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Notes OF :
MANDREA (5 sur 10). Assez précis dans son jeu au pied, notamment à destination de Mendy, il aura eu une intervention à faire en première période et l’a très bien exécutée, sur une parade réflexe devant Santelli (13’). Très tranquille durant le reste de la rencontre, il ne peut rien sur la réduction du score de Bai (89’).
NTIM (5). Préféré à Vandermersch, en grande difficulté la plupart du temps depuis un long moment, l’habituel défenseur central a glissé sur la droite. Sa solidité dans les duels a parfois soulagé son équipe. Sa faible projection vers l’avant, comme on pouvait s’y attendre au vu de son profil, a en revanche privé Malherbe de certains renversements de jeu à l’opposé, dans un collectif où le couloir droit a régulièrement été déserté par Brahimi et Salétros, attirés vers l’axe.
Remplacé par VANDERMERSCH (81’).
CISSE (7). Comme face à Laval la semaine précédente, il a régné en patron sur la pelouse de d’Ornano. De l’autorité dans les duels, une envie claire de mettre du rythme avec le ballon et quelques jolis sauvetages, comme ce rattrapage sur Tavares après l’erreur de Thomas (16’) : Cissé a tout bien fait ou presque.
THOMAS (5). Il était passé complètement à côté de son match à Annecy, une fois n’est pas coutume, et a montré que la confiance ne revient pas toujours comme ça, même chez un joueur expérimenté. En l’espace de trois minutes, le capitaine caennais a ainsi failli coûter deux buts à son équipe, la faute à une relance ratée vers Abdi (13’), puis à une tergiversation assez inexplicable devant sa surface, dont Tavares a profité (16’). Pour tenter de refaire surface, Thomas s’est signalé par une tête dangereuse, sur laquelle Placide s’est bien couché (28’). Bon retour (74’).
ABDI (5). Il a eu du volume, a montré de la générosité jusqu’au bout du match et s’est comporté en leader. Dans la moitié de terrain adverse, il aura eu plus de mal à avoir de l’affluence, malgré quelques bons centres.
DAUBIN (5). Dans un rôle de relayeur, il a d’abord cruellement manqué de justesse technique, parfois sur des transmissions simples. Comme souvent, il s’est peu à peu mis dans le rythme en réalisant son exercice favori : gratter des ballons. Auteur d’une frappe contrée dans la surface (26’), il s’est assez peu projeté par ailleurs en première période. Impliqué au départ de l’action du premier but, il a fait son travail de l’ombre sobrement par la suite.
Remplacé par ESSENDE (77’), qui a manqué l’occasion de briller en croisant trop sa frappe (87’).
MBOCK (6). Dans un rôle de sentinelle, il a trouvé le bon tempo au fil du match et a davantage réussi à gérer le tempo du match après le repos. Il a cru inscrire un but de la tête sur corner (34’) mais l’arbitre a sifflé une faute de l’un de ses partenaires, très difficile à comprendre.
SALETROS (8). Installé dans le cœur du jeu, au poste de relayeur, le Suédois a eu le bonheur de marquer son premier but sous le maillot caennais, pour mettre fin à 231 minutes de disette collective. À l’affût dans la surface, il a bien suivi une frappe détournée de Brahimi pour pousser le ballon dans le but vide et se faire un nom rapidement auprès des supporters (1-0, 50’).
Avant cela, il avait alterné le bon et le moins bon avant le repos, avec quelques imprécisions dans ses centres, une activité inégale, mais aussi de belles inspirations en une touche dans le jeu long (28’) et des relations techniques qui commencent à se nouer avec ses partenaires.
Son pied gauche précis va aussi faire du bien à son équipe sur coups de pied arrêtés. En témoigne notamment ce coup de patte millimétré vers la tête de Mendy sur le troisième but (3-0, 82’). Un but, une passe décisive et de très bonnes intentions : Anton Salétros aura vécu une vraie belle soirée.
KYEREMEH (8). Le meilleur Caennais de la première période, par ses provocations, ses intentions vers l’avant, ses feintes parfois déroutantes. Dangereux d’entrée, l’attaquant de 22 ans aura été une menace permanente pour les Bastiais. Grâce à sa vitesse dans la profondeur, il s’est aussi créé de belles situations, comme sur cette reprise en première intention contrée par Placide (16’).
Kyeremeh aura aussi et surtout été à l’origine de l’ouverture du score, grâce à une passe pleine de vista, dans un trou de souris, à destination de Brahimi, idéalement lancé en pleine surface (50’). Il est encore revenu dans la lumière avec ses dribbles chaloupés pour provoquer un penalty en étant crocheté par Kaiboue (68’). Virevoltant et insaisissable de bout en bout, il aura signé une prestation de haut vol.
Remplacé par BASSETTE (80’), ovationné par le kop avant même d’avoir posé le pied sur la pelouse.
MENDY (8). Les chiffres sont très flatteurs pour l’avant-centre qu’il est : à l’occasion de sa 22e titularisation de la saison, Alexandre Mendy a inscrit ses neuvième et dixième buts en championnat. Il y a d’abord eu ce penalty transformé sur une frappe détournée par Placide qui a filé sous la barre (2-0, 69’). Dans la minute précédente, l’attaquant caennais avait contribué à cette opportunité, en protégeant parfaitement son ballon dos au jeu, avant de bien s’orienter puis d’opérer un renversement de jeu très bien senti vers Kyeremeh (68’). Un bel échantillon de ce qu’il est capable d’apporter à cette équipe, ce que son match face à Bastia a encore montré.
Dans son rôle habituel, Mendy aura gagné une majorité de duels, été l’auteur de passes ou de déviations bien senties. Il y aura eu un seul accroc, effacé par la suite, sur ce face-à-face avec Placide et cette frappe vraiment trop croisée (30’). Mais on retiendra davantage cette tête parfaitement décroisée à la réception d’un coup franc de Salétros (82’) pour faire passer son compteur buts à deux chiffres.
BRAHIMI (7). Auteur de deux ouvertures bien senties à destination de Kyeremeh (16’) et Mendy (30’), il aurait sans doute aimé que ses partenaires les exploitent mieux. Comme souvent ces derniers temps, Brahimi aura eu une très belle activité et une technique en mouvement à même de faire progresser son équipe vers l’avant. Impliqué sur l’ouverture du score, en voyant sa frappe repoussée par Placide (50’).
Combatif jusqu’à sa sortie, le gaucher de poche a de nouveau convaincu, en étant cette fois installé sur un côté au coup d’envoi mais en se montrant rapidement très libre entre les lignes. Remplacé par COURT (72’).
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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