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Tous du pôle Finistère à part Bestaven.
Pendant ce temps-là, à la Forêt-Fouesnant.

https://www.vendeeglobe.org/fr/cartographie

Escoffier toujours pas recupéré. Ce n'est pas si facile et on comprend donc pourquoi il a été demandé le renfort d'autres concurrents.
Le point à 23 h.

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Dans les faits, Jean Le Cam a été le premier à être dérouté par la direction de course. A 17 heures, le skipper de Yes We Cam! arrive sur la zone, guidé par la direction de course qui lui donne en temps réel le positionnement de la balise personnelle de Kevin Escoffier (AIS MOB Man Over Board).

Jean Le Cam navigue avec 3 ris dans la grand-voile, afin de rester mobile dans les vents de 20 nœuds, et les creux de 5 mètres. Un contact visuel est établi ; le skipper de Port-la-Forêt voit le radeau de survie, il voit aussi son partenaire de compétition, vraisemblablement équipé de sa combinaison de survie TPS, et un échange vocal a lieu entre les deux hommes.

Le temps de faire une manœuvre pour revenir au plus près du radeau, Jean le Cam perdra le contact visuel avec Kevin Escoffier, dans cette mer très formée et dans le jour tombant. Depuis, le skipper de Yes We Cam! n’a cessé ses efforts, mais n’a plus réussi à repérer le radeau avec Kevin à son bord et n’a pas capté le signal de l’AIS dont la portée est réduite en raison de la mer formée.

Afin de renforcer les recherches, la direction de course a dérouté trois skippers qui couraient dans le même peloton : Boris Herrmann (SeaExplorer – Yacht de Monaco), Yannick Bestaven (Maître-CoQ), puis Sébastien Simon (ARKEA PAPREC) afin de faciliter les recherches quadrillant la zone. Sur place, Jean Le Cam partage avec la DC les informations sur l’état de la mer, du vent et des courants.

A 21h45, Yannick Bestaven a rallié la zone. Boris Herrmann devrait arriver aux alentours de 23 heures. Sébastien Simon est espéré un peu plus tard. Tous respecteront le protocole établi par la direction de course en lien avec Jean Le Cam sur place soit une approche avec trois ris dans la grand-voile et moteur déplombé. Un process fin de quadrillage de la zone a été établi et sera effectué par les quatre IMOCA venus porter assistance.

L’équipe à terre de PRB précise que, outre son AIS MOB, Kevin Escoffier a également de quoi signaler sa présence dans le radeau de survie. Le jour se lèvera demain matin vers 4h40 HF sur la zone d’investigation.
Les recherches se poursuivent.

Le Cam a récupéré Escoffier cette nuit.
Bigdudu sera soulagé au réveil.

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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.

Toujours pas levé.
Mais quel voilix !

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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.

Excellente nouvelle, bravo au roi Jean.

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tu ferrais bien de t'y mettre à la rando, sinon tu vas finir au Cap d'Agde comme bouée tractée !

Quel soulagement effectivement en apprenant la nouvelle par mon radio-réveil à 7 heures. Et pour la beauté de l'histoire, c'est bien que ce soit Le Cam qui ait réussi à le récupérer. Un skipper PRB sauve Le Cam qui sauve un skipper PRB. Quand il construira sa maison, la boîte pourra lui offrir ses matériaux. Pour la petite histoire, il avait acquis un terrain avec une belle vue sur mer et sur Port-la-Forêt, donc son bateau, et après avoir obtenu son permis de construire, celui-ci a été annulé. Il bataille encore mais aura difficilement gain de cause. Là où il habite, il voit déjà son bateau mais avec des jumelles.

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http://hion.skyblog.com

Evidemment, le classement est chamboulé ce matin et n'a plus grande signification à par pour les deux premiers, Dalin et Ruyant, qui ont pu poursuivre leur route normalement et dans une moindre mesure pour Burton qui plus au sud, n'a pas été appelé à la rescousse. Ainsi Damien Seguin se retrouve 4ème mais les suivants, Simon, Hermann, Le Cam et Bestaven seront " indemnisé " en proportion du temps perdu. Difficile de savoir qui est effectivement 3ème. Le classement final risque de différer un peu de l'ordre d'arrivée. Pour l'équité, il est àsouhaiter que Dali poursuive son cavalier seul sans souci majeur et termine en vainqueur incontestable. Mais les plus grosses difficultés étant à venir il y aura probablement d'autres abandons.
Merci Kash mais ton article est un peu dépassé désormais. Amusant de constater que Burton était à la même distance de Dalin au classement de 18 h que Le Cam et à un mille d'Escoffier dont le bateau était en train de couler.

