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graham a écrit :

Guigui a écrit :

graham a écrit :Et sinon, se faire mazouter le pingouin, vous connaissez cette expression imagée?

Non. C'est mettre du lubrifiant sur le machin ?

l'art et la façon de le dire

Et vous saviez que les chiottes à la turque ben c'est les belges qui les ont inventés...les turcs ils ont juste rajouté le trou !

Pimpimpimpimlinlin !!!

Benoit Cauet a écrit :Enfin, Benoit Cauet n'a pas lu le le message de Simply. Il rale contre quoi ce coup ci?

pascal francois a écrit :

Guigui a écrit :Dis pascal c'est composé de quoi la bande qu'on lèche pour coller ? J'ai toujours adoré ce goût, ça m'intéresse de savoir..

Avec bande de papier dessus la colle, c'est du siligom; mais l'autre, je te le dirais demain, j'ai un trou de mémoire..A+

Simply the Best a écrit :Les bien-pensants expliquent que c'est ça le progrès.
Les non-pensants suivent le sens du vent.

Sebmalherbe a écrit :Et pourquoi on dit "V-C" alors que ça s'écrit "W-C" ?

Simply the Best a écrit :Ce forum est pourri depuis longtemps par une affreuse colonie d'individus : Les bien-pensants.
STB en naviguant sur le net est tombé sur une belle définition de cette catégorie...
Il vous laisse la lire avec délectation.


Portrait du bien-pensant

Le bien-pensant est généralement quelqu'un de bien. Il se soucit des pauvres, de l'égalité, du respect des droits, etc. Décrit théoriquement, le bien-pensant défend tout ce qui est vu comme moralement bien par la majorité.

Comme son appellation l'évoque, le bien-pensant pense. Il serait faux d'en prétendre le contraire... Or, le cerveau du bien-pensant raisonne selon une logique propre qui se révèle tout à fait intéressante à analyser.

Voici plusieurs clefs permettant de détecter un bien-pensant dans un groupe de discussion.

a) Moralisateur

Lorsque d'autres parlent, le bien-pensant intervient sur toutes les phrases ambigües qui pourraient être interprétées comme moralement inacceptables. Ainsi, dès le moment où une infime probabilité permet d'interpréter une intervention comme étant raciste et sexiste, celui-ci s’élève pour dénoncer et décrier ces ignominies; prouvant ainsi aux autres l'intégrité de ses vertus morales.

b) Maîtrise partielle des principes éthiques contemporains

Démocratie, tolérance et droit. Voilà trois valeurs d'époque qui méritent toute l'admiration qu'on leur loue de nos jours. Or, le bien-pensant en fait la défense sans en maitriser la complexité. Ainsi, la démocratie n'est pas qu'affaire de vote, la tolérance n'est pas sans balises et le droit est complexe et son interprétation demande de l'étude (et parfois même des talents herméneutiques).

Plus concrètement, le bien-pensant invoquera un vote (dit démocratique) pour trancher un litige sans tenir en compte la limitation du politique par le judiciaire... Le bien-pensant pestera contre l'intolérance, mais fera fi de la nature de l'espace public ou « la liberté des uns commence où celle des autres prend fin ».

c) Prévisible et chronométrable

Les bien-pensants ont quelques points communs avec les automates (ce genre de pantins mécaniques munis d'une poignée dans le dos; programmés pour jouer du piano par exemple)... Ils sont prévisibles et on peut le faire au chronomètre.

En effet, on peut prédire les positions qu'ils auront sur plusieurs sujets avant même qu'ils ne se soient prononcés... Pourquoi parce qu’un bien-pensant est dominé par une doctrine d'époque. Une doctrine est un système de pensée complet qui permet d'interpréter l'ensemble du monde. De ce fait, il devient tout à fait possible de savoir ce qu'il dira et quelles réactions celui-ci aura lorsqu'il sera exposé à un discours qui contredit les valeurs véhiculées par la majorité des gens de son époque.

Voilà exhibées toutes les ramifications du cerveau du bien-pensant.

bigdudu a écrit :Je ne peux m'empêcher de penser que tu as pompé tout ou partie de cette démonstration quelque part. C'est surtout la quasi absence d'erreurs de français (style ou orthographe, sauf : il se soucie) qui me laisse à penser que tu n'as pas pondu ça tout seul. Mais sans doute ne suis-je qu'un bien-pensant médisant.