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Notes OF :
MANDREA (5 sur 10). Vigilant d’entrée face à Doumbia (2’), il a été battu entre les jambes par l’ailier sochalien peu de temps après (1-0, 8’). Le gardien caennais a bien fait son travail par ailleurs, dans les airs ou en détournant une tentative de Mauricio (45’+2). Il sera resté assez tranquille par ailleurs.
VANDERMERSCH (3). Il vit de très loin sa saison la plus compliquée sous le maillot caennais. Cela s’est malheureusement confirmé dans les grandes largeurs à Bonal, malgré un changement de système qui lui permet de retrouver un rôle de latéral censé mieux lui convenir que celui de piston. Après avoir abandonné Sissoko au point de penalty (7’), celui qui jouait vendredi soir son 85e match de Ligue 2 sous le maillot caennais est clairement impliqué sur l’ouverture du score sochalienne, dans la foulée. Une saute de concentration puis un placement très aléatoire ont permis à Doumbia de filer dans son dos et d’être servi idéalement (1-0, 8’).
À contretemps la plupart du temps, Vandermersch a multiplié les mauvaises transmissions et parfois offert des ballons de contre à l’adversaire (42’). Avec notamment un bon centre mal exploité par Brahimi (54’), puis un autre sur lequel Mendy décisif mais sur lequel Mendy est hors-jeu (61’), il a retrouvé de la justesse après la pause, signant aussi un bon retour à l’entrée de la surface (83’).
CISSÉ (6). Il a commis quelques erreurs de relance en première période, mais s’est montré à son avantage par la suite, grâce à ses qualités fortes de défenseur. Cissé a notamment très bien joué un quatre contre un en fin de première période, en freinant la contre-attaque sochalienne pour empêcher Mauricio de transmettre à ses partenaires (45’+2). Egalement auteur d’un très bon retour sur Sissoko dans la surface (51’), il a dominé les débats dans les duels.
THOMAS (5). Au micro de beIN Sports, dans la foulée du succès caennais, on a senti toute son émotion et sa satisfaction d’apporter « un peu de chaleur » à son coach Stéphane Moulin et à sa famille. Le capitaine caennais aura livré une nouvelle prestation pleine de sobriété, se montrant conquérant dans les duels.
ABDI (5). Dans un début de match où son équipe a été secouée, il a d’abord laissé trop d’espace au couloir droit sochalien pour s’exprimer. Le Tunisien s’est vite repris en faisant parler sa vitesse et son pouvoir de percussion balle au pied, deux de ses grandes qualités. Auteur d’un très bon centre en direction de Mendy (37’), il a multiplié les courses vers l’avant et été l’un des seuls à tenter de faire vivre l’animation offensive de son équipe. Après un une-deux avec Jeannot, il a eu une belle occasion de marquer mais n’a pas cadré (85’). À l’image de son équipe, il a fini fort.
DAUBIN (6). Seulement titulaire à Saint-Etienne (1-1) lors des cinq derniers matches de Ligue 2, l’ancien Palois a été réinstallé dans l’entrejeu à Sochaux. En montrant deux visages, avant et après le repos. Auteur d’une première mi-temps sans relief, il s’est montré bien plus saignant par la suite, retrouvant sa capacité à gratter des ballons et à bien harceler son adversaire direct. Pendant vingt bonnes minutes, il aura même été partout, permettant à son équipe de jouer plus haut par son travail de l’ombre.
MBOCK (5). Parfois précieux ces dernières semaines pour sa justesse technique et sa capacité à contrôler le tempo, le joueur prêté par Brest a peiné à se montrer influent avec et sans le ballon vendredi soir. Une frappe de peu à côté (70’) et davantage de présence dans les duels après le repos.
La sentinelle caennaise s’est surtout distinguée à la 89e minute, quand il a intercepté une relance de Prévot pour lancer parfaitement Brahimi, en une touche de balle, vers le but sochalien (1-2, 89’).
BRAHIMI (8). Il a donné tempo à son équipe après la tempête du premier quart d’heure. De bonnes inspirations balle au pied et beaucoup de justesse technique en ont vite fait le chef d’orchestre du jeu caennais. Pendant longtemps, on a pensé que le danger pouvait venir uniquement de lui ou d’Abdi, et c’est finalement l’ancien Dunkerquois qui a obtenu un penalty en conservant bien le ballon devant Kanouté (63’).
Titulaire pour la quatrième fois de suite, le gaucher de poche a confirmé son influence grandissante au sein du collectif normand. Pour couronner le tout, il a débloqué son compteur avec le SM Caen et offert la victoire à son équipe, d’une frappe limpide et parfaitement croisée (1-2, 89’). Une prestation de haut vol.
KYEREMEH (5). Dans un système à trois devant, il a retrouvé un côté, ce qui convenait bien à ses qualités du côté d’Annecy la saison passée. Pas toujours en vue, Kyeremeh est toutefois revenu dans la lumière à intervalles réguliers, grâce à sa force de percussion et ses crochets déroutants. Comme sur ce dribble gagnant face à Armougom, en pleine surface, sur lequel il aurait sans doute dû obtenir un penalty (22’). L’une de ses percées a failli être décisive (81’). Il aura manqué la finition à l’attaquant normand.
MENDY (6). Il a marqué son huitième but en quinze apparitions, et seuls Maja (Bordeaux, 11) et Mikautadze (Metz, 9) ont désormais marqué plus que lui en Ligue 2 cette saison. Comme lors de l’exercice précédent, les chiffres parlent en faveur de l’avant-centre normand, plein de sang-froid pour égaliser sur une frappe qui a pris Prévot à contre-pied (1-1, 64’).
Avant cela, Mendy avait eu peu de choses à se mettre sous la dent, manquant de peu de reprendre un centre rasant d’Abdi (37’). Il avait été l’auteur d’une magnifique volée dans le petit filet, avant d’être signalé hors-jeu (61’). Sans toucher le ballon, il est revenu au premier plan en toute fin de rencontre, en pressant bien le gardien sochalien, coupable d’une erreur de relance à l’origine du but de la victoire (89’).
ZADY SERY (non noté). L’Ivoirien était titularisé pour la première fois depuis le 1er octobre, lorsqu’il avait été sorti dès la pause face à Quevilly-Rouen (0-1). Dans la lignée de son entrée très remarquée face à Bordeaux (2-2), il a contribué au réveil caennais après quinze minutes, en signant quelques belles percussions balle au pied. Cela n’a pas duré longtemps :
En provoquant une faute et un carton jaune pour Kanouté (26’), Zady Sery se fait mal à l’épaule.
Remplacé par HAFID (29’, note : 4). Présent pour la deuxième fois dans le groupe professionnel, l’ailier originaire de Cherbourg a connu sa grande première en Ligue 2. Avec une grosse heure de jeu pour se montrer.
Le finaliste de la dernière Coupe Gambardella est entré timidement dans son match jusqu’à la pause, très peu trouvé par ses partenaires. Il a touché un peu plus le cuir après le repos et a fini par lâcher les chevaux à l’entrée du dernier quart d’heure, sur une bonne percée (75’). Insuffisant aux yeux du staff, qui l’a remplacé par JEANNOT (83’).
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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