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Les notes complètes :
RIOU (5 sur 10). Il a eu très peu de travail à réaliser, est sorti un peu à contretemps sur la tête de Gbelle (21’), a aussi été l’auteur d’une belle intervention devant Sangaré pour éviter la réduction du score (76’). Il vite une fin de match très frustrante, avec deux buts encaissés dans le temps additionnel. Impuissant sur le premier, il semble effleurer le ballon sur le second, en vain.
ONIANGUÉ (5). Titularisé à Auxerre (2-2) après avoir été relégué sur le banc, blessé face à Guingamp (2-0), le Congolais a signé son retour en inscrivant son premier but de la saison dans un exercice qu’il affectionne. Arrivé lancé sur un corner de Deminguet, il n’a laissé aucune chance à Lemaitre de la tête (0-1, 26’).
Serein en première période, il a un peu trop reculé avec ses partenaires de la défense après l’heure de jeu. Et a fini la tête basse, comme tous.
CISSÉ (5). Il est le nouveau patron de cette défense, ses partenaires lui font confiance, notamment le jeune Traoré à ses côtés, et cela rejaillit sur la pelouse. Très solide pendant une heure, l’ancien Dunkerquois a toutefois connu une fin de match moins aérienne.
Il a bien freiné une frappe de Ndilu (66’). Mais en l’espace de trente secondes, il s’est troué et a ainsi offert une occasion à Sangaré, avant de laisser trop d’espace à l’attaquant adverse pour frapper (76’). Capable de faire vite remonter le bloc durant un certain temps, il a été trop aspiré vers son but en fin de rencontre.
TRAORÉ (6). Quand il est comme ça, l’Ornais ne fait vraiment pas ses 17 ans. Au cœur d’une première demi-heure favorable au SM Caen, Brahim Traoré a eu un rôle important en interceptant une demi-douzaine de ballons grâce à sa lecture du jeu, l’une de ses qualités premières.
Malgré son âge, il a aussi donné l’impression de ne jamais paniquer avec le ballon, même sous pression. Celui qui affectionne le jeu court a souvent cherché la solution la plus simple mais affiche aussi une vraie volonté de balancer le plus rarement possible. Il est malheureux dans les cinq dernières minutes, avec un duel perdu de la tête, avant de se retrouver touché au sol avant l’égalisation.
Adolphe Teikeu sera qualifié à partir du 1er janvier. Mais à son poste préférentiel, il aura un minot assez désarmant et plein d’entrain à aller chercher.
VANDERMERSCH (6). Depuis son retour au jeu, il a l’appétit de celui qui n’a pas touché un ballon depuis des mois. Ce n’est pas tout : Hugo Vandermersch a aussi un volume et un apport offensif assez impressionnants. Ce n’est pas un hasard si la plupart des bons mouvements caennais ont été amorcés dans le couloir droit, là où le latéral devenu piston a joué juste tout le long de la première période.
Il est ainsi impliqué dans l’action du second but, en trouvant bien Da Costa (50’). Par la suite, il s’est logiquement concentré sur son travail défensif, a sauvé un ballon de la tête en pleine surface (88’).
ZADY SERY (6). Sa deuxième passe décisive de la saison est un bijou technique et vient récompenser une prestation dense. Sur une louche très bien sentie, Caleb Zady Sery a offert à Nuno Da Costa l’occasion de briller (50’). Dans le coeur du jeu, l’Ivoirien touche bien plus de ballons.
Hormis une ou deux imprécisions, il les a bien exploités, a su temporiser ou accélérer à meilleur escient que précédemment. Stéphane Moulin aime ce joueur, l’un des seuls capables de déstabiliser l’adversaire sur des actions individuelles à ses yeux (30’). Le numéro 10 caennais sera attendu plus régulier en 2022, dans la lignée de ses 90 minutes abouties hier soir, même s’il aurait pu bien mieux négocier une balle de match en fin de rencontre, en donnant le ballon plus tôt à Hountondji.
LEPENANT (5). Le thermomètre affichant zéro degré au coup d’envoi ne l’a pas refroidi. Dès les premières minutes, le Granvillais a multiplié les courses pour presser et cadrer haut le porteur adverse. Il sauve un ballon de la tête sur sa ligne (21’) et a passé le plus clair de son temps à (bien) orienter le jeu face à un bloc posté bas.
À l’instar de l’entrejeu caennais, il a moins bien protégé sa défense après le but du break de Da Costa. À ce moment-là, Caen a subitement subi de multiples vagues vers son but.
DEMINGUET (5). Comme son équipe, il a démarré fort et rempli de bonnes intentions. Le capitaine caennais a aussi et surtout débloqué ce match en offrant sur un plateau l’ouverture du score à Prince Oniangué, grâce à un corner millimétré (26’). Sa cinquième passe décisive, déjà, et la confirmation que chaque saison, malgré les difficultés collectives, il présente des statistiques intéressantes.
Plus en retrait après le repos, le Lexovien a été remplacé par Wadja (88’) et a fini en larmes au bord de la pelouse, en constatant, impuissant, que son équipe ne gagnerait pas un match qui lui semblait promis.
ABDI (5). Le Tunisien a eu une belle occasion au quart d’heure de jeu, mais sa tentative du droit en pleine surface a été contrée in extremis (14’). Auteur d’une action de classe sur une talonnade – petit pont avant une frappe trop enlevée (42’), il aura par ailleurs assez mal exploité son couloir gauche, où Quevilly-Rouen lui avait pourtant laissé de jolis boulevards. En deuxième période, il s’est en revanche plutôt montré à son aise sur le plan défensif.
DA COSTA (7). La forme du Cap-Verdien en décembre laisse augurer de belles choses pour 2022. Comme face à Guingamp (2-0), Nuno Da Costa avait des jambes de feu mardi soir. Il a aussi et surtout été à la conclusion d’un petit chef-d’oeuvre collectif auquel il a largement contribué. Après avoir mystifié un défenseur, l’attaquant a joué le une-deux parfait avec Zady Sery pour conclure d’une puissante volée sous la barre (0-2, 50’).
Son deuxième but en deux matches a permis à Malherbe de prendre le large. Avant cela, il a encore démarré fort. Tour à tour, il a enrhumé deux défenseurs en pleine surface pour s’ouvrir le chemin du but (6’), a parfaitement décalé Vandermersch (8’), tenté une reprise de volée audacieuse (9’) ou encore offert un beau ballon en cloche à Mendy (15’).
Depuis qu’il est installé dans un duo d’attaque, Da Costa est comme un poisson dans l’eau, avec un potentiel athlétique retrouvé. Remplacé par Hountondji (71’), après avoir reçu un coup sur le pied.
MENDY (4). Il a été expulsé après l’égalisation adverse, alors qu’il avait été remplacé par Shamal (83’) une bonne dizaine de minutes auparavant. Fou de rage de voir la victoire échapper à son équipe, l’avant-centre caennais sera suspendu début janvier, alors que sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations avec la Guinée-Bissau reste en suspens.
Avant ce clap de fin regrettable, le meilleur buteur malherbiste (9 réalisations cette saison) avait tenté pas mal de choses, sans se montrer autant en réussite que face à Guingamp (2-0). Sur un centre de Vandermersch, il avait vu sa frappe contrée (8’). Il lui avait aussi manqué quelques centimètres sur un centre de Da Costa, s’était montré maladroit sur une frappe plein axe, aux 30 mètres, qui s’est envolée dans les nuages (63’).
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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