ne serait-ce que 15 secondes. C'est franchement étrange... Et ça explique peut-être que certains moments ne sont pas aussi épiques qu'ils le devraient (ou le pourraient). Quant à la fin, on dirait une pause TV faite pour la publicité, à l'instant le plus dramatique (jusqu'ici, il y avait au moins une sorte de répit, de chapitre terminé, même si on savait que la guerre allait repartir de plus belle).

Attends la bataille des Cinq Armées, elle va bien durer 2H...pour queud' de pages dans le livre

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Les jaquettes de babo

Ta remarque revient à dire qu'on doit se couper de tout sens critique, quand on regarde un film d'un genre qu'on aime bien.

Je trouve que beaucoup de ceux qui aiment l'Héroic Fantasy, aime tout sans trop de discernement.
Je pense notamment à la tonne de rolistes capables d'acheter n'importe quel jeu/film/produit dérivés estampillé "héroïc fantasy" ou maintenant "steampunk".
Beaucoup d'entre eux ont désormais 30/40 ans et ont un pouvoir d'achat conséquent.
Ça en devient ridicule. Pour vérifier, aller voir sur les sites de financement participatif sur les thématiques de jeu de rôle.

Le Hobbit est un produit calibré destiné à ceux qui aiment le genre d'Héroic fantasy qui se sentent (comme moi ou benkb) obligé de voir le film, et au moins de 13 ans.
Nous sommes de gros pigeons. Et ce film répond à la commande : c'est beau, c'est long et y a des elfes et des nains. Mais ce n'est vraiment pas terrible.

Il y aussi un facteur important: pendant des années nous avons eu droit à des purges sans noms (les donjons et dragons par exemple, même la série animée) et uniquement quelques références potables dans le domaine de l'héroïc fantasy porté au cinéma (Willow, Legend, Conan...) Pendant longtemps on a pris les rôlistes et amateurs de fantastique d'autistes attardés déviants, voire satanistes. Les auteurs qui s'emparaient de ces phénomènes n'y comprenaient souvent rien et faisaient de la bonne grosse merde.

Voir arriver un Lord of The Ring de très grande qualité (fait par un Peter Jackson clairement fan et connaisseur), pour cette communauté de rôliste, ça a été une bénédiction (puis une malédiction pusqu'un pan de cette culture est devenue tout public avec les conneries que ça engendre - un peu comme quand le web est devenu moins élitiste, ça a été horrible pour beaucoup).

Aujourd'hui c'est pareil pour les jeux videos et jeux de rôle orientés a priori vers ce genre de public. Sauf que je suis désolé, mais Dragon Age, Fallout 3, ADD4 et compagnie, leur cible sont les nouveaux geeks rôlistes, pas le noyau dur des rôlistes historiques. D'où les kickstarters de Wastelands 2 et autres héritiers de nos légendes désinfecté de tout ce qu'a pu apporter la vague tout public apportée par LOTR (et les consoles, on en parle pas assez). En mal de sensations, et ayant maintenant des moyens, ben on saute sur tout ce qui ressemble à des trucs de niches hardcore fait pour nous les vieux rôlistes grincheux. Oui par contre c'est vrai, on saute sur tout et n'importe quoi (Shadowrun par exemple). Mais merde, nos icônes peuvent se doter de putain de moyen de nos jours, faut nous comprendre, on veut en profiter à mort!

Pour The Hobbit je ne fais pas de procès d'intention à Peter Jackson, je dis juste que c'est raté car il a imposé le type de narration et le point de vue de Lord of The Ring à ses nouveaux films, dans un soucis de continuité artistique.

Je te comprends pas là du coup.

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J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.

Ben en fait, on pouvait reprocher deux trois trucs à LOTR: un peu pompeux/sentencieux, la disparition de quelques scènes du premier volume (les hauts des galgals, Bombadil) pour faire plus "sérieux" et "terre à terre". Un peu de longueurs dans le 3e opus aussi, mais ce sont des choix cohérents avec le style de l'oeuvre, le type de narration, et puis c'est un énorme boulot d'adaptation, c'est beau, c'est assez impeccable (la musique me saoûle moi, les 3 mêmes thèmes répétés sur 10h ça gonfle, mais ça semble pas partagé comme avis).

The Hobbit, le bouquin, est pas sérieux, drôle, naïf, c'est de l'aventure incroyable vue par les yeux d'un (quasi) gosse. Donc ces mêmes choix dark/dramatique/gros péril ici ça ne fonctionne pas. En plus le soin sur les décors, les personnages, même la musique (1 nouveau thème), on est un bon cran en-dessous de LOTR. On est devenu difficile aussi.

ok merci.

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J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.

Pour Tom Bombadil, il me semble que Jackson n'a pas voulu faire + sérieux, juste suivre une logique de narration : pourquoi s'attarder sur ces pages et ces événements quand la quête reste de détruire le + rapidement possible l'anneau.

Il reprend un peu Bombadil dans "l'arc" Ents, en tout cas l'esprit.

Par contre c'est vrai que j'ai également trouvé la fin de retour du roi un chouïa trop longue.

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Les jaquettes de babo

Surtout que Bombadil, c'est le type qu'ils rencontrent au bout de seulement 100 pages et qui :
-s'en bat les steaks de l'anneau
-peut le mettre sans disparaitre, voir le faire disparaitre.

Donc bon, je pense que dans le film, ça en aurait mis un coup dès le début au côté méga dangereux de l'anneau unique.

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Bon je regrette pas d'avoir regardé ce bon petit film juste que pour la presta de 3 acteurs‚ dont l'actrice principale‚ excellente. touchant par sa tendresse et sa sensualité.

A voir en VO imperativement‚ la version FR est à chier.

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J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.

Suis allé voir Suzanne de Katell Quillévéré avec que des bons acteurs en d'dans.
Il s'agit d'un drame français lacrymal façon la petite marchande d'allumettes fort bien réussi, François Damiens assure très fort dans ses chaussures (il m'a fait chialer le con) et ça a beau être français ça ressemble pas à un putain de telefilm.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

Je pensais aller le voir mais maintenant que je sais que ça t'a plu, j'hésite.