Un pote voulait absolument qu'on aille au cinéma et on avait le choix entre
La planète des singes ou
Captain America. N'ayant accroché à aucune des deux bandes-annonces, j'ai opté comme moindre mal pour le second car je ne peux vraiment pas saquer les macaques.
Donc
Captain America. Je m'attendais à un film chiant sur la Seconde Guerre mondiale (période historique que je déteste tout particulièrement) à travers le prisme d'une petite histoire qui aurait bouleversé la grande, un film fleurant bon l'américanisme primaire... Eh bien, ç'a été une belle surprise ! Bien sûr, l'intrigue se déroule au temps de la Seconde Guerre mondiale mais on pourrait la transposer dans d'autres époques tellement l'action fait appel à des technologies surréalistes. Bien sûr, on retrouve la patriotisme ricain, les
Boys qui veulent s'enrôler coûte que coûte dans l'armée US, mais le programme scientifique rassemble tous les savants du monde libre et j'ai bien aimé le passage où le professeur Eskrine, d'origine allemande, explique que les nazis, avant d'envahir les autres pays, ont envahi leur propre pays.
La lutte acharnée contre Schmidt et ses sbires de l'HYDRA. Je l'ai trouvée bien rythmée, de plus en plus plaisante et, pour tout dire, j'étais complètement dedans à la fin ! La scène où le colonel Philipps et ses troupes fondent comme des malades sur la dernière base HYDRA m'a donné des frissons comme lorsque je vois Aragorn charger les hommes de Sauron devant la Porte Noire. Après, les ficelles sont un peu faciles : un problème ? hop, je t'envoie mon bouclier dans la gueule et c'est résolu ! Mais bon, Captain America est censé être un Super Soldat. C'est toujours plus "réaliste" que les pauvres types de
2012 survivant à tous ces catastrophes naturelles qui auraient eu raison de Captain America en moins de deux.
Les moins que j'ai pu relever à la sortie du cinoche :
- l'usage de la 3D. On peut remettre en cause son utilité ; j'ai l'impression que c'est, du moins pour l'instant, du pur gadget tout ça.
- la toute fin. Je ne voyais pas l'intérêt de faire revivre Captain America des décennies après son crash dans les eaux glacées. La scène du crash, justement, très émouvante (j'avoue, j'ai versé ma p'tite larme), aurait fait une meilleure fin.
Mais en rentrant à la maison, j'ai appris que Captain America était en fait un personnage de comics et qu'il réapparaissait dans les années 1960 (et non dans les années 2000, comme je l'ai cru en voyant le film, ce qui faisait de cette scène finale une scène très cruelle)
Bref, ce n'est pas un film que je revisionnerai 50 fois, mais j'ai quand même passé un bon moment de 2 heures alors que je m'attendais à une vraie daube. Rien que pour tous les films qui m'ont procuré la sensation inverse, je mets donc un bon point à
Captain America.