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Mais si mon Polochon, j'existe dans ton coeur et ça, c'est plus fort que tout.

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Prions l'atome.

Je crois que Bigdudu passe trop de temps sur le forum.
Ça sent le nervous breakdown.

Il travaille peut-être chez Phonehouse?

Huhu.

Non, non, j'alterne les transcriptions des lettres de 14/18 de mon grand-père et les petits passages sur le forum pour me détendre un peu au contraire.
Tiens, voilà un exemple :

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En campagne Le 25 Juin 1916


Ma Chère Mère

Me voilà encore une fois sorti indemne de la fournaise mais j’ai une bien triste nouvelle à t’apprendre, Marcel Davy a été tué le 19 dans l’après-midi. Il a été enseveli dans un abri, il n’a pas dû souffrir, apprends-le à sa mère avec le plus de ménagement possible. Son lieutenant qui avait été blessé par le même obus a été achevé dans le fort de Tavannes au moment où il allait prendre l’ambulance. Moi-même de mon côté je me demande comment j’en suis sorti. Je croyais bien y rester cette fois. Marcel a été tué dans le bois Fumin au sud-est du fort de Douaumont, pauvre ami, j’en ai pleuré comme si il avait été mon frère, c’est vrai que nous étions ensemble absolument tout comme, cela nous faisait tant de plaisir de partager nos colis en parlant du pays.
Je ne vois rien autre à t’apprendre, tu as pu voir sur le journal ce qu’a été ce bombardement et cette attaque et nous n’avons pas reculé d’un centimètre mais tu sais, nous avons tué quelque chose comme boches, jamais je n’avais vu pareil carnage. Tu es sûre que, comme les autres, j’y ai mis du mien. Je voulais venger mon ami et je crois que j’y ai réussi car à 18 que nous restions pour tenir un ravin, nous avons réussi à avoir un beau tas de cadavres boches devant nous et nous avons fait des prisonniers.
Je termine en t’embrassant de tout mon cœur ainsi que Lina et en te priant de consoler de ton mieux cette pauvre madame Davy. Dis-lui que je prends bien part à ses peines.
Ton fils qui t’aime B. Lemarchand
Excuse de l’écriture et du style car je tremble encore d’horreur et de chagrin. Bernard

Merci, BigDudu, d'avoir partager cet extrait. A la fois rude et émouvant.

Ce doit être enrichissant d'avoir ces correspondances, quand ça vient en plus de sa propre ascendance, j'imagine que ça doit être encore plus poignant.

Je ne te cache pas que j'en avais les larmes aux yeux en lisant cette lettre car il s'agissait d'un ami dont il parlait souvent dans ses lettres et on finit par se sentir proche de ces personnages même si cela se passait il y a presque cent ans.

Et encore tu l'as pas entendu chanter.

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'' Une bière ou je tue le chien "

Je crains le pire pour la prochaine prestation du FC Poubelles.

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Kikapété de platine

je pense que les Poubelles iront à la poubelle

T'd'façons, vous allez encore choisir une date à la con.

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'' Une bière ou je tue le chien "

Oila.

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Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.

Nan mais soyons clair : à aucun moment je ne conteste que Franco a été un dictateur centraliste qui a imposé des choses très difficiles aux catalans et aux basques.

Maintenant la formulation de ton assertion laissait à penser que ces théories rétrogrades avaient encore court aujourd'hui (la référence à ton coloc catalan). Je suis désolé mais en ayant passé un an en Espagne, dans le berceau du royaume, dans une ville ou le visage de Franco est encore sur la plaza mayor, je n'ai jamais entendu personne tenir ces propos. Je n'ai rien lu dans la presse évoquer cela. A l'université, je suivais des cours d'histoire de l'Espagne du 18eme au 20eme siècle, le franquisme n'a pas été passé sous silence et à aucun moment les catalans n'ont été traité de manière injuste.

C'est exactement comme si je disais que les suédois sont eugénistes. Je le sais j'ai entendu un type le dire chez Ikea.

Quant à ta prétention à ne pas avoir à citer de sources quand tu évoques ce genre d'accusations, tu m'excuses mais je ne vois pas sur quoi elle tient.

*distribue le popcorn*.

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Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.

Tu as vecu un an en Castille?

Est ce que tu as vu tugud'une fille qui aimait les glaces citrons et vani-lle?




Benoit Cauet, rateau large, de Gorgoroth à Boby Lapointe.

Oui, j'ai passé un an à Salamanque. Comme quelques-uns ici il me semble.

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Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.