Landry a écrit:
François de Malherbe a écrit:
Landry a écrit:
J'adhère. C'est pourquoi je travaille et aide à lever le voile posé sur les 70 dernières années. Archéologie contemporaine, discipline en plein essor.
Oui, ben, je te conseille tout simplement de lire des livres d'histoire, plutôt que de te contenter de la vision asselinienne du passé, profondément anhistorique, voire mythologique, concernant la geste gaullienne et le gaullisme.
(On peut déjà commencer par la Sécurité Sociale, à laquelle il était opposé...Bon, c'était juste pour rappeler la mémoire d'Ambroise Croizat...)
Je ne comprends pas trop ce ton antagoniste mais c'est probablement de bon aloi.
Donc moi qui ne lis pas, je révise l'alphabet et compulse ce qu'on trouve sur Croizat puisque c'est très intéressant.
Je cherche encore l'antagonisme Croizat - de Gaulle et la pertinence avec le propos que tu souhaites développer.
Asselineau cherche à unir des hommes de gauche et de droite pour défendre les acquis sociaux des français.
C'est ce que ces deux hommes ont fait, avec de Gaulle aux manettes et Croizat sur le dossier Sécurité sociale.
Il est où le problème sinon la parfaite illustration de la démarche asselinienne ?
Pourquoi ce ton ?
Te rends-tu compte parfois de ce que tu écris ?
Quelle présomption inouïe que d'affirmer s'adonner à "l'archéologie contemporaine" (une discipline qui existe réellement, au passage), ce qui sous-tend vraisemblablement que l'immense historiographie nationale et internationale des 70 dernières années (produite par des professionnels qui se nomment "historiens") serait occultée, inaccessible au public (puisqu'il y aurait besoin de faire des fouilles archéologiques pour se la procurer)...Comment ne pas sérieusement y voir une propension au conspirationnisme, si l'historicité est remise en question ?
Sur De Gaulle, il est évident que la production est énorme et qu'il ne faut surtout pas se contenter des hagiographies. Pour démythifier, il faut lire de l'Histoire. N'importe quel étudiant de première année apprend à faire la part de la légende dorée, tissée par les fidèles du Général (et transmise à la conscience collective des Français), de son action propre, résultant de l'évolution d'une conjoncture mondiale précise dans laquelle la France s'est trouvée inscrite...Il est loisible de commencer par lire Serge Bernstein, par exemple.
Bref, le débat dépasse de loin le cadre qui est ici le nôtre. La figure de De Gaulle est trop souvent convoquée hors-propos, d'autant plus dans un spectre politique dont la largeur ne peut être que suspecte !
Pour 1945, les compromis ont été tels, dans le dessein d'une union nationale retrouvée, que l'ensemble ne tînt guère longtemps, et ce, avant le déclenchement de la Guerre froide...
La période 1958-1969 est passionnante, mais bref (bis).