Le correspondant O-F n'a guère eu le choix pour illustrer son résumé, une photo de Malick s'est imposée.
" T'as pas du Grandin, Costil ou Quellier ? " avait demandé le correspondant à son photographe.
" Bah non, j'ai que du Malick... Malick, Malick, Malick... j'comprends pas. " Il ne comprend pas...
Moi je me rappelle bien du photographe, il est arrivé pile-poil au moment où Malick est apparu, à la 62eme minute. Pour être exact, c'est l'appareil photo qui est arrivé... accompagné d'un photographe. Car une fois bien installé sur son siège, le trépied de l'appareil vissé, l'œil dans le viseur, l'homme n'a pas su, n'a pas pu tout maîtriser.
Il eut beau diriger son objectif vers les pros réservistes, l'appareil n'en faisait qu'à sa tête, revenant toujours à Malick, plein cadre. L'homme, en perte de contrôle, s'énerva, et violenta son précieux outil, d'une vilaine tape. Malheureux !!! L'appareil enclenchait le mode rafale et mitraillait Malick, 5 images/seconde. Mais énervé, l'homme ne le fut plus pour longtemps... Il rentra chez lui, chargea les photos sur son ordinateur et découvrit alors, les yeux émerveillés, un être extraordinaire, illuminant son écran 17 pouces d'un halo éclatant, celui d'une divinité naissante à l'aura salvatrice, digne d'un Mohammadou.
Aussi, je signale que l'image de l'article a été considérablement retouchée, dégradée devrais-je dire, afin de paraître un peu plus ordinaire. Mais voici l'originale :
