www.forumsmc.com

Le second tour Mélenchon/Zemmour fera, de toutes façons en cas d'égalité, de tractations d'alliances.
Chirac en 2002 , avec un score de dictateur a été rallié naturellement sans courrir après, par une bonne partie des "républicains".
Il a gouverné , + ou - en tenant compte de la largeur du spectre d'électeurs, tout en , il avait aussi l'art de l'arrangement, se comportant comme un élu à 80%.
Large.
Quand c'est serré, si c'est serré 50%/50% , en cas de duel des extrêmes , chacun s'appliquera à se diluer en fonction des alliances (j'imagine mal le système qui se dit républicain, le spectre qui gravite autours du centre aller se coucher) et se dissolvera finalement dans le reste des partis perdants, qui seront décisifs. On aurait déjà vu dans ce cas des gouvernements avec des ministres de partis différents, mais de la même palette , même registre et même couleur politique.
La droite LR finirait ainsi par " éduquer " en faisant le mentor pour Zemmour, qui coupera le ruban avec des ciseaux et fera vomir 80% des français au réveillon, tandis-que quelques cadors DZ droite auront les ministères. Pécresse à Matignon, en cas de score bien positionné.
La gauche serait ralliée, par une partie de ben ...la gauche, PS , Vert, qui peuvent en cas de recherche de % décisifs peuvent compter quand même et même , ce qui ferait hurler certains , une partie gauche LREM.Mais pour gagner , il faut s'élargir, au second tour. À la base en politique on a une idée , mais on discute on négocie et on s'adapte : il faut intégrer parfois celle des autres et concrétiser la sienne.Une synthèse adaptative, une sorte d'évolution.
Les partis perdants, au nom de la République s'allieront , officiellement Tartuffes officieusement pour garder la main sur la V et pas la laisser.
Et , toujours en cas de Mélenchon/Zemmour les négociations ne se feront pas que sur la base alliances négociations appels aux votes , mais on peut imaginer aussi des arguments que l'on imagine pas.Tous les coups sont permis, la France n'est pas un champ avec 13 habitants.
L'expérience ne manque pas d'intérêts, mais hautement instable et périlleuse pour la république, les institutions et la cohésion institutionnelle et sociale du territoire.
Historiquement, on dit que les français aiment l'alternance, autour du centre.Mélenchon/Zemmour est , à mon avis improbable.
Et la campagne électorale ça va vite.Les sondages les opinions tout ça.Je vous demande de vous arrêter. Au revoir...et mangez des pommes.

Pour qu'il y ait un tel duel, il faudrait d'abord que Macron renonce à se présenter ce qui est hautement improbable.

Oui, encore plus improbable qu'il ne se trouve pas au second tour.
La main sur le pouvoir c'est important.Autant JLM est une vieux renard et un homme politique habile et rôdé, quoique assez têtu pour ne pas faire de concessions, au risque de perdre, autant Zemmour finira avec la tête bien positionnée par 2 hussards un peu grognards prêts à l'assumer, dans une bouche d'égout, je dirais à la période de l'entre 2 tours.
La question c'est : mais que fait-il là ? Peut-on prendre ainsi les français à ce point là pour des imbéciles ? Est-il un pantin qui divise les voix du FN? (à ce titre on l'aime bien et son rond de serviette est assuré à vie dans les médias , d'où il vient d'ailleurs et auxquels il émargeait encore il y a peu?).Il reste dangereux en cas d'alliance extrême droite au second tour, son aéropage motivé en tous cas.
Bon voilà.
Et on sait que, une fois sur place, le président choisit le dernier moment pour se présenter. Pas seulement pour éviter de déménager pour 15 jours, mais affinant son programme en fonction de celui des autres, en prenant connaissance par les sondages des attentes des électeurs. Il copie, le programme des candidats annoncera "Je sais pas" et celui de Macron "moi non plus".
Il se présentera , bien sûr, et sera , ça devient d'ailleurs ennuyeux le second tour, le candidat de la république contre le candidat de l'extrême. Il manque un vrai débat d'entre deux-tours, avec de vrais arguments.C'est intéressant, intellectuellement structurant et positif pour le citoyen et , en plus , à l'échelle de l'État et de la Nation, ça permet d'avancer un peu plus vite.
Mais peut-être ne faut-il pas.
Je sens quand même un candidat surprise, pas au second tour, où un Mélenchon/Macron serait possible si au contraire comme je le pressent, un candidat de gauche, fait la surprise.L'ancien électorat PS devra choisir et Macron pourrait ne pas faire le plein si JLM est " soluble ".Ou une Hidalgo devant Pécresse et qui récupérerait , dans une alliance PS/LREM et en attendant les législatives, un ministère.Mes voix=mes idées.
En fait, il y a pas mal d'hypothèses... Je vais aller voir les bookmakers anglais.En 2010, il y en avait qui avaient maintenu un DSK en prison et miser Sarkozy ET Hollande, qui avait une cote de bourrin par rapport à DSK était rentable, d'autant plus qu'il était officiellement investit.Mais , au delà des sondages commandés et façonnés pour manipuler l'opinion via les médias (les vrais sondages restent privés), les bookmakers anglais, sauf erreurs grossières si ils s'en fichent, ont une force d'estimation assez puissante (ils commandent un vrai sondage par exemple) et surtout, surtout, un point de vue independant.Et reste à ce titre un source d'information ouverte , bien qu'inaccessible pour un français (jeux =monopole d'État), mais un VPN un proxy suffit.
Les vraies infos TV francophoned sont sur les bonnes TV belges ou Suisses.Ils ne parlent pas des mêmes choses.Il n'y a pas le bruit qui dilue la vraie info, juste le nécessaire.
Arte du soir reste sérieux , tout de même.

