Notes OF :
PEAN (5 sur 10). Le natif de Cherbourg, 21 ans et 13 matches en équipe réserve depuis l’an dernier, a vécu un sacré baptême du feu chez les professionnels, à huis clos et chez le leader de la Ligue 2. Sur sa toute première frappe à négocier, il semblait battu mais a été sauvé par son poteau sur cette frappe puissante d’El Abdi (17’). Très précis dans son jeu au pied, souvent en direction de Bammou ou de Mendy, il est impuissant sur la tête de Kanté, puis sur les deux penalties parisiens. Hormis une sortie peu inspirée et sans conséquence sur un corner (29’), il termine avec trois buts encaissés et pas grand-chose à se reprocher.
VANDERMERSCH (5). Il a globalement fait son job sur le plan défensif et a seulement connu une ou deux imprécisions dans la relance. Le latéral droit a cherché à apporter davantage sur le plan offensif quand son équipe s’est retrouvée menée, mais ses tentatives n’ont pas abouti. Remplacé par DEMINGUET (77’), entré à un moment où il ne se passait déjà plus rien.
RIVIEREZ (3). Dans la lignée de son début de saison, il avait signé une première période quasi parfaite, étant notamment l’auteur d’un retour précieux pour annihiler une occasion de but (13’). Il est malheureusement battu au duel aérien par Kanté sur l’égalisation, en voulant s’occuper plus de l’homme que du ballon (43’). Son retour des vestiaires a été encore plus douloureux : dans un duel mal embarqué avec Caddy, il s’est fait enrhumer en pleine surface par un crochet de l’attaquant adverse, avant de perdre sa lucidité en le taclant par derrière pour provoquer un penalty évident, alors que Vandermersch était présent en soutien (48’). Averti sur le coup, le capitaine caennais a ensuite été exclu assez sévèrement pour une obstruction sur Lopez (60’). Un après-midi à oublier.
WEBER (5). Après avoir été touché par le coronavirus, ce qui l’a contraint à manquer les rencontres à Niort et face à Guingamp, l’ancien Brestois a semblé à l’aise au moment de faire son retour au jeu. Il n’est pas impliqué sur les trois actions qui amènent les buts parisiens. Auteur d’une belle ouverture vers Mendy (31’), il a aussi été plutôt juste avec le ballon.
MBENGUE(4). Comme face à Guingamp, le Sénégalais a démarré son match trop doucement. Régulièrement pris de vitesse par Guilavogui, il a aussi connu quelques approximations dans le placement.
ONIANGUE (4). Après avoir joué en défense centrale face à Guingamp, il a été positionné en milieu relayeur face au Paris FC. Le Congolais a eu de l’impact dans un premier temps, avant de baisser de pied en milieu de première période face à un entrejeu adverse rapide et efficace dans ses transmissions. Après l’expulsion de Rivierez, il est logiquement redescendu d’un cran.
PI (4). À l’image de l’entrejeu caennais, il a eu de l’impact sur une trop courte période, environ vingt minutes. Il a eu quelques bonnes inspirations vers l’avant avec le ballon, mais a subi les vagues adverses au fur et à mesure que la rencontre avançait. Remplacé par BEKA BEKA (63’), qui a passé le plus clair de son temps au poste de latéral droit.
COURT (4). Après sa dernière demi-heure inspirée à ce poste la semaine passée face à Guingamp (1-0), il a été installé dès le coup d’envoi au cœur du jeu, dans le milieu à trois de Pascal Dupraz. Mais durant l’heure qu’il a passée sur la pelouse, l’ancien Brestois n’aura jamais pesé ni fait parler sa technique au-dessus de la moyenne, étant régulièrement dominé sur le plan athlétique. Remplacé par GONCALVES (63’).
BAMMOU (5). Il avait de l’envie après avoir débuté pour la première fois sur le banc face à Guingamp. Auteur d’un début de match très inspiré, avec beaucoup d’intensité dans les courses, le Marocain a ouvert le score d’une très belle demi-volée du pied gauche dans le petit filet, aux 18 mètres (12’). Comme son équipe, il s’est éteint un peu trop vite par la suite, restant concentré dans ses replis défensifs mais ne produisant plus grand-chose avec le ballon.
MENDY (3). Il a beaucoup pesé sur la défense parisienne et a eu une activité constante au cours de la première période. Mais on demande à un avant-centre de terminer le travail et c’est ce que l’ancien Bordelais n’est pas parvenu à faire. Impliqué sur l’action qui a amené le penalty, Mendy l’a manqué en voyant sa frappe à mi-hauteur repoussée par Demarconnay (5’). Sur une ouverture de Weber, il a ensuite manqué de tranchant face au but à deux reprises, avant et après avoir servi Nsona (31’). Auteur d’une tête au-dessus (62’), averti pour un coup de coude (66’), il est forcément sorti frustré de la pelouse. Remplacé par JEANNOT (74’).
NSONA (4). Trop discret, trop peu servi aussi, l’ailier s’est distingué une seule fois : sur un contre, il a été servi par Mendy et a plutôt eu le geste juste en ouvrant son pied, mais Demarconnay a signé une belle parade (31’). Après le repos, il a touché un peu plus le ballon, trop loin de son but pour pouvoir être impactant. Remplacé par TRAORE (63’), qui s’est un peu trop enfermé dans des initiatives individuelles.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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