Escoffier à bord de Yes we Cam !

Je ne sais pas où Thomson compte abandonner mais il ne se dirige toujours pas franchement vers Le Cap.

Escoffier pourrait rester une semaine avec Le Cam

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tu ferrais bien de t'y mettre à la rando, sinon tu vas finir au Cap d'Agde comme bouée tractée !

Il va lui manquer de la bouffe à Le Cam s'ils ne le ravitaillent pas un peu. Il va bouffer ses peluches.

La mer est comme la montagne: le chemin le plus court est pas forcément le plus rapide, entre les vents et les courants...Il pourrait songer à s'aligner sur une "autoroute". Là il se dirige quand même sur l'Antarctique... il a du mal sur bâbord, il fait un grand tour bloqué sur tribord?

La Voile démontre encore sa grande qualité humaine en faisant fonctionner l'assurance, si je puis dire, d'entraide entre compétiteurs qui seraient aussi bien contents qu'on vienne les chercher si ça leur arrivait.Ca peut modifier la course (autres conditions, autres positions, mémé si à ce niveau latitudinal les vents dominants sont plutôt constants etc) , mais ça fait partie des règles de ces compétitions, où risquer sa vie est quotidien, que tout le monde accepte.La moindre des choses est de bonifier le temps du détour, c'est aussi prévu.
Il doivent avoir assez de réserves pour être bon dernier...ont -ils des masques et du gel en solitaire?ce serait bêta d'attraper un truc qui ralentit...

En général ils calculent à peu près leurs réserves alimentaires par rapport au temps qu'ils pensent mettre. Certains sont parfois arrivés en se restreignant beaucoup les derniers jours pour avoir calculer trop juste. Le Cam va peut-être rester en mer quelques jours de plus que prévu, même s'il fait une très belle course, avec un passager qu'il ne va pas priver de nourriture pendant une semaine. Ma remarque était donc sérieuse.
Thomson vient de changer de cap et en gardant l'actuel il va direct vers Bonne Espérance après s'en être bien écarté. Cette route lui apportait peut-être plus de sécurité.

Thomson a sûrement pris en compte son avarie (safran tribord le privant de certaines manœuvres)et son cap de destination n'étant pas celui des autres ça explique sa trajectoire.
Pour Le Cam, la direction de la course pourrait , si nécessaire, le faire ravitailler. Il a besoin d'énergie, son passager un peu moins, il peut comprendre, mais aura besoin d'au moins pour 7 jours de peut-être (peut-être) 5 jours de nourriture d'une personne qui se dépensera beaucoup et dormira peu...Ont-ils droit aux stimulants type café concentré et autres (qui sont interdits à des doses exceptionnellement hautes dans nombre de sport) trucs d'énergie concentration?Des coupes faims couplés à des compléments alimentaires qui pourraient améliorer sur plusieurs jours l'attention et les capacités , en cas de besoin... En effet, moins d'énergie apportée par la nourriture et donc des vivres au compte goutte...
Au moment de stocker, avant le départ, je pense pas que Le Cam ait exclu d'arriver tard.Il a pris un bon départ et comptait pas perdre plusieurs jours de nourriture une fois parti, mais retourner en Vendée et perdre plusieurs jours comme Beyou aurait pu lui arriver.Même au kilo près , 3kg de pâtes font la différence, ils risquent pas de se retrouver sans rien pour quelques kilos de surplus, qui peuvent être vital.Ils estiment X jours et prennent -je sais pas- 15% en plus -on sait jamais-.
Il devrait permettre de partager , sachant que la dépense d'Escoffier sera moindre que celle d'un navigateur sans cesse en action, d'ailleurs pas sûr qu'il ait le droit de manœuvrer avec Le Cam pour l'aider .Pas sûr que Le Cam accepte, lui ou un autre d'ailleurs.
Mais si ils s'entendent bien à 2 c'est avantageux.
La solution c'est que la Nivôse lui donne des rations équivalentes à ce qu'il a offert, lors de la prise en charge d'Escoffier, si necessaire.