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Je me demande si on ne fait pas pour les poissons la même chose que fait la soylent dans Soleil vert

Parcequ'elle fait quoi la soylent dans Soleil Vert?



Benoit Cauet, la question que personne voulait passer pour un con à la poser.

(Laissez, j'ai l'habitude.)

Elle recycle en tablettes multiprotéinées.

C'est le GDE du futur.

Elle recycle des poissons rouges?

Euh... pas exactement, ca c'est plutot Findus qui s'en charge.

Landry a écrit :Roooo, trop bien! Ca a été une super fête, nickel de chez nickel. La prochaine on s'ra 80, et je veux tous les piliers présents!

Dans l'idiome dont tu te sers couramment, "nickel" a-t-il un rapport quelconque avec le mot "propre" ?

NickP a écrit :Euh... pas exactement, ca c'est plutot Findus qui s'en charge.

et les fabricants de bouffe pour poisson donc.

Sinon l'histoire de Soleil vert c'est un manque de nourriture suite à je sais plus quelle catastrophe qui oblige les pauvres à bouffer du "soleil vert", un aliment de synthèse dont on découvre à la fin que...


[hide=Attention spoiler!]...le soleil vert est fabriqué avec les morts![/hide]

... et même avec les vivants auxquels on offre d'abord une belle mort avant de les transformer en plaquettes. Une des plus belle scène de l'histoire du cinéma (pour moi, sans doute pas pour Diogène).
http://www.wat.tv/video/soleil-vert-j3ps_2fgqp_.html

Landry a écrit :extension de l'emploi familier, propre dans le sens réussi, abouti, avec un fini brillant.

Source, Trésor de la langue française:
b) Emploi adj., pop. et fam., p. anal. (avec l'aspect brillant et poli du métal). Qui est d'une propreté irréprochable. Le monsieur se mit à lui parler [au jeune voyou] avec onction (...) Le jeune homme hocha la tête avec conviction: Çà doit être nickel, dit-il à voix haute (SARTRE, Âge de raison, 1945, p.136).

T'as voulu dire "nickel", en somme.

Ouais, ça a l'air sympa ce que tu prends VSG.

bigdudu a écrit :... et même avec les vivants auxquels on offre d'abord une belle mort avant de les transformer en plaquettes. Une des plus belle scène de l'histoire du cinéma (pour moi, sans doute pas pour Diogène).
http://www.wat.tv/video/soleil-vert-j3ps_2fgqp_.html

Vu ce commentaire : Charlton Heston's sadness in this scene was genuine - he was the only person on the film set who knew that Edward G. Robinson had terminal cancer. He died less than two weeks after they finished filming.
Pour ceux qui comprendraient mal l'anglais, ça dit en gros que la tristesse de Charlton Heston n'est pas feinte car il était un des seuls à savoir que Edward G. Robinson (le vieux) était en phase terminal de cancer. Il allait d'ailleurs mourir moins de deux semaines après le tournage.

Landry a écrit :euh... oui, voilà.
*sort intrigué*

François de Malherbe a écrit :Ouais, ça a l'air sympa ce que tu prends VSG.

Hi ! hi ! Fichtre de putain de bordel de merde à queue ! ce que j'aime ces parties de cache-cache, moi. Chais pas pourquoi, mais j'aime ça.

Bon, en 2011, je me la joue mec simple, et je ne reste pas sur le frisson de l'incompréhension mystérieuse. Je reprends donc :

Ventre-Saint-Gris a écrit :

Landry a écrit :Roooo, trop bien! Ca a été une super fête, nickel de chez nickel. La prochaine on s'ra 80, et je veux tous les piliers présents!

Dans l'idiome dont tu te sers couramment, "nickel" a-t-il un rapport quelconque avec le mot "propre" ?

Comme "propre" est un adjectif que j'associe rarement à "forumsmc", et que j'imagine plus de bouteilles vides et de propos égrillards que de petits rires étouffés autour d'un plateau de Scrabble, je hasarde donc cette interrogation sur la pertinence du mot "nickel".

Et ça y est ! Je me fous tout nu, je fais un blabla longuet, et je me fais chier tout seul... Ça m'apprendra ! Finalement, je préfère jouer les connards.

Landry a écrit :ahhhhh! Mais tu vois, lors de telles bacchanales, la réaction pourrait être: "et bien c'est du propre!", alors que c'est pas propre du tout... C'est quoi ce genre d'effet de style? Pas vraiment une litote...

C'est un sarcasme taquin, voilà tout.

bigdudu a écrit :

bigdudu a écrit :... et même avec les vivants auxquels on offre d'abord une belle mort avant de les transformer en plaquettes. Une des plus belle scène de l'histoire du cinéma (pour moi, sans doute pas pour Diogène).
http://www.wat.tv/video/soleil-vert-j3ps_2fgqp_.html

Vu ce commentaire : Charlton Heston's sadness in this scene was genuine - he was the only person on the film set who knew that Edward G. Robinson had terminal cancer. He died less than two weeks after they finished filming.
Pour ceux qui comprendraient mal l'anglais, ça dit en gros que la tristesse de Charlton Heston n'est pas feinte car il était un des seuls à savoir que Edward G. Robinson (le vieux) était en phase terminal de cancer. Il allait d'ailleurs mourir moins de deux semaines après le tournage.

C'est Edward G. Robinson ?!!
Méconnaissable.
Et +1, c'est une grande scène, ce doit être encore plus énorme quand on vit dans un monde avec les conditions écologiques du film.
Peut-être que l'on vivra ça aussi.

Bah c'est ce qui nous arrivera.

Pour l'anecdote, la bonne clef de bras qu'exerce Charlton, c'est sur Dick Van Patten, aka le père dans 8 ça suffit et le roi dans Spaceballs. (père de Tim Van Patten, réal sur des séries comme Deadwood, The wire, Rome, Sopranos, The pacific ou encore Boardwalk empire -et prod sur les deux dernières-)

David Watts a écrit :

bigdudu a écrit :

bigdudu a écrit :... et même avec les vivants auxquels on offre d'abord une belle mort avant de les transformer en plaquettes. Une des plus belle scène de l'histoire du cinéma (pour moi, sans doute pas pour Diogène).
http://www.wat.tv/video/soleil-vert-j3ps_2fgqp_.html

Vu ce commentaire : Charlton Heston's sadness in this scene was genuine - he was the only person on the film set who knew that Edward G. Robinson had terminal cancer. He died less than two weeks after they finished filming.
Pour ceux qui comprendraient mal l'anglais, ça dit en gros que la tristesse de Charlton Heston n'est pas feinte car il était un des seuls à savoir que Edward G. Robinson (le vieux) était en phase terminal de cancer. Il allait d'ailleurs mourir moins de deux semaines après le tournage.

C'est Edward G. Robinson ?!!
Méconnaissable.
Et +1, c'est une grande scène, ce doit être encore plus énorme quand on vit dans un monde avec les conditions écologiques du film.
Peut-être que l'on vivra ça aussi.

Oui, la scène sortie du contexte n'est rien comparée à ce que l'on ressent après une heure de film sur un monde qui n'est plus que chaleur et lutte pour se procurer la moindre plaquette remplaçant toute nourriture. Cette scène m'avait vraiment marqué, il y a plus de trente-cinq ans. (1973 en fait, j'avais 16 ans.)