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Notes OF :
Le SM Caen a subi ce vendredi soir à Grenoble une 4e défaite consécutive en Ligue 2, une première à ce niveau depuis 2005, qui le plonge au fond de la piscine. Sans âme, sans confiance, sans capacité de réaction, les Normands inquiètent toujours plus. En jouant de cette façon-là, Malherbe ne peut postuler qu’au maintien. La situation de l’entraîneur Rui Almeida, pas menacée avant ce match, devient très difficile.
RIOU (4/10) : aucune parade à effectuer, et il est surpris à son premier poteau par la frappe contrée de Djitté qui envoie Malherbe au fond du gouffre.
GONCALVES (4) : encore une fois piston droit du 5-3-2, il a été l’auteur du seul tir cadré malherbiste du match (45’), c’est dire l’ampleur du marasme. On l’a déjà dit : il fait ce qu’il peut, mais ce n’est pas son poste et il ne peut pas y briller.
RIVIEREZ (2) : repositionné axe droit de la défense à trois, sur un poste censé mieux lui convenir, il n’a pas davantage convaincu. Trop facilement éliminé sur le but grenoblois, et des errances qui aurait pu coûter encore plus cher à Malherbe. Rui Almeida lui maintient sa confiance jusqu’ici, jusqu’à quand ?
WEBER (3) : en grosses difficultés la semaine dernière contre Lens, il se fait blouser dans la profondeur (comme souvent) au départ de l’action qui amène le but, et il contre malencontreusement la frappe qui trompe Riou. Le mal était fait pour le reste du match…
YAGO (4) : le moins pire des défenseurs, probablement, même si lui non plus n’a pas dégagé une sérénité à toute épreuve. Quelques montées rageuses en deuxième période.
MBENGUE (2) : Armougom a fait les frais de sa piètre prestation contre Lens, et première titularisation de la saison en championnat pour le Sénégalais, qui n’en a pas profité. Il s’est enfin un peu montré sur la fin du match, trop tard, et a multiplié les approximations techniques.
ONIANGUE (3) : l’ancien capitaine déchu, qui voulait partir et avait failli atterrir au Portugal, fêtait sa première apparition dans le onze après sa bonne entrée en jeu face à Lens. On l’a vu se démener en première période, tenter de se projeter, mais son influence s’est étiolée au fil du match. Surtout, il a trouvé le moyen d’envoyer au-dessus une incroyable balle d’égalisation, tout seul à bout portant (74’).
SANKOH (3) : placé trop haut au milieu, le Guinéen ne sert pas à grand-chose, et ce vendredi il a été positionné en n°6. Il a tenté de s’appliquer, mais son poids sur les événements est demeuré extrêmement neutre.
DEMINGUET (3) : resté sur le banc face à Lens, légèrement touché selon Rui Almeida, le Lexovien a retrouvé une place de relayeur gauche. Sa qualité technique a fait du bien au départ, mais il n’a quasiment pas pesé au final, et Rui Almeida n’a pas semblé très satisfait de son rendement. Remplacé par REPAS (67’), qui a amené un peu de vie.
ZADY SERY (3) : on n’avait pas encore vu le jeune attaquant ivoirien en match officiel, et son intronisation dans le onze était particulièrement attendue. Par manque de rythme et d’automatismes avec ses nouveaux coéquipiers, on l’a trop peu vu en dépit de quelques accélérations solitaires. Négocie mal une belle situation dans la surface (17’), juste avant que Grenoble ne marque. Remplacé par NGOM (57'), peu à son avantage.
JEANNOT (3) : jamais en position de marquer, une frappe hors cadre à son seul crédit (71’). Serré de près par des défenseurs grenoblois très attentifs, l’ex Dijonnais a été maintenu dos au but et n’a eu qu’un minimum d’espace pour s’exprimer. Il n’a jamais pu faire de différences. Remplacé par TCHOKOUNTE (74'), souffrant visiblement du genou.
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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