Notes OF :PEAN (5). Il n’est pas le premier responsable de l’ouverture du score nancéienne, mais le Cherbourgeois a encaissé un but côté ouvert sur coup franc, et sa main gauche a sans doute manqué d’un peu de fermeté (27’). Pour son deuxième match chez les professionnels, le gardien de 21 ans s’est parfaitement rattrapé avec cette magnifique claquette sur une frappe puissante de Rocha Santos dans la surface (51’). Il a aussi bien capté deux frappes adverses et a fait son job dans les airs.
VANDERMERSCH (6). Malgré le retour dans le groupe de Steeve Yago, il a conservé assez logiquement sa place dans le onze de départ. Comme souvent, le latéral droit a bien fait ce que son entraîneur lui demandait : défendre rigoureusement. Il avait surtout encore du jus en fin de match pour apporter le danger. Au bout du temps additionnel, c’est lui qui a fait une course de cinquante mètres pour déborder et offrir un centre victorieux à Gioacchini (90’+5).
ONIANGUE (7). Pascal Dupraz a trouvé son troisième homme en défense centrale, et c’est un milieu de terrain. Pendant 90 minutes, hier soir, l’Hérouvillais a donné le sentiment d’avoir toujours joué à ce poste. Très serein, parfait dans l’anticipation, puissant dans les duels, le capitaine d’un soir a été juste dans tous les domaines.
WEBER (4). Intéressant par moments dans l’anticipation et les renversements de jeu, l’ancien Brestois avait aussi semblé sur un fil sur certaines séquences, comme cette accélération qui l’a déposée et lui a valu un premier avertissement (41’). Pris dans son dos sur l’occasion de Rocha Santos (51’), il a encore mal jugé un duel face à Cissokho, où il n’a pas pris le ballon mais a attrapé le pied de son adversaire en taclant. Expulsé sur le coup, il a laissé ses partenaires à dix à un moment charnière (64’).
ARMOUGOM (5). Le Réunionnais a progressé sur le plan défensif, dans ses placements et sa lecture du jeu. Cela s’est vu hier soir pour son retour au jeu. Son apport offensif a été limité, mais il n’a pas laissé grand-chose à son adversaire direct durant 90 minutes.
TRAORE (4). Ses premiers ballons et appels vers l’avant ont été très intéressants, dans un coeur du jeu où Caen n’a pas vraiment d’autre profil « box-to-box » comme lui. Malheureusement, tout s’est arrêté très vite. Le joueur prêté par Manchester United a très vite disparu de la circulation. Suppléé par NSONA (65’), remplaçant pour la toute première fois de la saison. Installé à son poste préférentiel, sur l’aile gauche, ce dernier est resté assez discret, dans une équipe évoluant à dix.
PI (3). Il a tout mal fait sur l’action qui amène l’ouverture du score : sa passe vers l’arrière donne une première opportunité à l’adversaire, avant un contrôle raté qui l’oblige à faire faute aux 18 mètres et offre le coup franc victorieux (26’). Cela pèse forcément lourd au moment du bilan, et le reste de son match, assez neutre, n’a pas fait oublier sa grosse erreur. Remplacé par GONCALVES (65’)
DEMINGUET (4). Il avait été mis sur le banc de touche face à Guingamp puis au Paris FC pour des prestations trop ternes, sans assez de prises de risque vers l’avant. On a malheureusement revu cela hier soir, avec une grande majorité de transmissions latérales ou vers l’arrière et un impact limité sans le ballon. Remplacé par BEKA BEKA (65’), finalement entré en défense centrale après l’expulsion de Weber. À ce poste, il a concédé un coup franc dangereux sur un tacle un peu trop appuyé mais a bien fait le travail par ailleurs.
COURT (6). Sa deuxième passe décisive de la saison ressemble beaucoup à la première : un régal de centre enroulé de l’intérieur du pied gauche, en rentrant vers l’axe depuis son couloir droit (30’). Sa conservation du ballon a fait du bien à son équipe en première période, mais ses inspirations vers l’avant n’ont pas été nombreuses après son caviar de la demi-heure de jeu.
MENDY (4). Tout le monde (sauf lui) a d’abord cru qu’il avait débloqué son compteur avec le SM Caen, après ses ratés face au Paris FC. Sur le centre de Court, son appel a été bien senti mais la vedette lui a été volée par le malheureux Coulibaly (30’), ancien joueur d’Avranches. Pour le reste, le puissant attaquant a bien moins pesé sur la défense adverse qu’une semaine plus tôt dans la capitale. Remplacé par GIOACCHINI (79’), qui a fait son retour au jeu de la plus belle des manières en offrant la victoire aux siens dans les dernières secondes. Inspiré pour lancer Vandermersch sur le côté droit, l’attaquant a été à la conclusion du centre, avec une reprise croisée du pied droit très bien sentie (90’+5).
BAMMOU (5). Hormis une frappe cadrée pas assez puissante pour être menaçante (16’), on a trop peu vu le Marocain sur le plan offensif. Généreux dans l’effort, auteur de quelques retours défensifs très précieux, il est resté en retrait dans les trente derniers mètres. À l’image de son équipe. Remplacé par JEANNOT (90’+2).
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