Le #Rousselrendlargent prend de l'ampleur sur Twitter.

Le candidat de gauche préféré de la droite va certainement être débranché par son parti.

Très bien résumé.
La "hype" Roussel dont on parle tant, elle vient surtout de gens qui voteront à droite qui croient s'encanailler.
Après, Je reste mauvaise langue car depuis ses buzz, il a réussi à doubler ses intentions de votes pour flirter avec les 3%.

_________________
Tel est mon bon plaisir.

Il a des grosses idées de merde, certes. Mais en quoi berne t il les électeurs plus que les autres? Dans a l'art de berner je donnerai plus la palme à macron.

Roussel sur BFMTV

"Moi je ne suis pas pour l'interdiction de la viande , de la chasse, des sapins de Noel et du tour de France.
Moi je mets du rouge dans mon verre "

Excellent ! Depuis Georges Marchais . Nous n'avions pas connu un "vrai" communiste et si on met de côté les questions économiques, les vrais communistes sont vraiment des bonnes personnes.

Il est où Poutou ?

_________________
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.

En galère de parrainages.

_________________
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

Ce qui serait quand même cocasse quand on pense que c'est probablement ce même parti qui organise ça...

J'ai malgré tout du mal avec l'intransigeance vis à vis de cette situation. C'était déjà pareil avec les assistants européens du RN. Cet argent irait dans les poches de quelqu'un de toute façon puisque le député peut le dépenser à sa guise. Ce serait mieux qu'il aille améliorer le quotidien des vrais assistants parlementaires qui triment mal payés, mais si on se fait l'avocat du diable c'est surtout préjudiciable pour ledit député qui ampute une partie de son budget et doit donc composer avec moins de personnel.

J'étais beaucoup moins compréhensif quand il s'agissait de caser fiston comme Fillon déjà.

Il faudrait surtout envisager de raboter ce budget qui aiguiserait moins d'appétit et fixer un salaire pour l'assistant. Une fois payé un ou deux assistants parlementaires décemment, il ne restera plus rien pour magouiller.

_________________
Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)

Quand on génère du flou, on crée les conditions pour ces situations abusives. C'est quand-même pas la première fois qu'on parle de l'opacité de ces budgets mais manifestement il ne vient à l'idée de personne de clarifier la situation.

_________________
Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)

+1
Et de régler la situation des vrais assistants parlementaires qui est vraiment d’une précarité hallucinante.

Il faudrait déjà que l’employeur soit l’assemblée et non plus le parlementaire qui ne serait que le responsable fonctionnel (et le recruteur, évidemment), clarifier et normaliser les rémunérations sur la base d’une grille transparente et donc définir des ensembles de missions (secrétariat, communication, travail juridique, conseil politique c’est déjà pas mal). 5 collaborateurs par parlementaire en circo et à Paris, rémunérés par l’assemblée et le parlementaire doit être en mesure de prouver en tant que responsable hiérarchique le travail fait par les collaborateurs. Et certaines fonctions (secrétariat, juridique) devraient être recrutées de manière statutaire (des fonctionnaires ?) quand les autres seraient recrutés à discrétion par le parlementaire, mais la composition du staff publique.

Pour le moment, en plus de sa propre indemnité, le parlementaire dispose d’une enveloppe pour recruter qui il veut, quand il veut, comme il veut et en payant les gens comme il le veut tant qu’il reste dans son enveloppe. Et si il y a reliquat, il n’est pas dit qu’il doit rendre le pognon.
Les assistants sont corvéables à merci (pas d’horaires, ni de week-end, ni de férié), sont facilement licenciables et le sont automatiquement dès que leur élu perd son mandat. Cerise sur le gâteau, ils n’ouvrent aucun droit au chômage.

