J'ai pas répondu, me manquait l'option
"Malgré le peu d'intérêt du public, la débilité d'ajouter un mois de compète en juin/juillet pour les joueurs ayant déjà joué plus de 50 matchs, le manque d'intensité donc d’intérêt des matchs qui va avec, ça va continuer, en trouvant des formules de plus en plus ineptes"
Mine de rien, la COVID a bon dos avec le passage à 5 changements, qui à mon sens, préfigure l'évolution du foot qui avance encore masquée. Pouvoir potentiellement donner du temps de jeu à 16 bonhommes x 50 matchs augmente la taille des effectifs (Chelsea en est l'exemple le plus ridicule mais les autres sont sur la même pente, pas encore à ce point d'ineptie), pour qu'un effectif enquille des saisons à 50, puis 60, vers 70, 80, 100 matchs par saison.
(priver les joueurs des 48 clubs les plus usés de vacances c'est inimaginable, pourtant ça existe ...)
D'un côté on ne peut tuer le veau d'or, et de l'autre, on ajoute toujours plus de matchs pour générer du fric.
Donc à venir, le passage à 7 changements, puis 10 (?), et le changement ultime, la possibilité pour des joueurs sortis de rentrer de nouveau, et on en sera à un modèle de saison calqué sur la NBA et la NHL, leurs 82 matchs + playoff derrière, avec les effectifs et la gestion des temps de jeu qui va avec.
Et la concentration des effectifs chez les grosses écuries créera une concentration ahurissante des talents, futurs talents ou présumés tels dans les écuries à 40 pros. C'est déjà le cas, mais ça partira dans tous les sens. En face de ça, on assiste au développement de la multipropriété et du désir des holdings d'envoyer leurs actifs, oups, non, leurs joueurs pardon, dans des "pépinières".
C'est pas réjouissant.
_________________ Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau
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