Notes OF : Sans aucune contestation possible. Tombé à Dunkerque, après avoir perdu à Laval (1-0), le SM Caen est tout simplement tombé sur plus fort que lui lundi 16 décembre. L’équipe de Nicolas Seube aura été dominée de bout en bout.
CLEMENTIA (5 sur 10). S’il a manqué sa sortie devant Bardeli, sans conséquence (34’), le portier martiniquais a su repousser un temps la menace adverse, en se montrant notamment vigilant sur une frappe de Rivera (37’). Pas toujours rassurant dans le jeu aérien, il ne peut rien sur la demi-volée contrée de Bammou (53’).
Dans la foulée, il a évité le but du break en se couchant bien sur une tentative de Rivera (56’), puis face à Tejan (64’), avant d’être de nouveau laissé à l’abandon sur le but de Sasso (65’). Auteur d’un arrêt énorme du pied à bout portant face à Bammou (76’), il est resté dans le coup jusqu’au bout et ce coup franc de Tejan bien détourné (90’+5). Pris à contre-pied par Courtet sur penalty (83’), il a encaissé trois buts, mais lui n’a pas grand-chose à se reprocher.
BOLUMBU (3). Très actif avec le ballon dans le premier quart d’heure, sans parvenir à se montrer dangereux à l’approche du but adverse, le gaucher évoluant à droite s’est aussi rapidement montré approximatif dans son placement. Abner, Rivera et Bardeli en ont parfois profité pour s’engouffrer. Absent au marquage sur le centre qui amène l’ouverture du score (53’), devancé par Sasso sur le deuxième but (65’), il a surtout été trop souvent battu dans des duels importants. Remplacé par AUTRET (68’), resté discret.
NTIM (4). Après son match décevant à Laval (défaite 1-0), il a eu une nouvelle chance et fut le meilleur Caennais de la première période. Souvent bien placé, pour compenser les manques d’un bloc manquant de densité et trop souvent transpercé entre les lignes, il a fait preuve de détermination pour contrer une frappe de Skyttä (15’) ou encore un centre de Bardelli (25’). Cerise sur le gâteau d’un premier acte abouti, le Ghanéen est à l’origine de la seule occasion caennaise de la première période, grâce à une superbe ouverture en profondeur à destination de Gomis (43’). Il est reparti sur les mêmes bases après le repos, en contrant un centre dangereux de Rivera (47’). Puis le défenseur central a été pris dans le tourbillon collectif du moment, très inquiétant.
THOMAS (3). Sans être directement impliqué sur les buts dunkerquois, il n’a pas toujours dégagé la sérénité espérée. Le capitaine caennais a bien détourné la frappe de Bammou, mais celle-ci a tout de même pris le chemin des filets (53’). Comme beaucoup de ses partenaires, son moral n’est actuellement pas au beau fixe sur le terrain.
LECOEUCHE (3). Généreux de bout en bout, il n’a pas été le Caennais le plus en difficulté. Mais en fin de rencontre, alors que le SM Caen avait réduit le score et pouvait espérer arracher un point, il a été pris de vitesse par Essimi et a concédé un penalty évident, avant de récolter un avertissement (82’).
GAUCHO (3). En position de sentinelle quand son équipe avait le ballon, le récupérateur a souvent été à contretemps en première période, pris de vitesse par la vivacité de l’entrejeu adverse. Averti car en retard sur Bardeli (51’), l’Ivoirien a multiplié les fautes et a été sorti rapidement par son entraîneur.
LEBRETON (60’) l’a suppléé. Au sein d’une équipe bien trop vite résignée, le Manchois n’a pas vraiment pu imprimer le rythme qu’il sait parfois mettre dans le pressing.
RAJOT (3). Si vous cherchez le Lorenzo Rajot de Rodez, capable de jouer vers l’avant et d’être décisif grâce à sa belle patte gauche, vous ne le trouverez pas encore sous le maillot du SM Caen. En cruel manque de confiance, le milieu de terrain a eu toutes les peines du monde à exister et à prendre des risques payants avec le ballon. Auteur de deux relances ratées à vingt mètres de son but (37’, 49’), il a aussi ouvert la porte au contre dunkerquois sur l’ouverture du score, en sortant haut et à contretemps dans le rond central (53’). Un match à oublier. À sa décharge, difficile d’exister dans un collectif si emprunté et à ce point à court d’idées… Un autre gaucher, Gabin TOMÉ (68’), l’a remplacé. Le milieu de poche a vécu un grand moment en inscrivant son premier but chez les professionnels sur une frappe puissante du gauche des vingt mètres (74’). Le gamin issu du centre de formation a ainsi redonné de l’espoir à Malherbe et sonné la révolte. En vain. En une action, le joueur de 20 ans aura toutefois montré plus de détermination que beaucoup de ses coéquipiers hier soir.
GOMIS (3). Dans une équipe avec cinq joueurs offensifs au coup d’envoi, il a retrouvé une place de titulaire dans le couloir droit. Sa première mi-temps a commencé par un joli petit pont pour se sortir d’un petit périmètre (1’) et s’est achevée par la seule occasion caennaise, sur une demi-volée puissante mais détournée par Ortola (43’). Entre les deux, l’ailier de 18 ans, qui sera libre en janvier s’il ne prolonge pas son contrat, n’a pas été très en vue, au sein d’une équipe en grande difficulté pour produire du jeu. Remplacé par KYEREMEH (60’), qui a initié l’action à l’origine de la réduction du score (74’).
BRAHIMI (3). Alors que ses statistiques indiquent plutôt qu’il a franchi un cap en ce début de saison, le meneur de jeu a traversé la rencontre en toute discrétion. Bien trop en retrait, il n’a pas su impacter le jeu de son équipe.
LE BIHAN (3). Sur son aile gauche, Nicolas Seube attendait sa technique, sa capacité à rentrer à l’intérieur pour créer du danger ou encore sa précision dans les centres. L’entraîneur caennais n’a rien vu de tout cela et a donc sorti dès l’heure de jeu son joueur offensif, battu dans la majorité des duels. Remplacé par Léo MILLINER (60’), qui a tenté de trouver des passes dans les intervalles, sans trop de succès, et a été averti.
MENDY (3). Au sein d’une équipe qui a peiné à faire remonter son bloc, l’avant-centre normand a souvent eu un rôle ingrat, dos au but et loin de celui-ci. Sur un bon décalage de Brahimi, il a semblé manquer de jus pour pousser son action, alors qu’il avait le champ libre devant lui. Il a armé une seule frappe avant la pause, contrée in extremis par Sanganté (43’). Après le repos, l’attaquant a subi le rythme imprimé par Dunkerque, à l’image de son équipe.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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