graham a écrit:
Un collègue m'a fait part d'une hypothèse qui avec le temps me semble coller avec les déclarations de l'entraineur, du capitaine et du président de l'OL aprés leurs défaites en C1 : Aulas sachant que son club ne pouvait pas gagner la C1 cette saison aurait dés le départ pour objectif une victoire en C3, plus lucrative qu'une élimination en quart de finale en C1
http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... 07Dev.html
Une élimination en Quart de LdC (même en huitièmes d'ailleurs) te rapporte plus que de remporter la finale de la Coupe de l'UEFA.
L'année dernière, Lyon a empoché 22,6 millions d'euros dont 20,4 rien que sur la phase de poule.
Le FC Séville a gagné 6,2 millions d'euros dans le Coupe de l'UEFA.
L'année dernière, dans la COupe de l'UEFA, tu gagnais 70 000 euros pour une victoire en 1/16 et 1/8, 300 000 en quarts et 600 000 en demi.
T'atteins les quarts en LDC, t'empoches 4,7 millions rien que sur les 1/8 et 1/4.
Je vois pas de stratégie financière derrière cela, c'est juste ne pas dévaluer un trophée qui semble à la portée de l'OL.
Concernant l'OL et Aulas, un petit rappel:
En 1999, l’OL est éliminé en tour préliminaire de la Ligue des Champions par les Slovènes de Maribor. En 2001, le club lyonnais échoue en huitième de finale de la Coupe de l’UEFA face à Liberec (République Tchèque). Au cours de la saison 2002-2003, repêché en Coupe de l’UEFA après avoir été éliminés lors de la première phase de poule de la C1 (l’OL était dans le groupe de l’Ajax Amsterdam, l’inter Milan et Rosenborg), les Lyonnais étaient opposés aux modestes Turcs de Denizli (9ème du championnat turc avec un budget de 4M€ contre 105M€ à Lyon).
Avant la confrontation, Jean-Michel Aulas déclare : «
Pour tout dire, et même si quelques railleurs diront que c’est de la prétention mal placée, elle ne se refermera (la blessure de l’élimination en C1) que si on atteint les demi-finales ou la finale de la compétition. […] Je revendique le droit et l’envie de gagner tous les trophées qui existent. » (France-Football n°2957, mardi 10 décembre 2002).
Lyon sera finalement éliminé par les Turcs. Jamais les clubs français n’avaient été aussi mauvais sur la scène européenne depuis seize ans. La semaine suivante, les commentaires des médias sont acerbes : «
dans un championnat qui brille plus par son incertitude que pour la qualité des oppositions, le moins mauvais aura sa chance. Il sera le meilleur de la Ligue 1, il sera le champion de France. Poids des mots, choc des ego. Mais quelle crédibilité leur accorder ? » (France-Football n°2958, mardi 17 décembre 2002).