Simply the Best a écrit:
Gagner c'est avoir une majorité même relative qui permet de faire appliquer son programme.
Or ce n'est pas le cas du NFP.
Alors non.
Gagner, c'est arriver en tête.
Avoir "une majorité relative qui permette de faire appliquer son programme", ça s'appelle gouverner et c'est autre chose. On voit juste que les deux peuvent ne pas être lié, et ça reste un problème démocratique.
Ce genre de remarque montre une absence de culture politique globale, car jamais un espagnol - pour ce que Je connais le mieux - ou un italien, un allemand, un scandinave ou un britannique ne dirait ça. Gagner, c'est être en tête et avoir la primeur du droit de chercher une majorité, c'est comme ça que fonctionne un régime parlementaire, ce vers quoi tend la Ve lorsque le PR n'a plus autorité sur l'Assemblée (et c'est pas un hasard si Je le dis comme ça). Gouverner, c'est trouver la coalition qui permette, non pas de faire appliquer son programme, mais ne pas se faire renverser ; c'est pas exemple le cas des gouvernements dits "minoritaires" comme il y en a eu en Espagne.
La logique politique, parlementaire, quand on respecte les institutions, la démocratie et le vote, c'est, quand on est PR et dans l'ordre :
1 - Convoquer les représentants du NFPb et leur donner 1 ultimatum, celui de proposer une coalition parlementaire qui puisse former a minima un gouvernement minoritaire
2 - a l'expiration de l'ultimatum et comme probablement, ce sera un échec (et tant pis pour les français), proposer la même chose au président du groupe Renaissance
3 - sił n'y arrive pas, pour le fun, il peut demander au groupe RN d'y essayer et là, c'est certain, ça marchera pas
4 - derrière, il n'y a que l'option d'un gouvernement technique en attendant de pouvoir redissoudre (bah oui, dans les vraies démocraties parlementaires, en cas de blocage, l'assemblée est redissoute et du coup, les blocages sont moins fréquents), ce gouvernement se contentant d'expédier les affaires courantes et de voter un budget le plus consensuel possible (donc sans appliquer aucun programme), soit un gouvernement d'union national associant large en attendant qu'un débouché se présente.
Mais le blocage, il ne vient que d'une chose : une dissolution intervenue à un moment idiot.
Il doit peut-être y avoir d'autres voies, mais Moi Je ne les vois pas. La seule chose que Je sais, c'est que Emmanuel Macron, vous aimez bien le détester, mais en même temps, il fait plus que quiconque pour montrer que la Cinquième République n'est plus adaptée à rien.