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Posté : 15 juin 2006 10:19
par Beuh II
Jon Machin a écrit :Image


Ouais, jsuis d'accord. Snif.

Posté : 15 juin 2006 10:21
par Marie
Rhaaaaa. Les boules.

Posté : 15 juin 2006 10:21
par ajacques
Marie a écrit :Rhaaaaa. Les boules.


clap clap clap

Posté : 15 juin 2006 10:22
par Arthur
C'est trop tard pour se faire de la bile.

Posté : 15 juin 2006 10:23
par Marie
Pfff, arrête de me trainer aux basques à l'affût de toutes les conneries que j'écris, zut!

:)

Sinon t'as vu ça où jarvis? j'la trouve nulle part l'info :(

Posté : 15 juin 2006 10:25
par ajacques
Marie a écrit :Pfff, arrête de me trainer aux basques à l'affût de toutes les conneries que j'écris, zut!


T'entends Arthur ? Arrête de harceler la jeune fille.

Posté : 15 juin 2006 10:26
par Arthur
Qui s'y frotte s'y pique

Mince, c'est pas le bon sujet... :wink:

Posté : 15 juin 2006 10:31
par ajacques
jarvis2 a écrit :Raymond Devos s'en est allé.C'est peut-etre pas la semaine des Raymond...


Pareil, j'ai pas vu une seule nouvelle l'annonçant.

edit : Putain c'est marqué dans Wikipédia mais je vois ça nul part !

Posté : 15 juin 2006 10:39
par Abidbol
Sur le site officiel de Raymond Devos, ils disent qu'il est à l'hôpital depuis fevrier pour attaque cérébrale.

Posté : 15 juin 2006 10:40
par jarvis2
Sur wiképédia,il est ressucité.Enfin,il était mort le 15 juin 2006 il y a 5 minutes et là,il est plus mort.

suspens....

edit:c'est bon.France Info vient de relayer l'info.

Posté : 15 juin 2006 10:55
par ajacques
edit:c'est bon.France Info vient de relayer l'info.


Ouais "c'est bon" :?

Posté : 15 juin 2006 11:01
par merlinenchant
R.I.P à ce Grand Monsieur.
J'adorais l'écouter et je continuerais à écouter ses jeux de mots.

Ca me fais bizarre d'ailleurs d'apprendre que le pro des jeux de mots a subi une attaque cérébrale, décidemment Raymond Devos aura joué jusqu'au bout.

Posté : 15 juin 2006 11:05
par Martin - Webmaster
J'avais dit: "pendant les vacances, je ne fais rien !... Rien ! Je ne vais rien faire ".
Je ne savais pas où aller.
Comme j'avais entendu dire : "A quand les vacances?... A quand les vacances?..."
Je me dis: " Bon !... Je vais aller à Caen... " Et puis Caen !... ça tombait bien, je n'avais rien à y faire.
Je boucle la valise... je vais pour prendre le car... Je demande à l'employé :
- Pour Caen, quelle heure ?
- Pour où?
- Pour Caen !
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où?
- Comment? Vous ne savez pas où est Caen?
- Si vous ne me le dites pas !
- Mais je vous ai dit Caen !
- Oui !... mais vous ne m'avez pas dit où !
- Monsieur... je vous demande une petite minute d'attention !
Je voudrais que vous me donniez l'heure des départs des cars qui partent pour Caen !
- ! !...
- Enfin !... Caen !... dans le Calvados !...
- C'est vague !
- ...En Normandie !...
- Ma parole ! Vous débarquez !
- Ah !... là où a eu lieu le débarquement !... En Normandie !
- A Caen...
- Là !
- Prenez le car.
- Il part quand?
- Il part au quart.
- ! !... Mais (regardant sa montre)... le quart est passé !
- Ah ! Si le car est passé, vous l'avez raté.
- ! !... Alors... et le prochain?
- Il part à Sète.
- Mais il va à Caen?
- Non il va à Sète.
- Mais, moi, je ne veux pas aller à Sète... Je veux aller à Caen !
- D'abord, qu'est-ce que vous allez faire à Caen ?
- Rien !... rien !... Je n'ai rien à y faire !
- Alors, si vous n'avez rien à faire à Caen, allez à Sète.
- ! !... Qu'est-ce que vous voulez que j'aille faire à Sète?
- Prendre le car !
- Pour où?
- Pour Caen.
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où !...
- Comment !... Vous ne savez pas où est Caen?
- Mais si, je sais où est Caen !... Ça fait une demi-heure que je vous dis que c'est dans le Calvados !...
Que c'est là où je veux passer mes vacances, parce que je n'ai rien à y faire !
- Ne criez pas !... Ne criez pas !... On va s'occuper de vous.
Il a téléphoné au Dépot.
Mon vieux !... (regardant sa montre) :
A vingt-deux, le car était là.
Les flics m'ont embarqué à sept...
Et je suis arrivé au quart.
Où j'ai passé la nuit !

