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Non, la 5ème a justement été voulue par de Gaulle avec un président élu au suffrage universel. Même si cela ne s'est concrétisé que pour son second mandat avec l'élection de 1965. La 4ème était devenue un grand n'importe quoi avec des gouvernements qui changeaient sans arrêt et des ministres qui avaient à peine le temps de prendre le train pour Paris qu'ils ne l'étaient déjà plus. Le président " inaugurait les chrysanthèmes " et le personnage principal était le président du conseil, équivalent du premier ministre. L'idée d'élire le président au suffrage universel était peut-être bonne à l'époque. Peut-être ne l'est-elle plus.

Pas vraiment, c'était juste pas un suffrage universel direct mais il y avait une élection et un gros problème de représentativité des grands électeurs...

Merci pour cette litanie de poncifs digne du programme de collège.
L'idée n'était pas meilleur à l'époque qu'elle ne l'est maintenant. Et nombreux sont ceux qui s'en inquiétaient déjà en 58.

Dès Istres.
Un tour préliminaire avec peu de filtres dont l’issue détermine le début de la campagne officielle et on garde les 9 premiers ou ceux qui dépassent 5%.
Ou un tour que les partis peuvent utiliser en tant que primaires en présentant plusieurs candidats et où on ne retient que les 9 premiers par exemple.

Au delà, comme chaque année, on voit que le système de parrainage actuel est moisi, mais on va encore le garder.

Mais revenir sur la réforme de 1962 pourrait être une bonne idée dans l’absolu mais effectivement impossible à mettre en œuvre aujourd’hui. Le président est censé être au dessus de la mêlée, pas un gouvernant qui travaille en direct avec les ministres, mais la réforme du quinquennat et la pratique associée a accéléré le mouvement.

Oui, c’est un poncif, mais ça reste vrai.

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Tel est mon bon plaisir.

Eh ben, moi qui voulais plutôt te donner raison, je suis servi.

Je pense que bigddu et jisait ne partirons pas en vacances ensemble.

Tout à fait Maggy.

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Kikapété de platine

Big a raison de rappeler que l'idée du recours au suffrage universel pour l'élection à la présidence de la république venait après une longue période d'instabilité institutionnelle marquée par le régime des partis. De Gaulle n'entendait pas devoir son pouvoir au jeu mouvant des tractations d'appareil. Quand on voit aujourd'hui la désaffection de électeurs envers la classe politique, on imagine mal les mêmes livrés aux alliances sans lendemain fondées essentiellement sur des ambitions purement personnelles. Un Chef d’État élu par l'ensemble de la Nation est le garant de la permanence des institutions. En ces temps mouvementés, un peu de stabilité n'est pas un luxe.

tiens STB, voilà les résultats bruts ainsi que le % par rapport aux inscrits, les chiffres parlent d'eux même. Pire résultat des 5 dernières élections et en ayant Le Pen en face.

Titre de la commune qui en avait strictement rien à foutre du second tour

Même les personnes qui tenaient le bureau de vote n'ont donc pas voté

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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.

Comme le maire est nationaliste et qu'ils se connaissent forcément tous ils se sont sans doute mis d'accord. Au moins, ça fait parler de leur village.

je pense même pas qu'il y ait eu accord, les deux candidats avaient déjà eu zéro voix au premier tour

Le plus désolant, surtout, c'est l'attitude des candidats (de gauche, Mélenchon compris) qui ont appelé à voter Macron dès 20h02 au 1er tour, sans même essayer de négocier quoi que ce soit, au moins pour la forme !
Je sais pas, la suppression de l'ISF, reconsidérer les propositions de la convention citoyenne pour le climat, un moratoire sur les retraites, l'instauration de la proportionnelle, que sais-je ?

C'était tout de suite : la République est en danger. Mais, nous ne sommes plus en 2002 et nous avons continué de considérer le FN/RN comme un parti normal ! Si on continue avec ce même logiciel, on aura Zemmour ou Ciotti en 2027.

Les fractures sont simples : campagnes/métropoles - vieux, riches, cadres/catégories populaires. Le reste est déjà dans l'abstention.

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

Non ! La réforme date de 1962, suite, notamment, à l'attentat du Petit-Clamart.

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