Il aurait fallu également mettre une note au fantastique trio arbitral de la soirée.
Dire que certains contestent encore l'utilité du VAR ici
Notes OF :RIOU (5/10) : Pas exempt de tout reproche sur le but bastiais, le week-end dernier, le portier caennais a cette fois été impérial d’entrée devant la talonnade de Congré sur corner (12’). De quoi bien lancer son match, mais un gros quart d’heure plus tard il n’a rien pu faire sur la demi-volée de Scheidler. Derrière, il n’a plus rien eu à faire.
ABDI (5) : friable à Bastia, il a fait passer quelques sueurs froides dans le dos des Caennais en début de match, mais s’en est à chaque fois sorti à bon compte. En fin de première mi-temps, il a amené de l’allant offensivement, mais il manquait du monde dans la surface pour réceptionner ses centres. Sa louche vers Mendy vers Mendy aurait mérité mieux (45’+1). En seconde période, il aurait pu mieux jouer un contre où Mendy et Zady Sery l’accompagnaient (56’), mais il a continué à amener de l’allant devant, sans se faire prendre derrière. Il a été injustement exclu par M. Angoula, qui lui a mis un deuxième jaune, pour simulation, alors qu’il y avait bien faute, et donc penalty, alors que Shamal avait marqué derrière (75’).
CISSÉ (5) : titularisé pour la première fois à Bastia, au centre de la défense à trois, il avait été convaincant. Cette fois, ils n’étaient que deux dans l’axe, mais il s’est montré tout aussi rassurant. Dans la relance, il a confirmé ses belles aptitudes. Remplacé à la mi-temps par RIVIEREZ (5), qui s’est également montré solide et a livré une bonne copie, la troisième de rang.
ONIANGUE (6) : le capitaine caennais s’était montré plus friable que d’habitude à Bastia. Le retour d’une défense à 4 lui a permis de retrouver sa solidité. Il a été impérial.
ARMOUGOM (3) : il avait sauvé son match en arrachant un penalty dans les ultimes minutes à Furiani, le week-end dernier. Cette fois, sur le premier but caennais, le Réunionnais est passé complètement au travers sur un centre de Fofana, dévié de la tête par Cissé. Le ballon a profité à Dobré, qui a trouvé Scheidler pour l’ouverture du score (28’). Le Réunionnais n’arrive pas à gommer son gros défaut : il a toujours un trou d’air dans un match. Et parfois, ça coûte cher. Pour le reste, il a été plutôt solide. Offensivement, il a amené quelques bons centres et s’est essayé en fin de première période (42’). Mais cette fois, ce n’était pas assez pour rattraper son erreur…
LEPENANT (5) : « Johann Lepenant joue tout le temps parce qu’il est régulier », avait indiqué Stéphane Moulin en conférence de presse d’avant-match. Le Granvillais n’a pas fait mentir son coach. Propre ballon au pied, bagarreur sans, il a fait ce qu’il sait bien faire. Ni plus, ni moins. Remplacé par HOUNTONDJI (81’), qui a obligé Reynet à se s’interposer par deux fois (82’, 84’), mais a aussi la balle de but après l’arrêt de Reynet sur Chahiri, où le ballon était semble-t-il rentré (88’).
WADJA (4) : sur le banc face à Bastia, le Camerounais retrouvait une place de titulaire. Il a amené de l’impact dans les premières minutes, et une belle passe longue vers Armougom (5’). Ensuite, il est resté dans le même registre en termes d’intensité, mais a exposé ses lacunes techniques, notamment sur ce ballon rendu à Pi, qui a amené une frappe dangereuse de Benzia (24’), ou sur cette ouverture manquée vers Armougom (33’).
DEMINGUET (4) : le Lexovien, « l’un des joueurs le plus en vue et le plus régulier dans tous les secteurs de jeu depuis le début de la saison », dixit son coach, faisait son retour après une blessure aux abdominaux qui lui a fait louper trois matches. Stéphane Moulin avait décidé de le positionner ailier droit, en l’absence de solutions à ce poste. Ce n’est clairement pas là que le Lexovien est le plus à l’aise. Il a mis du temps à rentrer dans son match, pas aidé non plus par une belle gamelle dans les premières minutes. Tout a paru difficile, puis il a été plus sûr techniquement après le but dijonnais. Son influence a augmenté en fin de première période. Il aurait même pu bénéficier d’un penalty (37’), mais M. Angoula en a décidé autrement. Volontaire et généreux, il a continué de tenter en seconde mi-temps. Mais n’a pas eu son son rayonnement habituel. Il a été remplacé par Steve SHAMAL (72’), qui a marqué mais son but a été refusé pour une simulation inexistante d’Abdi, qui s’est fait expulser sur l’action (75’).
ZADY SERY (3) : Stéphane Moulin avait choisi de lui renouveler sa confiance, malgré des dernières sorties manquées. L’Ivoirien n’a pas manqué de bonne volonté, mais n’a pas réussi grand-chose en première mi-temps. En revanche, au retour des vestiaires, il s’est montré plus juste. Sa frappe, aux 20 m, a frôlé le poteau de Reynet (53’). Après une bonne percussion, il a également bien servi Lepenant mais la frappe du Granvillais était trop molle (62’). Ce n’est pas encore suffisant, mais c’était mieux.
CHAHIRI (3) : malade en fin de semaine dernière, sur le banc à Bastia, il retrouvait une place de titulaire. Défensivement, l’ailier prêté par Strasbourg a fait les efforts et été irréprochable. Mais offensivement, s’il a réussi à lancer deux ou trois bonnes séquences, il a manqué de tranchant, a loupé certaines passes simples, quand il ne lâchait pas son ballon trop tard… Pire, seul au second poteau à la suite d’un magnifique centre de Mendy, il aurait dû offrir l’égalisation à Malherbe mais il a mis le ballon au dessus (60’). Dans les dernières minutes, il se jette parfaitement au second poteau sur un centre, le ballon est repoussé par Reynet mais semblait avoir franchi la ligne. La décision de M. Angoula a entraîné la foudre de tout le banc caennais et un long arrêt de jeu.
MENDY (4) : le meilleur buteur de Ligue 2 avait fêté son retour de suspension en inscrivant le penalty de l’égalisation à Bastia. Cette fois, il a d’abord eu du mal face à l’athlétique défense centrale dijonnaise. Quand il a eu le ballon, il a également réussi moins de bonnes déviations qu’à l’accoutumée. En première mi-temps, il n’a pas eu une occasion, parfois parce qu’il n’était pas bien positionné aussi. Il est trop court sur une louche bien sentie d’Abdi (46’). Plus en vue en seconde période, il a mis du cœur à l’ouvrage, adressé un magnifique centre à Chahiri qui aurait dû terminer au fond (60’), et manqué le cadre face à Reynet (71’).