Ce que Je te dis, c'est que ce que tu dénonces derrière le "tourisme de masse", c'est pas qu'une question d'international : c'est aussi ici :
Citation:
ensuite les problématiques du "tourisme de masse" qu'il conviendrait d'ailleurs de définir plus précisément, sont différentes et imbriquent des enjeux à la fois sociaux, sociétaux, économiques, urbanistiques, écologiques ou ethnologiques.
Le tourisme de masse, ça n'est pas forcément aller loin et revenir; si tu vas "loin" (autre notion très relative), dans des endroits complètement à l'écart des grands circuits touristiques, est-ce que tu es dans une logique de tourisme de masse ? A contrario, est-ce que rester dans un rayon de trois heures de diesel de Caen garanti de ne pas être "dans le tourisme de masse", Baie de Somme, Paris, Marne la Vallée, Etretat, Sainte-Adresse, Mon St Michel, St Malo, les plages du Débarquement, Dinan, Deauville ?
Pour ces raisons, outre le fait qu'il convient de préciser les termes et notions (tourisme, tourisme de masse, loin), par rapport aux éléments du débat "actuel", il convient également de dissocier la destination, du mode de transport, de la motivation du voyage et de son contexte plus général.
Et Je crois fondamentalement que les gens font surtout ce qu'ils veulent de leur vacances, y compris simplement vouloir profiter du soleil.
Et c'est encore Casual qui a raison :
Citation:
Moi ce qui me fait peur si je vais à l'étranger, c'est que ça fait de moi l'étranger, et ça il est hors de question que je sois le sale étranger d'un sale étranger.