-K- a écrit:
t'façon en cemoment on nous saoule avec l'identité nationale, en fait l'identité religieuse, et puis maintenant avec la catégorisation de lieux publics qui s'adaptent à des coutumes des clientèles religieuses.
perso j'en ai ma claque, car quand on en a rien à carrer et qu'on ne se réclame d'aucun mouvement religieux, on n'existe pas. et puis tout ça est incompatible avec la laïcité. pour moi la laïcité c'est de laisser sa religion chez soi, de faire en sorte qu'elle ne se trimballe pas avec toi et que ça reste personnel voire insoupçonnable. comme les pédés. pas besoin de me le jeter à la gueule j'en ai rien à branler.
déjà je trouve incroyable l'ouverture de piscine pour des femmes musulmanes strictement, le problème de médecins hommes qui ne peuvent osculter des femmes, etc.
pour le coup, la laïcité tu l'aimes ou tu la quittes.
L'Article 10 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789 dispose que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi."
Il s'agit donc d'un "droit de", le droit de pratiquer la religion de son choix sans risque. Personne ne conteste un tel principe. Et dire que cela a été écrit plus d'un siècle avant la séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905), qui renvoie la pratique religieuse vers la sphère privée.
Or, malgré le principe de laïcité invoqué partout, j'ai l'impression qu'on s'oriente vers un "droit à", un droit créance qui impose aux autres de s'organiser de manière à permettre à chacun de se conformer aux règles de sa religion, même si c'est en contradiction avec certains principes fondamentaux.
La question religieuse revient donc vers la sphère publique... ce qui me semble particulièrement dangereux et rétrograde.