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Perso, je mets 7 à Traoré, 6 à Mbock et 6 à Mendy.
Notes OF :
MANDREA (5/10) : s’il s’est d’abord mis en confiance avec des ballons, sans trop de danger, captés dans les airs (notamment un coup franc d’Haag), l’international Algérien était sauvé par son poteau sur une frappe d’Arconte (33’). Il se détendait parfaitement sur une frappe de Rajot (67’) et pouvait souffler en voyant la tête de Depres passer au-dessus en fin de match (90’).
Le portier caennais n’avait plus gardé sa cage inviolée depuis le 26 février, date de son neuvième clean-sheet de la saison et de la dernière victoire du SM Caen à d’Ornano face à Angers (2-0). Ce samedi 13 avril, alors qu’il reste encore six matches de championnat à disputer cette saison, Anthony Mandrea a réalisé son objectif personnel : atteindre les dix rencontres sans prendre de but.
HENRY (5) : le latéral droit retrouvait son ancien club ce samedi à d’Ornano. Il s’est montré bousculé mais concentré dans sa tâche défensive, présent dans les duels de la tête, et n’a pas hésité à apporter son aide offensivement. Mais le meilleur passeur de Malherbe (8) a manqué de précision dans ses centres. Il a écopé d’un carton jaune (83’).
TRAORÉ (6) : « Il faut qu’on arrive à être plus concentrés et déterminés dans les deux surfaces », disait l’Ornais avant la rencontre de ce samedi soir. De la concentration et de la détermination, il en a montré pour sa part dans sa surface avec un énorme sauvetage dans les pieds d’Arconte (24’), qui partait seul au but. Présent dans les duels. Mais à l’image de Malherbe il a eu un léger passage à vide, qui aurait pu se transformer en balle de 0-1 pour Rodez. Brahim Traoré tentait de contrôler de la poitrine un ballon en retrait d’Henry vers Mandrea et remettait la balle dans la course d’Arconte. Son tacle mal maîtrisé pour se racheter lui valait un carton jaune (34’).
Sur la suite de la rencontre, le défenseur central retournait dans ses standards : taille patron. La preuve, c’est encore lui qui dégageait le danger dans la dernière minute du temps additionnel.
THOMAS (5) : le capitaine caennais contrait parfaitement la frappe de Corredor (36’) et contenait tant bien que mal les assauts de l’inépuisable Arconte, pour l’empêcher de trouver des fenêtres de tir. Un match propre de la part de Romain Thomas, mais sans grain de folie.
ABDI (6) : le Tunisien a été force de propositions dans son couloir gauche. Et ça a porté ses fruits. Sur l’ouverture du score, il héritait d’un ballon de Mendy dans la profondeur, combinait parfaitement en une deux avec Brahimi et voyait son centre en retrait rentrer, presque par miracle, dans le but de Crombez (45’).
La dernière fois que d’Ornano avait exulté sur un but de Malherbe à la maison, c’était le 26 février, face à Angers, sur un doublé d’Abdi. Mais si cette réalisation ne lui sera pas attribuée cette fois, son implication sur ce but contre son camp de Sylla, elle, était bien réelle.
Une très belle ouverture vers Salama (61’). Puis, il montait d’un cran lorsque Coeff entrait en jeu (68’). Défensivement, le marquage laisse parfois à désirer.
LEBRETON (6) : pour sa 15e titularisation cette saison en Ligue 2, le Manchois a encore une fois montré son énergie et sa palette. Il a récupéré de bons ballons, que ce soit juste devant sa surface (37’) ou plus haut. C’est d’ailleurs grâce à un de ses ballons gagnés au milieu de terrain que le SMC a pu lancer l’action amenant à l’ouverture du score. Il a encore prouvé qu’à l’heure actuelle, il est le seul à être indéboulonnable au milieu de terrain.
MBOCK (4) : Daubin suspendu, le Brestois Hianga’a Mbock a été préféré à Didi Gaucho pour débuter la rencontre aux côtés de Noé Lebreton. C’est sa première titularisation depuis le déplacement à Grenoble (5-1, le 3 février). Il a abattu un travail de l’ombre, sans faire de grosses différences pour autant. De l’envie sans ballon, du mordant dans les duels, des relances sans prendre de risque. Il a alterné ballon perdu et ballon gratté, pour un bilan mitigé.
Remplacé par GAUCHO (68’) qui a monté d’un cran l’intensité dans ce secteur de jeu.
BRAHIMI (5) : il est lee joueur de la ligne offensif qui a fait le meilleur match. Il a tenté sa chance, sans cadrer (9’), et s’est montré précieux techniquement lorsque le bloc se dessoudait. Les meilleures offensives partaient souvent de lui. On pourrait lui reprocher son manque de stat' mais pas d’implication. Son une deux parfaitement pour Abdi a amené l’ouverture du score (45’). Constant.
Remplacé par GOMIS (86’).
AUTRET (4) : de retour dans le onze de départ, le Breton a fait parler sa technique avec de bonnes transversales (10’, 14’, 37’), il a beaucoup dézoné pour aller chercher des ballons bas. On sentait son besoin de toucher la balle, mais il s’est ensuite éteint lorsque Malherbe a perdu le fil techniquement, sur les vingt dernières minutes de la première période. Des petites étincelles mais le feu n’a jamais pris.
Remplacé par LE BIHAN (68’) qui tentait sa chance (75’), mais le ballon terminait directement dans les gants de Crombez. Le Bihan a apporté du dynamisme et des relais à Brahimi, mais pas d’occasions franches au bout du compte.
SALAMA (3) : on aurait pu lui jeter la pierre d’entrée après son énorme occasion manquée (4’). Amine Salama contrait une relance du gardien de Rodez Crombez et s’ouvrait littéralement la voie du but, mais s’emmêlait les pieds et n’arrivait même pas à frapper. Signe d’un réel manque de confiance.
Contrairement à ce qui pouvait lui être reproché sur ses dernières entrées en jeu, l’attaquant prêté par Reims montrait du mieux dans les intentions. Durant un quart d’heure… Il est encore loin de ce qu’on pourrait attendre de lui. Remplacé par COEFF (68’), qui passait latéral gauche.
MENDY (4) : une première mi-temps apathique, un brin sauvée par son décalage en profondeur vers Abdi sur l’action menant à l’ouverture du score (45’). Alex Mendy, pourtant très souvent en réussite face à Rodez (6 buts en Ligue face au club de l’Aveyron, son adversaire favori), n’a pas souvent joué dans le bon tempo ce samedi.
Sa réelle occasion à se mettre sous la dent, c’était une tête mal ajustée sur un centre d’Abdi (62’). Pas plus en réussite donc dans le deuxième match. Peu trouvé. Un match sans pour le meilleur buteur de Ligue 2.
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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