Raymond Devos.

Posté : 15 juin 2006 11:11
par merlinenchant
Il y a des verbes qui se conjuguent
très irrégulièrement.
Par exemple, le verbe "OUÏR".
Le verbe ouïr, au présent, ça fait :
J'ois... j'ois...
Si au lieu de dire " j'entends ", je dis " j'ois ",
les gens vont penser que ce que j'entends est joyeux
alors que ce que j'entends peut être
particulièrement triste.
Il faudrait préciser :
" Dieu, que ce que j'ois est triste ! "
J'ois...
Tu ois...
Tu ois mon chien qui aboie le soir au fond des bois ?
Il oit...
Oyons-nous ?
Vous oyez...
Ils oient.
C'est bête !
L'oie oit. Elle oit, l'oie !
Ce que nous oyons, l'oie l'oit-elle ?
Si au lieu de dire " l'oreille "
on dit " l'ouïe ", alors :
l'ouïe de l'oie a ouï.
Pour peu que l'oie appartienne à Louis :
" L'ouïe de l'oie de Louis a ouï. "
" Ah oui ? Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ? "
" Elle a ouï ce que toute oie oit... "
" Et qu'oit toute oie ? "
" Toute oie oit, quand mon chien aboie
le soir au fond des bois,
toute oie oit : ouah ! ouah !
Qu'elle oit, l'oie !... "

Au passé, ça fait :
J'ouïs...
J'ouïs !
Il n'y a vraiment pas de quoi !

Raymond Devos

Posté : 15 juin 2006 11:14
par Arthur
Actuellement mon immeuble est sans dessus dessous.
Tous les locataires du dessous
voudraient habiter au-dessus !
Tout cela parce que le locataire
qui est au-dessus
est allé raconter par en dessous
que l'air que l'on respirait à l'étage au-dessus
était meilleur que celui que l'on respirait
à l'étage en dessous !
Alors le locataire qui est en dessous
a tendance à envier celui qui est au-dessus
et à mépriser celui qui est en dessous.
Moi je suis au-dessus de ça !
Si je méprise celui qui est en dessous,
ce n'est parce qu'il est en dessous,
c'est parce qu'il convoite l'appartement
qui est au-dessus, le mien !
Remarquez, moi je lui céderais bien
mon appartement à celui du dessous
à condition d'obtenir celui du dessus !
Mais je ne compte pas trop dessus.
D'abord parce que je n'ai pas de sous !
Ensuite, au-dessus de celui qui est au-dessus,
il n'y a plus d'appartement !
Alors le locataire du dessous
qui monterait au-dessus
obligerait celui du dessus
à redescendre en dessous.
Or je sais que celui de dessus n'y tient pas.
D'autant que, comme la femme du dessous
est tombée amoureuse de celui du dessus,
celui du dessus n'aucun intérêt à ce que
le mari de la femme du dessous
monte au-dessus !
Alors là-dessus ...
quelqu'un est-il allé raconter à celui du dessous
qu'il avait vu sa femme bras dessus
bras dessous avec celui du dessus ?
Toujours est-il que celui du dessus l'a su!
Et un jour que la femme du dessous
était allée rejoindre celui du dessus,
comme elle retirait ses dessous ...
et lui, ses dessus ...
soi-disant parce qu'il avait trop chaud en dessous ...
Je l'ai su parce que d'en dessous,
on entend tout ce qui se passe au-dessus ...
Bref ! Celui du dessous leur est tombé dessus !
Comme ils étaient tous les deux saouls,
ils se sont tapés dessus !
Finalement, c'est celui du dessous
qui a eu le dessus.



Raymond Devos