le retour de le Natza a écrit:
Un seul Mo vous manque et tout un topic de mâche est dépeuplé.
Notes OF :
Auteur d’un début de match séduisant, le SM Caen a touché deux fois le poteau par Alexandre Mendy en première période, avant d’être puni et battu par le FC Metz (1-0). Au stade Saint-Symphorien, les Normands ont été mis fortement en difficulté sur le plan défensif par moments, mais ils peuvent regretter de repartir sans le moindre point.
CLEMENTIA (5 sur 10). Pour sa troisième titularisation de rang en Ligue 2, le Martiniquais a participé au jeu au pied de son équipe en début de rencontre. Sans être très sollicité avec les mains, jusqu’à cette sortie explosive devant Sabaly (22’). Peu de temps après, il ne peut pas grand-chose sur l’ouverture du score de Gauthier Hein, sur une frappe limpide qu’il ne peut qu’effleurer (1-0, 26’).
BOLUMBU (4). Installé dans le couloir droit, l’habituel latéral gauche a enchaîné une troisième titularisation en Ligue 2, une première dans sa jeune carrière. À l’image de la défense malherbiste, il a régulièrement souffert face aux attaquants messins. Le joueur de 20 ans a notamment oublié totalement Bokele dans la surface (38’).
S’il a tenté de faire parler ses qualités de percussions à intervalles réguliers, cela n’a pas abouti à grand-chose sur le plan offensif.
TRAORÉ (5). Après la main en pleine surface face à Ajaccio, l’Ornais a de nouveau échappé à un penalty qu’il avait pourtant provoqué. Trop naïf face au remuant Sabaly en pleine surface, Brahim Traoré s’est fait mystifier sur un contrôle orienté, a glissé puis accroché très nettement le maillot de l’avant-centre messin, tombé au sol sans que l’arbitre ne bronche (22’).
Mais le défenseur central aura su se rattraper avant la pause, en signant un joli retour sur Sabaly (25’) puis en sortant bien des frappes de Bokele (44’) et Jallow (53’), pas loin de sa ligne de but. Et globalement, il a plutôt dégagé de la sérénité, même si la qualité offensive du FC Metz a fait souffrir la défense malherbiste.
THOMAS (4). Si le capitaine caennais a enchaîné son treizième match de 90 minutes en autant de journées, il n’est pas parvenu à dégager la sérénité espérée sur la durée de la rencontre. Parfois pris de vitesse, parfois hésitant dans la relance (58’), il a alterné le bon et le moins bon.
LECOEUCHE (6). Il avait des jambes de feu dans le premier quart d’heure. On a vu le latéral gauche débouler sans cesse dans son couloir, apporté une menace très régulière, à l’avant-dernière (6’) ou à la dernière passe (8’).
Il fait ainsi clairement partie de ceux qui ont imprimé le bon tempo au SM Caen. De l’autre côté du terrain, il est en deux contre un sur le but messin, a plutôt été serein et efficace par ailleurs, face au remuant Jallow.
LEBRETON (6). Dans l’entrejeu, Noé Lebreton a offert une belle activité pendant 82 minutes, en ne s’arrêtant jamais de courir, en colmatant de nombreuses brèches et en proposant toujours des solutions à ses partenaires. Face au duo Stambouli - Deminguet, il s’est plutôt montré à la hauteur et il n’y a pas grand-chose à lui reprocher.
Remplacé par Mathias AUTRET (82’).
GAUCHO (5). Son très bon retour sur Udol, après une course de cinquante mètres (18’), illustre bien ce rôle de joueur de l’ombre qu’il remplit souvent bien. L’Ivoirien a perdu un ballon dangereux (21’), a parfois souffert face à la vitesse de jeu et d’exécution des Messins, mais il n’a pas baissé d’activité jusqu’au bout de la rencontre.
BRAHIMI (5). Vite trouvé entre les lignes, le gaucher de poche a rapidement dézoné de son couloir droit initial pour venir créer du danger dans l’axe et à gauche. Il a contribué au bon début de match des siens, grâce à du jeu combiné avec Lecoeuche, Le Bihan ou encore Rajot, ou à un centre précis vers Mendy (6’).
Sa complicité avec l’avant-centre normand a sauté aux yeux en première période et aurait sans doute mérité d’être récompensée. Car c’est encore Brahimi qui a bien trouvé Mendy dans la profondeur, avant un petit festival technique puis une nouvelle offrande vers son partenaire (28’).
Comme les autres joueurs de ballon normands, il a peiné à confirmer dans la durée, ne revenant réellement dans la lumière que sur cette bonne passe à destination de Kyeremeh (73’).
RAJOT (4). Installé dans l’axe, en soutien d’Alexandre Mendy, l’ancien Ruthénois a participé au début de match intéressant de son équipe, à travers quelques relais en position haute et un coup franc menaçant pour Oukidja (16’). Mais il aura bien trop vite disparu de la circulation, ne parvenant jamais à avoir de l’influence dans le jeu caennais jusqu’à sa sortie du terrain.
Remplacé par Godson KYEREMEH (64’). En manque de confiance, l’ailier a eu l’opportunité d’égaliser. Il l’a plutôt bien exploitée, même si sa frappe du droit aurait pu être un peu plus croisée pour tromper Oukidja (73’). Il n’est pas parvenu à se montrer à son avantage par ailleurs.
LE BIHAN (4). Positionné sur l’aile gauche, il s’est vite recentré. Sa qualité technique a été mise en lumière dans de bons jeux en triangle au profit de Lecoeuche ou Brahimi pendant vingt minutes.
Remplacé par Tidiam GOMIS (64’), auteur d’une très bonne percée et d’un centre juste en retrait vers Mendy (68’) dès son entrée en jeu. Trop discret par ailleurs.
MENDY (4). Dans un duel avec Cheikh Sabaly, entre avants-centres présents sur le podium des meilleurs buteurs de la Ligue 2 avant la rencontre, Alexandre Mendy a failli frapper le premier d’entrée de match. Sur un centre de Brahimi, le meilleur buteur de l’histoire du SM Caen a pris le dessus sur Udol pour placer une tête qui a heurté le poteau (6’).
La réussite l’a finalement fui dans le premier acte. Vingt minutes plus tard, c’est ce même montant droit d’Oukidja qui a repoussé sa reprise du droit à bout pourtant, en l’absence du gardien messin sorti, à la réception d’une offrande de Brahimi (28’).
Rageant, mais le Bissao-Guinéen était dans le bon ton et actif, à l’image de ce carton jaune provoqué, alors qu’il partait seul vers le but après avoir pris le dessus sur Traoré (45’). Il a en revanche mis vingt bonnes minutes à se remettre en route après le repos, jusqu’à cette bonne passe en retrait de Gomis, sur laquelle sa reprise du droit s’est envolée (68’).
Il a encore failli faire trembler les filets un quart d’heure plus tard, mais sa frappe du droit à ras de terre a fui le cadre (80’). Rageant, jusqu’au bout.