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Les ailes du Stade malherbe sont encore trop tendres- Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Le jeu du SM Caen penche avec insistance sur les couloirs, mais souffre d’une réussite encore limitée. Patrice Garande attend plus de ses joueurs de côté, peu décisifs, dès la réception de Bordeaux, samedi (20h).
Si le SM Caen vole aussi haut cette saison, il le doit à ses ailes. Perfectibles, mais omniprésentes. Dernier exemple en date, dimanche dernier. Face à Nice, le salut est venu du côté droit. Genevois pour Rodelin, et une égalisation dans les dernières secondes (1-1) à la saveur de victoire.
Avant le coup de patte salvateur du « double R », les hommes de Patrice Garande avaient réalisé plus de quarante centres. Quatre fois plus que Nice. Problème, seulement une poignée d’entre eux ont trouvé preneur. « Genevois a fait 12 centres et beaucoup ne sont pas arrivés, rejoue le technicien normand. Mais je lui dis bravo pour avoir fait le 12e, parce qu’il a continué. C’est ça qui est important. » Contre Nice, près de la moitié sont venus de la patte gauche d’Hervé Bazile. Mais face à Bordeaux, il faudra faire sans lui, blessé à la cuisse, et indisponible jusqu’à la fin de semaine prochaine.
Garande : « Les centres, c’est le football que j’aime »
C’est une constante cette année, le danger vient du côté. Sur les neuf buts inscrits par Malherbe, sept puisent leur origine d’un centre venu de l’aile ou d’un coup de pied arrêté de coin, soit 80 % d’entre eux. « Les centres, c’est le football que j’aime, enrobe Garande. Ça montre qu’on attaque, qu’on est dans le camp adverse et qu’il y a une certaine domination. Pour moi c’est un point positif. »
Cependant, du schéma répété à l’action de jeu rigide, la ligne est très fine. « Notre animation offensive est peut-être trop stéréotypée, concède le technicien. Mais je ne veux pas qu’on perde ça et qu’on joue petit bras ! Sans non plus ne faire que ça. Il faut qu’on se persuade qu’on est capable de marquer sur ces actions de jeu. La réussite sur les centres est dépendante de la synchronisation entre le centreur et le joueur recherché. »
En l’occurrence, le logiciel tourne moins bien depuis plusieurs semaines. Preuve en est : si la volonté et l’abnégation ne manquent pas, les fiches de stats des ailiers caennais peinent à se noircir. Repas, Kouakou, Bazile et Bessat sont toujours à la recherche de leur premier but et ne totalisent que deux passes décisives cette saison. Et leurs homologues de l’arrière-garde ne font pas mieux, seul Genevois affiche une passe décisive cette saison.
L’influence des joueurs de couloir caennais est considérable, mais leur force de décision encore minime. La faute aux centreurs ou aux manques de la surface ? « Il n’y a pas de vérité là-dessus, intercepte Bessat. Tu peux mettre un mauvais centre qui passe entre les pieds de tout le monde et que l’attaquant coupe pour mettre un but, mais tu peux aussi en envoyer des parfaits sans que personne ne soit là pour reprendre. Il y a juste des zones à viser, et c’est là qu’on doit progresser et s’accorder. »
19e attaque de Ligue 1
Se hisser à un taux de conversion honnête sur ces phases de jeu constitue le fil rouge du début de saison de Malherbe. Bien épaulé par un zest de réussite, il fait davantage honneur à sa 19e place du classement des attaques qu’à sa 6e position au classement général dans ce domaine. « Il doit se passer quelque chose de mieux » , attend Patrice Garande.
++. En attaque, le Stade Malherbe cherche encore sa voie
Pour pouvoir envisager le meilleur. Avec 19 points en 13 journées, le SM Caen nourrit des ambitions légitimes à l’heure de recevoir Bordeaux, « la première idée est de gagner, pose, léger, le technicien. Si on n’a pas trop de pépins, on peut rester dans la première partie de tableau. » Malherbe développe son côté ambitieux, à mesure qu’il vole autour de nuages plus clairs et plus hauts que la saison passée. Mais doit encore éviter de se faire couper l’aile.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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