_________________
Tel est mon bon plaisir.

Il y a tellement de paramètres qui définissent le travail lié aux mandats.Taille circonscription , population, activités, élements géographiques.Rapportés aux rapports entretenus avec l'État. Et le temps. La masse de travail pourrait y être aléatoire.Il y a toujours un minimum, des moments cycliques forts selon le calendrier mais surtout l'imprévisible qui demande de bosser 96h/4j ou rien du tout pendant 240h/10j.
Trop flexible.D'où le recours qui peut paraître abusif , sans être de l'esclavage subit, aux stagiaires-militants-scribouillards-synthetiseurs-analystes-photocopieurs-serveur de café en répondant aux SMS, qui profitent de l'expérience pour se lancer dans le milieu.Sous payés oui.Volontaires oui.Correctement traités à leur juste valeur...ça dépend d'eux, surtout de cellui qui l'emploie.Capacités, dévouement, patience, la patience et le temps en politique,..C'est un travail où certains peuvent être sous-exploités, sur-exploités quand certains paieraient pour se monter un réseau et connaître les ficelles à tirer.
Le cadre du travail d'assistant parlementaire est assez variable et indéfinissable, unique de part la circonscription, l'élu et le contexte, pour que des conventions collectives soient en soi prèsqu'un frein.

Élastique.Corvéable.Prompt au secret pour pas un rond.SMIC/minute.Retour d'ascenseur si travail fait monter le boss un peu plus haut.Sinon rien ou pire que rien, à discrétion.

Ah, oui je viens d'en trouver une.
En fait , il faut surtout une grosse motivations.
Avec 1/10ème de la motivation nécessaire, on devrait en se crevant largement moins faire manager au McDo , hôtellerie/restauration ou commerce voire bâtiment.
C'est pas une carrière pour gagner l'argent nécessaire pour se payer ci ou ça ou élever une famille.C'est un marche-pied, un strapontin.Après, ça paye, ou pas.
Mais demandons à la petite Marine, qui n'a pas hésité à enfoncer son papa-trop mou à l'approche d'être élu et qui se couchait en sortant une polémique hara-kiri , donc sans perdre la face vis-à-vis de son électorat hysterisé-, et qui n'a pas , ensuite, oublié de mettre aussi les valeurs familiales en avant , pour avoir sa place , car il faut savoir flatter mais aussi zigouiller, et si ça marche ou pas.
Si ça paye ou si, au bout du compte, on entre dans un bureau assistant et on finit par y embaucher des assistants à son tour tout naturellement, à force de prendre de la bouteille sous la table avec le pot et l'argent du beurre.

Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché

Ouiiin Ouiiin

Édit : La fonction d'assistant parlementaire exigerait plutôt une certaine indépendance d'institution.Il n'est au service que de l'élu et repart avec.Une circonscription , ouais et après ? Un autre élu, même d'un même parti n'aura pas les mêmes besoins, même cadence, même procédures et surtout, surtout, même confiance.Les papiers tu les retiens, si tu veux durer et monter, et tu les bouffes avant de sortir du bureau.
TOUT le dossier.

Presque +1. Ce statut d'A.P. est médiéval. Mais confier un secrétariat juridique à des titulaires faut pas déconner, l'affaire mérite un peu plus de sérieux.

_________________
Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?

Il est probable que Roussel passait une bonne partie de son temps d'attaché parlementaire pour travailler en fait pour le parti. Mais c'est incomparable avec Pénélope qui ne faisait que détourner au profit de son foyer une bonne partie de l'enveloppe attribuée à son mari.

Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché

Bon, évidemment, c'est l'Huma, donc pas forcément très objectif sur ce sujet.

