Hastings a écrit:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Falize (probablement deux homonymes, peut etre un oncle et un neveu, les mentions dans la presse s'etalant de 1922 a 1940...)
Tiens j'ai avancé sur c'ui la, il a une histoire marrante. Je me doutais qu'il y avait deux homonymes mais je comprenais pas tout. Finalement grâce a des infos glanées sur geneanet (notamment le faire part de décès de Marcel), j'ai pu recroiser tout ca et comprendre l'historique.
Marcel Falize, un footeux belge né en 1889 arrive a la fin des années 1910 a Paris. Il vient avec ses deux plus jeunes frères, dont Jean, né en 1903. La famille s'installe en région parisienne et les frères s'investissent au Stade français, Marcel comme dirigeant et Jean comme joueur. En 1922, Jean pointe son nez en équipe première (et c'est alors une bonne équipe). Marcel de son coté divorce de son épouse apparemment restée en Belgique... et se remarie direct avec une jeune veuve, Marie François, arrivée de Haute-Saone avec ses trois jeunes enfants, Paul, Jean et Georges. Les enfants s'appellent Monget, du nom de leur défunt père, mais apparemment Marcel Falize (qui devient un entrepreneur du football, produisant et vendant des équipements de sport) les prend sous son aile et ils vont devenir Falize-Monget dans la vie... voire Falize tout court dans la presse. Car Jean va devenir a son tour footballeur professionnel.
En 1927 le Jean Falize belge (devenu entre temps français - merci a Benoitfromcaen s'il nous lit pour avoir trouvé cette info parmi d'autres

) signe au Vesinet, qui tente de se payer une montée express dans la hiérarchie du foot national. Deux ans plus tard, le Jean Falize français, qui est en quelque sorte le "beau neveu" du précédent, fait ses débuts au Stade français. Pendant plusieurs années, les deux Jean font carrière simultanément, mais pas au même niveau, le Vesinet ne faisant parler de lui qu'en Coupe de France. Jean Falize le vieux semble finalement arrêter les frais vers 1932 (il y aura par la suite pendant plusieurs années un tournoi a son nom), tandis que Jean "Falize-Monget", né en 1911, embrasse l’avènement du football professionnel. Il signe d'abord au Club francais puis a Sochaux, en D1, et enfin a Malherbe en 1934... en même temps que son frère Georges signe professionnel au Racing (ou il ne jouera en fait pratiquement pas).
En 1936, le contrat de Falize a Caen n'est pas prolongé (
il a joué apparemment au moins 31 matchs et marqué 8 buts avec Malherbe). Il signe apparemment a Caudry, dans une éphémère Division 3 professionnelle. Mais Caudry étant alors une sorte de club satellite du Racing, il se pourrait qu'il y ait confusion avec son frère Georges... Fin 1937, c'est par contre bien Jean qui est sélectionné en équipe de France amateur pour un match contre l'Angleterre. En 1938-1939, il honore un dernier contrat a Mulhouse, puis rentre a Paris. Il est fait prisonnier pendant la guerre et meurt en... 1990. Quelques mois avant son oncle.