Notes OF qui feront encore jaser certains :
Porté par une série de trois succès de rang en Ligue 2 depuis la nomination de Nicolas Seube à sa tête, le SM Caen a bouclé son mois décembre par un match nul à Amiens (0-0).
MANDRÉA (6 sur 10). Artisan important de la solidité défensive retrouvée par le SM Caen depuis trois matches, l’international algérien s’est rapidement mis en évidence. Après avoir boxé malencontreusement un coup franc sur la tête de Carroll, il s’est montré bien présent devant l’attaquant anglais pour contrer sa tentative (23’). L’international algérien a surtout été l’auteur d’une magnifique parade en reculant, sur un centre-tir enroulé du gaucher Kaïboue qui prenait le chemin de la lucarne (31’). Vigilant devant la frappe de Carroll (37’), Anthony Mandréa a par la suite été bien plus tranquille. Il signe ainsi un troisième clean-sheet lors des quatre derniers matches de championnat, avant de se tourner vers sa sélection et la Coupe d’Afrique des Nations.
COEFF (6). En voulant remettre un ballon en retrait à Mandréa, qui a fini en corner, il a fait passer un frisson dans sa propre équipe (14’). Titularisé latéral droit, il a par ailleurs signé une prestation très solide, en remportant la majorité de ses duels. Auteur d’un bon centre pour Autret (29’), Alexandre Coeff a été très peu pris en défaut. Il a aussi sauvé les siens en contrant une frappe puissante de Leautey en pleine surface (74’).
TRAORÉ (6). À un poste qu’il connaît très bien, l’Ornais a parfois des allures de vieux briscard, de par la tranquillité qu’il peut dégager. En défense centrale, il a encore livré une prestation pleine d’assurance. Très rarement pris en défaut, auteur de quelques belles interventions (56’), Brahim Traoré s’installe un peu plus comme le titulaire indiscutable qu’il est depuis le début de la saison.
THOMAS (5). Le capitaine caennais a retrouvé de l’allant en décembre et sous les ordres d’un nouveau coach. Présent dans la surface pour dégager un ballon chaud (50’), il a ensuite été coupable aux yeux de l’arbitre d’un tirage de maillot sur Mafouta à vingt mètres de son but, avant de contrer le coup franc de Kakuta de la tête dans la foulée (52’). Après avoir rendu une copie propre, il s’est vu offrir le succès aux siens, mais sa tête est restée trop centrée pour surprendre Gurtner (90’).
ABDI (5). Avant de s’envoler pour la Coupe d’Afrique des Nations avec la Tunisie, le latéral gauche a rendu une copie propre. Il s’est d’abord montré prudent, concentré sur ses tâches défensives, avant de tenter davantage de choses sur le plan offensif, sans le succès qu’il a parfois connu en cette première partie de saison.
DAUBIN (7). Son retour s’est vraiment fait sentir dans l’entrejeu. Et pour de bonnes raisons : avec le volume qu’on lui connaît, Quentin Daubin a livré une première période de tout premier choix dans l’impact et l’intensité. Même quand il a poussé un ballon un peu trop loin dans sa surface, il s’est rattrapé en taclant dans les pieds de Carroll pour le récupérer (26’). L’illustration d’un engagement et d’une débauche d’énergie de tous les instants. Remplacé par Daylam MEDDAH (79’).
LEBRETON (4). Preuve de la confiance que lui accorde Nicolas Seube, le Manchois a enchaîné une troisième titularisation en Ligue 2, malgré le retour de Quentin Daubin dans l’entrejeu. Incisif d’entrée et décisif face à Dunkerque (1-0) samedi, il a vécu une entame de match plus difficile dans la Somme. Après plusieurs pertes de balle, après s’être fait transpercer plein axe par le talentueux Kakuta, le joueur formé au Stade Malherbe a mieux terminé la première période. Mais il a de nouveau perdu un ballon dangereux au retour des vestiaires (49’), a connu quelques approximations. Juste avant d’être remplacé par Dieudonné GAUCHO (61’), il a tenté sa chance de loin mais sa frappe est passée au-dessus.
HENRY (4). Installé pour la première fois avec Caen au poste d’ailier droit, celui où il avait débuté sa carrière, il a donné le sentiment de chercher des repères sans réellement en trouver durant le premier acte. Discret sur le plan offensif, il n’est pas passé loin d’un avertissement sur une grosse faute à retardement. Remplacé par Mickaël LE BIHAN (69’), qui a parfois manqué de vivacité avec le ballon.
BRAHIMI (6). Au stade de la Licorne, on a vite vu le Bilal Brahimi aux jambes de feu, aux crochets ravageurs et aux percussions incisives. Après une belle action collective, il a failli trouver Mendy dans la surface grâce à un centre plein de malice (25’). Averti pour accumulation de petites fautes (36’), il s’est ensuite essayé du droit aux vingt mètres, mais sa frappe s’est avérée trop molle (44’). Il s’est ensuite montré bien plus discret, et a donc été remplacé par KYEREMEH (69’), qui n’a pas trouvé le moyen de faire des différences.
AUTRET (5). Il a vite essayé de tromper la vigilance de Gurtner en tentant un coup franc direct (11’), avant de revenir à la charge sur une reprise de volée trop molle (29’). Dans un match à l’intensité inégale, il est revenu dans la lumière à intervalles réguliers mais a aussi connu de longues périodes de jeu sans ballon. Auteur d’un très bon retour dans les pieds de Kakuta pour annihiler une contre-attaque qui prenait forme (40’), il s’est notamment procuré la meilleure occasion caennaise du match en s’emmenant bien le ballon sur un centre d’Abdi, mais sans pouvoir cadrer sa tentative du gauche à quelques mètres du but (77’). Remplacé par Tidiam GOMIS (79’), qui a signé quelques crochets dévastateurs, dont un qui a permis d’obtenir un corner dangereux.
MENDY (4). Après deux bonnes remises dos au but, l’avant-centre malherbiste a vite disparu de la circulation en première période. Il n’a pu qu’effleurer du pied droit, en extension, un centre au point de penalty de Brahimi (25’). Le meilleur buteur de Ligue 2 a peiné à se distinguer, une fois n’est pas coutume.
En raison de la fatigue accumulée après un début de saison XXL et 12 buts inscrits en championnat ? Les courtes vacances jusqu’au 28 décembre et la reprise de l’entraînement ne vont en tout cas pas lui faire de mal.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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