Polémique. Fabien Roussel se défend d’avoir bénéficié d’un emploi fictif

Pour Mediapart, le candidat PCF à la présidentielle n’était pas réellement assistant parlementaire entre 2009 et 2014. Le dirigeant communiste affirme que si.
Fabien Roussel était-il un « assistant parlementaire fantôme » de 2009 à 2014, comme l’a écrit dimanche soir Mediapart ? « Mais c’est hallucinant cette histoire ! Bien sûr qu’il était mon assistant parlementaire. Il était très investi et efficace », répond d’emblée l’ancien député PCF du Nord, Jean-Jacques Candelier. Nos confrères du média d’investigation indiquent de leur côté que, « malgré de nombreuses sollicitations », le candidat du PCF à la présidence de la République « n’a pas été en mesure de produire le moindre élément matériel permettant de retracer ses activités d’assistant pendant cinq ans ». « Je vous confirme que je voyais Fabien tous les samedis en mairie de Bruille-lez-Marchiennes, plusieurs personnes peuvent en témoigner. Je le voyais aussi à Paris, à Lille, quelquefois à Somain le soir. J’avais cinq mandats : député, maire, président de la communauté de communes, conseiller général et président de la mission locale. Donc cela nécessite d’être très organisé et j’étais en lien trè s étroit avec Fabien », ajoute Jean-Jacques Candelier.
Mediapart écrit que « plusieurs témoignages accréditent l’idée que Fabien Roussel travaillait en réalité pour son parti », puisqu’il est devenu secrétaire fédéral du PCF pour le département du Nord en 2010. « Fabien était bien assistant. Il a travaillé pour Jean-Jacques Candelier, notamment un travail de relation avec les acteurs de circonscription, du département, surtout ceux investis dans les luttes sociales. Il n’aura aucun mal à témoigner de ce travail », assure Ian Brossat. Le directeur de campagne de Fabien Roussel ajoute « qu’il n’est pas illégal d’être assistant parlementaire, et aussi, en tant que bénévole, secrétaire fédéral d’un parti. Il n’appartient pas à Mediapart de juger d’un tel fonctionnement ».

Fabien Roussel, qui était rémunéré entre 2 400 et 2 700 euros mensuels en tant qu’assistant, l’était-il à plein temps ? Comment menait-il de front ses deux fonctions (dont les missions de terrain peuvent parfois se superposer) ? « Si on m’avait enlevé Fabien, comment est-ce que j’aurais pu abattre tout le travail accompli ? On préparait ensemble mes interventions dans l’Hémicycle et les propositions de loi en lien avec la réalité du terrain. J’ai produit environ 4 900 questions écrites en dix ans, un travail phénoménal, impossible à accomplir en se privant d’un assistant », développe Jean-Jacques Candelier. Mediapart insiste pourtant sur l’absence de documents prouvant ce travail. « Vous pouvez chercher des mails autant que vous voulez, il n’y en a pas car je déteste utiliser un ordinateur. Je n’ai jamais envoyé de mails : je fonctionnais essentiellement par fax et téléphone, c’est comme ça que je préparais mes textes avec Fabien, quand c’était à distance », indique l’ancien parlementaire de 76 ans.
« J’irriguais ses travaux, ses discours, ses questions au gouvernement de mon travail avec les acteurs sociaux et politiques du département et de sa circonscription. Je me déplaçais sur les lieux de lutte, rencontrais les militants politiques, syndicaux, associatifs et les salariés afin de nourrir l’action et l’ancrage de terrain de mon député », a répondu Fabien Roussel à Mediapart. « J’ai les documents de travail que j’ai faits avec lui », a-t-il précisé lundi matin, sur Europe 1. « Je suis très surpris par cet article de Mediapart. J’avais régulièrement affaire à Fabien Roussel en circonscription ; lors de réunions sur l’entreprise ferroviaire AFR, la centrale thermique d’Hornaing et la gare de triage de Somain. Il faisait très bien son boulot d’assistant et était très présent sur le terrain. C’est malheureux qu’il n’y en ait pas plus comme ça ! » assure de son côté Dominique Ben, secrétaire départemental de la CGT du Nord.

Mediapart cite également, sous couvert d’anonymat, des collègues de Fabien Roussel incapables de préciser son rôle véritable : « On ne le voyait pas, on ne travaillait pas avec lui » ; « Jamais nous n’avons évoqué de dossier qu’il aurait suivi »… « Je ne vois pas, à part ceux qui sont arrivés après son départ, qui, dans mon équipe parlementaire, peut affirmer que Fabien n’y travaillait pas. Je suis certain qu’ils peuvent témoigner du contraire », mesure Jean-Jacques Candelier. Mediapart prévient cependant qu’au « cours d’une discussion dont il reste une trace », l’ancien député aurait affirmé que la situation de Fabien Roussel « n’était pas très nette », et qu’il avait « bien fait » d’arrêter de travailler avec lui en 2014. « J’ai dit qu’il était devenu délicat d’embaucher des responsables politiques en tant que collaborateurs, car cela peut ensuite nourrir des doutes. La preuve… Mais Fabien était bien mon assistant », explique Jean-Jacques Candelier.

Quant à la question, posée par Europe 1, de savoir pourquoi cette enquête tombe à un mois de la présidentielle, Fabien Roussel a répondu : « C’est le jeu », tout en indiquant qu’il « respecte le travail des journalistes ».