www.forumsmc.com

Pierre Quiroga vainqueur.
https://sologuycotten.blogspot.com/2020 ... o-guy.html

Il est né 3 jours après mon plus jeune fils ... et fait bien sûr partie du Pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt.
https://www.classefigarobeneteau.fr/fr/pierre-quiroga

Skipper Macif 2019 et pensionnaire du Pôle Espoir, son nom restait nouveau pour le public attentif à la classe Figaro. Bravo à lui dans l'attente d'une confirmation sur la Solitaire.

Pas pour le public attentif à la classe Figaro mais pour les autres, oui. Il y a quelques années une poignée de skippers pouvaient gagner la Figaro, sans compter sur un risque-tout qui prend une option en dehors de toute la flotte et ramasse le jack-pot, c'est arrivé. Maintenant, ils sont bien une vingtaine de prétendants, même s'il reste quelques gros favoris. Pour moi, Fabien vient juste après ceux-ci mais en tête des outsiders. Et Quiroga est dans ces eaux-là également. Comme il y a 4 étapes dans la Figaro les meilleurs sont tout de même en général groupés parmi les premiers mais le vainqueur peut toujours être parmi le second groupe de prétendants qui bénéficierait d'un " passage à niveau " comme l'an dernier au Nez de Jobourg.

Je reste cependant convaincu que de nombreux résidents de Port la Forêt n'ont jamais entendu parler de lui!
http://www.lasolitaire-urgo.com

Il y a très peu de résidents à Port-la-Forêt. Mais je pense effectivement que peu de personnes à La Forêt-Fouesnant (nom de la commune où se situe Port-la-Forêt) connaissent son nom, même après sa victoire d'hier. Mais ceux qui suivent la classe Figaro, comme moi, si.

Extrait d'un des articles à partir de ton lien.
" « Le nouveau Figaro Bénéteau 3 donne un avantage aux spécialistes de la glisse. Les jeunes ont donc une sensibilité plus forte que les plus anciens, mais La Solitaire n’est pas juste qu’une question de vitesse, c’est aussi la stratégie et le positionnement. » expliquait cet hiver Christian Le Pape, directeur du Pôle France Course au Large, d’où viennent les 15 derniers vainqueurs de La Solitaire du Figaro. Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir) récent vainqueur de la Solo Maître CoQ est issu de la planche à voile, Sam Goodchild (Leyton), vainqueur de la Drheam Cup et passionné de kitesurf, Pierre Le Boucher (Guyot environnement), Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) et Xavier Macaire (Groupe SNEF) ont fait leurs classes en 470. "

Un passage à niveau, des rails (des Casquets) , un train au Nez de Jobourg?

Ou plutôt un courant marin des plus forts au large du Nez de Jobourg.
Qui stopperait un bateau de course à la voile c'est fort possible. Ou avantagerait selon le sens et la force.Ces courants sont connus et redoutés c'est étonnant qu'ils n'aient pas étés inclus dans la stratégie.Ou peut être qu'un plus malin que les autres ait attendu le bon moment de la chasse d'eau pour emprunter ter le tapis roulant.

Dans le Nord Cotentin les voileux choisissent leur moment pour emprunter ce Raz Blanchard.Ou l'évitent.

Un passage à niveau, c'est la bascule de la marée qui inverse les courants en quelques minutes. L'an dernier, les premiers sont passés juste à temps et les suivants ont même dû mettre leur ancre pour ne pas reculer. La course était jouée malgré les nombreux milles et les étapes suivantes qui restaient à faire.

D'accord, c'est le genre de truc qu'un navigateur qui prétend à la victoire intègre dans sa stratégie.Ou le premier des outsiders.Les favoris qui ignoreraient ce phénomène ne seraient plus d'un niveau de favori.

