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Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo

M.O.P a écrit :Je comprends pas mais ça doit être bien

Un truc de littéraire, nonobstant son caractère capillotracté et plutôt en rapport avec le match à Troyes.

Ah, bigdudu a fait le maître entre temps.

Mouais.

Je trouve que la poésie devient un peu l'excuse facile pour esquiver les titres sexuels ou gores, pourtant plus représentatifs de la culture de notre époque.

C'est une poésie que j'ai souvent fait découvrir et apprendre à mes élèves en l'écrivant petit à petit au tableau jusqu'à la découverte finale des fleurs sur la tombe. Et nous étudiions bien sûr les circonstances tragiques de la mort de Léopoldine et de son mari. Même découverte pour Le dormeur du val. En fait, j'aimais bien faire pleurer mes élèves.

Guigui a écrit :Je trouve que la poésie devient un peu l'excuse facile pour esquiver les titres sexuels ou gores, pourtant plus représentatifs de la culture de notre époque.

Ouais

Comme :
L'ESTAC route en ligue2?

bigdudu a écrit :C'est une poésie que j'ai souvent fait découvrir et apprendre à mes élèves en l'écrivant petit à petit au tableau jusqu'à la découverte finale des fleurs sur la tombe.

J'ai découvert ce poème en CM1, dans des circonstances très similaires. Je l'ai recroisé en cours de Français en 3e, et c'est un des rares textes de ma scolarité que je connais toujours par coeur.

Guigui a écrit :Je trouve que la poésie devient un peu l'excuse facile pour esquiver les titres sexuels ou gores, pourtant plus représentatifs de la culture de notre époque.

tite-live a écrit :

bigdudu a écrit :C'est une poésie que j'ai souvent fait découvrir et apprendre à mes élèves en l'écrivant petit à petit au tableau jusqu'à la découverte finale des fleurs sur la tombe.

J'ai découvert ce poème en CM1, dans des circonstances très similaires. Je l'ai recroisé en cours de Français en 3e, et c'est un des rares textes de ma scolarité que je connais toujours par coeur.

Tout pareil.
Je vous raconte pas le combat moral et le chaos mental quand il évoque l'esthétique d'Harfleur.

Pour réintégrer le Top 5, Malherbe doit redevenir imperméable

Je le sens pas mais je le sens pas.

Xavi Jacob a écrit :Je le sens pas mais je le sens pas.

Il y a que la Bi.. que tu sens bien !

pascal francois II a écrit :

Xavi Jacob a écrit :Je le sens pas mais je le sens pas.

Il y a que la Bi.. que tu sens bien !

Mais non, c'était là qu'il fallait placer un CLBAXJ