le retour de le Natza a écrit:
j'ai l'impression que "la dette" est à Bayrou ce que "l'immigration" est à Le Pen. Un genre d'épouvantail vide de sens, sur lequel s'agrègent tout et rien, qui catalyse les peurs, les fantasmes et explique tout nos maux.
la dette on en a rien à branler, nous sommes un pays solvable, point. La dette ça fait peur, maintenant tu dis:
tu as un pib de 100 et une dette de 20
tu empruntes pour investir
tu as desormais une dette de 25
sauf que ses investissments font passer ton pib à 130
alors oulalalalalala, attention mesdames messieurs, nous sommes encore plus endettés!!!!!
bah oui, mais nous sommes aussi plus riches, c'est fou non?
alors en attendant des gens te disent "oui mais la dette" et des gens pensent que les immigrés leur volent leur travail
> Ton raisonnement Natza pourrait tout à fait valable et c'est d'ailleurs l'argument de ceux qui veulent relativiser le poids de la dette (comme Jesperolsen je crois).
Le problème c'est que l'endettement de la France n'est rien lié à des investissements destinés à l'avenir.
Demande aux chercheurs si l'état investie massivement pour les nouvelles technologie, les énergies alternatives, la recherche géntique etc...
Chacun sait que les emprunts d'état servent à rembourser ... le train de vie de l'état qui par essence ne crée pas de nouvelles richesses.
Alors bien sûr on peut toujours essayer de se cacher derrière son petit doigt mais la proposition de Bayrou d'interdire constitutionnellment tout déficit de fonctionnement est à mes yeux un très bonne initiative.