Ce que j'ai pas compris c'est si un outsider en avait vraiment profité au large de la Hague, en défaveur de favoris.Ou pas..
Je me rappelle même que tu avais évoqué "la chasse d'eau" (comme on entend parfois dire par ici) ici donc c'est arrivé.C'est le niveau du navigateur par rapport aux autres l'inconnue pour moi.
D'où ma reflexion : si aucun favori ne prend en compte ça alors que tout acheteur à la débarque connait le truc sans avoir jamais mis le pied sur un bateau, comment les "champions" l'ignoreraient?
À moins que le plus rapide sur les lieux a eu la chance d'en bénéficier , déposant les autres derrière.Il suffisait d'arriver au bon moment au bon endroit, avant les retardataires puisqu'un a réussi c'était possible.Tant pis pour les autres.C'était prévisible.

Un ok, mais beaucoup...Bon après même si ça m'interroge, ne pas connaître la réponse va pas me perturber plus que ça.

Les voileux de tous poils connaissent bien sûr la force du raz Blanchard pour le fréquenter régulièrement (Loison, Delahaye, Pruvot...) ou par de sérieux briefings précédant le parcours d'étape. Ils savent la nécessité d'être à l'heure au moment du renversement de marée mais des conditions de course peuvent rendent l'approche plus compliquée que prévu: les conditions météo, l'orientation et la force du vent, mais aussi une connaissance imparfaite des contre-courants côtiers qui rendent la navigation aléatoire au large de la Hague. Donc, la meilleure façon de passer le Raz c'est quand même de ne pas lambiner en route.

Oui j'imagine que la force du vent le poids du bateau sont des facteurs rendant son déplacement possible.
Un bateau plus léger peut naviguer contre courant plus facilement et donc arriver par temps sans vent plus facilement avant la "fermeture des barrières".
Ça peut être une explication qui explique que des favoris avec des bateaux plus imposants aient plus " traîné".
Sinon tout dépend de l'heure des marées pour profiter de l'accélérateur ou du freinage : si il y a le temps pas besoin de foncer.Si le temps manque, oui là faut pas trainer.

Celui qui aura profité du phénomène connaît peut-être bien le courants local mieux que les autres ça ressemble pas à un coup de chance, mais à une intuition payante, que beaucoup de ramasseurs de coquillages auraient eu dans la Hague.
D'où mon étonnement à haut niveau de navigation...

Il n'y a pas de bateau plus léger puisque ce sont des monotypes. Mais les courants sont changeants, la force et la direction du vent ne peuvent être prévues longtemps à l'avance avec une précision de quelques centaines de mètres qui parfois font la différence entre ceux qui arriveront à temps à un point précis et ceux qui arriveront trop tard bien que très peu de temps derrière. Pour la solo Concarneau, un petit phénomène météo imprévu car imprévisible a fait que les premiers arrivés à Belle-Ile sont restés plantés alors que les suivants, moins performants jusque là et qui s'en sont écartés, les ont laissés sur place pour s'envoler vers la victoire. Comme pour le golf, les meilleurs sont ceux qui sur un certain nombre de courses obtiennent régulièrement de bons résultats. Et un joueur " moyen " peut un jour remporter un grand tournoi. Sur un Vendée Globe le vainqueur est forcément un très bon et s'il dispose aussi du meilleur bateau, car là il y a plus de liberté dans la conception des Imoca, c'est aussi parce qu'il a su faire ses preuves avant ... et a su se mettre en valeur pour obtenir les moyens nécessaires.

Un contexte particulier (météo dans ce cas) défavorisant les plus performants et rapides paraît réaliste vu ainsi , en effet.Additionné avec le fameux effet ça a inversé la course.
La perf d'un petit poucet en coupe de France arrive, ça fait pas gagner le championnat, basé sur la régularité.
Je me rappelle de l'événement qui avait été évoqué sans doute dans ce topic même, je retrouverai ça.
Merci pour l'explication et comme je suis pas à fond la navigation sportive, je manquais d'éléments et là c'est bien plus clair.

Merci de participer, on se sent moins seuls.